Point median

Le Point Médian: Bouclier de l’Écriture Inclusive ou Passoire Éducative?

Découvrez pourquoi Valérie Glatigny veut dire adieu au point médian dans les écoles et revivez l'ère de l'écriture classique!

Le point médian, ce petit symbole infâme qui évoque tant de débats, est sur le point de quitter nos écoles. D'après les récentes déclarations de la ministre de l’Éducation, Valérie Glatigny, l'utilisation du point médian, qui permet d'écrire un mot en version masculine et féminine (comme dans "étudiant·e·s"), ne sera plus tolérée dans les établissements scolaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Un coup dur pour les adeptes de l'écriture inclusive!

Lors d'une séance plénière au Parlement, Mme Glatigny a clairement exprimé son objectif : "Mon objectif à terme est d'interdire l'écriture inclusive via le point médian". La ministre souligne que ce projet de réforme vise à garantir un cadre éducatif clair et harmonieux. Elle a d'ailleurs confirmé qu'elle maintiendrait le balisage décrétal approuvé pour le moment. La colère monte parmi les partisans de cette forme d'écriture qui fait écho à l'égalité des genres, tandis que les critiques estiment que le point médian n’apporte rien de plus qu’un brouillard typographique.

En tant que symbole de l'écriture inclusive, le point médian est devenu une arme à double tranchant. Les utilisateurs le défendent farouchement, affirmant qu'il serait essentiel pour signaler la diversité dans la langue. Pourtant, nombreux sont ceux qui le considèrent comme un obstacle rédhibitoire à la clarté de l'écrit. Avec cette mesure, l'école de demain sera-t-elle plus lisible mais au détriment de la diversité?

Ce débat autour du point médian expose une question plus vaste de la manière dont la langue évolue dans notre société. En 2020, une étude a révélé que 60 % des jeunes belges soutenaient l'idée d'une écriture inclusive. Alors que certains voient dans la suppression du point médian une étape vers l'égalité, d'autres y voient une régression. Pour l’instant, Valérie Glatigny semble bien décidée à en finir avec ce point interruptif, mais que nous réserve l'avenir de notre précieuse langue?