Brain rot

Brain Rot : Quand Scroll er devient un Sport Olympique !

Le mot "brain rot" élu en 2024, mais attention à vos méninges !

En 2024, le terme "brain rot" a été couronné mot de l'année par Oxford University Press et il ne s'agit pas d'une distinction que l'on souhaite accrocher au mur ! Ce mot désigne l'état mental souvent ressenti après des heures passées à scroller sur les réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram. Des chercheurs et des psychologues, tels que le professeur Wouter Duyck de l’Université de Gand, ont critiqué cette appellation, la qualifiant de "terrible" et "inutile", arguant qu'elle stigmatise une tendance plus vaste engendrée par la consommation excessive d'informations numériques. Mais, qui parmi nous ne s'est pas retrouvé à scroller pendant des heures en espérant découvrir la prochaine vidéo virale sur des chats ?

Cependant, cette tendance de consommation de contenus, qui nous divertissent au premier abord, pourrait avoir des conséquences néfastes. Des neurologues expliquent que ce phénomène, et le "brain rot" qui en découle, pourrait se manifester par une détérioration de nos capacités cognitives, un déficit d’attention et une impression d’ennui général. Mais, après tout, est-ce vraiment la faute de TikTok si nous ne pouvons pas résister à ces vidéos en boucle ?

À travers le monde, trois cent vingt millions de posts sur les réseaux sociaux ont fait résonner ce terme, culminant dans une discussion sur l'impact réel des médias sociaux sur notre santé mentale. Pourtant, pour certains, cette étiquette est exagérée et ne fait que souligner notre dépendance aux technologies modernes. On pourrait même dire que le cerveau humain est comme un smartphone: il a besoin d'être rechargé et d'un bon nettoyage de temps en temps pour fonctionner de manière optimale.

Dans cette ère numérique où tout va vite et où l'essentiel semble parfois être d’accumuler des "likes", la balance entre l'usage d'Internet et la préservation de notre santé mentale devient primordiale. Cela nous pousse à réfléchir : devons-nous envisager des pauses numériques et redécouvrir le plaisir des livres, de la nature et, pourquoi pas, des conversations en face à face avec nos proches ? Prendre le temps d’en profiter pourrait bien être le meilleur antidote à ce "brain rot" qui invite à une prise de conscience.

Fait intéressant, ce terme vient d’une longue lignée d’expressions qui décrivent le malaise lié à un monde saturé d’informations. De plus, la montée du "brain rot" pourrait mener à des mouvements de désintoxication numérique, tellement tendance en ce moment, et inciter des communautés entières à se rassembler autour d'activités unplugged ! Comme quoi, même un phénomène décrié peut susciter des réactions positives, et amener à un certain équilibre entre le virtuel et le réel !