Tour des Flandres 2023

2023 - 4 - 3

Post cover
Image courtesy of "CyclismeRevue"

Une journée sur le Tour des Flandres cyclo : sous la pluie, une ... (CyclismeRevue)

Un jour avant les pros, près de 16 000 cyclistes amateurs et amatrices ont pris leur vélo pour affronter les terribles « bergs » et pavés, théâtres des ...

Et pourtant, malgré la roue arrière qui chasse à nouveau, le léger replat avant les 50 derniers mètres permet de retrouver un peu de jus pour atteindre le “top” et rêver de l’arrivée. Le courage de poursuivre consiste à comptabiliser les dernières côtes à franchir : plus que deux… Les trous sont de plus en plus larges, l’écart entre les pavés me fait craindre la chute à chaque instant. Après une longue descente sous une pluie toujours plus intense, il n’y a plus que le Vieux Quaremont et le Paterberg en vue. La Mariaborrestraat et le Steenbeekdries pour goûter encore un peu plus aux pavés, avant le Taaienberg, une autre pente à près de 15% qui a failli mener à l’une ou l’autre glissade. Il y a encore le Berg Ten Houte et le Kaperij pour fatiguer un peu plus avant la dernière boucle, qui démarre du dernier point de ravitaillement à Renaix. Un coup d’œil sur le mémo de l’organisation et je m’en rends compte : après le deuxième ravitaillement, après la mi-course, il y aura le Koppenberg, le Steenbeekdries, le Taaienberg, le Berg Ten Houte et le Kanarieberg qui vont s’enchaîner en une vingtaine de kilomètres à peine. Et après à peine une dizaine de kilomètres, la première difficulté se dresse : le Wolvenberg, comme un apéritif. Toujours rouler sur la même ligne, éviter les coups de guidon trop violents, mais aussi éviter les nombreux cyclistes qui ne peuvent poursuivre sur les pédales. La boue prend le pas sur la route, les glissades s’enchaînent. Ce n’est pas la première fois que je m’essaye à l’exercice de la course pour cyclotouristes sur les traces des professionnels. Rester plus de six heures de la selle ?

Explore the last week