La maladie de la langue bleue touche de plus en plus d'élevages en Belgique et pourrait peser sur les prix des agneaux !
La maladie de la langue bleue, connue sous le nom de fièvre catarrhale ovine (FCO), fait des ravages dans les exploitations agricoles belges. Avec près de 1.200 élevages déjà touchés, cette pathologie virale est en plein essor, créant une alerte chez les producteurs d'agneaux. Il n'y a pas longtemps, on pouvait se frotter les mains à la vue de la hausse des prix des agneaux sur le marché – 3,21 euros le kilogramme en août dernier ! Mais aujourd'hui, les temps sont durs et les éleveurs doivent jongler entre la santé de leurs animaux et la rentabilité de leurs exploitations.
La FCO se manifeste par divers symptômes alarmants, dont la fièvre, des troubles respiratoires et une langue pendante, qui peut sembler presque comique si ce n’était pas aussi sérieux. Les régions de Namur et du Hainaut sont particulièrement touchées, avec 103 et 77 foyers respectivement. Les éleveurs, qui faisaient des progrès importants dans la croissance de leur cheptel depuis 2015 grâce à un plan stratégique, se retrouvent maintenant à devoir naviguer dans cette mer de difficultés.
Le sérotype 3 du virus de la fièvre catarrhale ovine, qui a fait son apparition sur le sol belge en octobre 2023, ne fait qu'aggraver la situation. En effet, ce virus est non seulement inquiétant pour la santé des moutons et des brebis, mais il représente aussi une réelle menace pour l'économie locale. La peur d’une diminuer de la production d'agneaux pourrait ainsi entraîner une flambée des prix, un véritable coup de massue pour les consommateurs qui devront faire face à la hausse des tarifs à la caisse.
Cependant, il est important de rappeler que malgré ces défis, tout n'est pas perdu! Les éleveurs continuent de travailler en étroite collaboration avec les autorités sanitaires pour gérer cette crise. De plus, la sensibilisation des consommateurs à l'importance de soutenir l’agriculture locale pourrait apporter une lueur d'espoir. D'ailleurs, saviez-vous que la Belgique est célèbre pour ses élevages diversifiés, et que ces défis pourraient amener à un renouvellement et à une amélioration des pratiques d'élevage ? En somme, même si la langue bleue vient teintée d’inquiétude, elle pourrait bien ouvrir la voie à des réformes bénéfiques à long terme.
La fièvre catarrhale ovine, surnommée "maladie de la langue bleue", connaît une progression alarmante en Belgique, touchant près de 1.200 élevages.
La VSH enregistre régulièrement le prix des moutons vivants sur le marché belge. Le 19 août, le prix d'un agneau de pâturage était de 3,21 euros le kilogramme.
Grâce au plan stratégique mis en place par le Collège des producteurs, le nombre d'éleveurs de brebis était en pleine croissance depuis 2015.
La maladie se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires ou encore une langue pendante. Elle peut être fatale pour les ovins comme pour les moutons.
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