Keith Kellogg

Trump re-nomme un vieux briscard pour la paix en Ukraine !

Donald Trump fait appel à l'expérience de Keith Kellogg pour mener la danse et mettre fin à la guerre en Ukraine. Qu'est-ce qui se cache derrière cette nomination ?

Dans une décision qui suscite à la fois curiosité et scepticisme, Donald Trump a récemment nommé l'ancien général Keith Kellogg comme émissaire spécial pour l'Ukraine et la Russie. Bien connu pour sa loyauté indéfectible envers Trump, Kellogg, qui a eu une carrière militaire impressionnante s'étendant des champs de bataille du Vietnam à ceux d'Irak, a pour mission d'apporter une solution à un conflit qui dure depuis trop longtemps. À 80 ans, ce vétéran chevronné devra concilier des positions difficiles et tenter de trouver un terrain d'accord entre Moscou et Kiev.

Kellogg connaît bien le panorama géopolitique, ayant été membre du conseil de sécurité nationale pendant la première présidence de Trump. Ses compétences stratégiques représentent une arme potentiellement redoutable dans les négociations à venir. D'ailleurs, il a déjà commencé à défendre la vision de Trump pour l'Ukraine : des accords qui impliqueront la diplomatie accompagnée d'une volonté de fermeté. Les premières discussions de Kellogg pourraient le mener à rencontrer le Premier ministre néerlandais Mark Rutte au sein de l'OTAN, une opportunité pour tisser des liens et mobiliser le soutien des alliés européens.

Un des points les plus controversés de cette nomination réside dans l'idée que Kellogg prône un « gel » du conflit, plutôt qu'une résolution complète. Son approche pourrait impliquer l'utilisation d'armes américaines pour maintenir l'équilibre des forces, un choix qui pourrait scandaliser les critiques qui préfèrent une voie pacifique sans recours à la violence. Cette tactique rappelle les stratégies militaires de l'époque de la guerre froide, reposant sur la dissuasion plutôt que sur la diplomatie pure. Dans ce cadre, la pression pourrait demeurer forte sur les deux belligérants pour établir une trêve, alors que les enjeux humanitaires s’intensifient sur le terrain.

Enfin, il est intéressant de noter qu'en 1928, un autre homme portant le nom de Kellogg, Frank B. Kellogg, remportait le Prix Nobel de la Paix pour son rôle dans le pacte Kellogg-Briand qui cherchait à abolir la guerre. Ironie du sort ? Voici un Kellogg qui, près d'un siècle plus tard, se retrouve dans une mission visant à apporter la paix dans un conflit qui fait des ravages. Espérons que l'histoire se répète et que cette nomination contribuera à instaurer un climat de paix, même si cela ressemble plus à une danse qu'à une promenade de santé !