Loïc Résibois, ancien policier et militant pour l'euthanasie, nous rappelle l'importance de mourir dans la dignité après avoir perdu la bataille contre la maladie de Charcot.
Loïc Résibois, un Picard de 47 ans, ancien policier à Amiens, a durant sa vie été un fervent défenseur de la cause du droit à l'euthanasie. Atteint de la maladie de Charcot, une affection neurodégénérative qui entraîne une perte progressive des capacités motrices, il a mené un combat acharné pour que les personnes souffrant de maladies incurables puissent choisir de mettre fin à leurs souffrances, et ce, dans la dignité. Son décès le 24 septembre 2024, respectant sa volonté de mourir après une sédation profonde, a touché les cœurs et suscité de nombreuses réactions dans le pays.
Dès qu'il a reçu son diagnostic, Loïc ne s'est pas laissé abattre et a décidé de se battre pour l'égalité des droits en matière de fin de vie. Auparavant, il avait déjà fait entendre sa voix au sein de l’Assemblée nationale, plaidant pour une réforme de la loi Leonetti, pour que les malades puissent bénéficier d'une aide à mourir. Son slogan poignant, « On meurt moins bien que nos chiens », résume bien l’urgence ressentie par beaucoup. Cette phrase en dit long sur ses désirs : que chacun, à l'instar des animaux, soit traité avec le respect qu'il mérite lors de ses derniers instants.
Loïc n'était pas seulement un membre de la communauté locale ; il est devenu une figure incontournable du mouvement pour le droit à une mort digne. Ses interventions publiques, ses témoignages poignants et sa détermination à faire avancer la législation autour de l'euthanasie ont eu un fort retentissement. Cependant, son combat reste inachevé suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, qui a offert à ses soutiens un coup dur en rendant caducs plusieurs projets de loi cruciaux.
L'histoire de Loïc Résibois n’est qu’un chapitre dans le grand livre des luttes pour les droits des malades, mais elle met en lumière une problématique qui concerne chacun de nous : comment choisir de vivre et de mourir dans des conditions que l'on juge justes et humaines. Alors que la société belge continue d’évoluer, parmi les thèmes essentiels à discuter, se trouve la possibilité d’un choix éclairé pour les individus face à des souffrances inéluctables. % A savoir: La maladie de Charcot, ou sclérose latérale amyotrophique (SLA), touche environ 2 à 5 personnes pour 100 000, mais elle a un impact émotionnel bien plus large qu’on ne peut l’imaginer. Par ailleurs, en Belgique, l'euthanasie est légale depuis 2002, mais des débats continuent d'animer le parlement sur son élargissement et ses conditions.
Ancien policier d'Amiens (Somme), Loïc Résibois qui souffrait de la maladie de Charcot est décédé selon sa volonté suite à une sédation profonde.
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