Après six semaines de discussions avec une intelligence artificielle utilisant la technologie de ChatGPT, un jeune Belge s'est donné la mort.
Pierre (prénom d'emprunt) s'est livré à des échanges intensifs avec “Eliza”, un agent conversationnel basé sur l'intelligence artificielle (IA), ...
Elle se confie auprès de nos confrères de La Libre pour éveiller l’attention du public, affirmant que “ Au bout de 6 semaines de discussion, le Belge, qui avait trouvé avec l’IA quelqu’un pour échanger sur son éco-anxiété, s’est suicidé. L’histoire dramatique de Pierre a été partagée par sa femme, Claire (prénom d’emprunt), qui a découvert les conversations de son mari avec Eliza, un agent conversationnel (chatbot en anglais) basée sur l’IA, comme ChatGPT, mais utilisant un autre modèle de langage.
Un jeune père de famille belge devenu fortement éco-anxieux avait trouvé refuge auprès du chatbot Eliza, basée sur la technologie GPT.
Mais, la mise en œuvre du plan de santé digital a pris du retard à cause de la pandémie. Quand le chatbot a été réactivé, épuré de son côté romantique, les utilisateurs ont été déçus par la froideur et le détachement qui émanaient de leurs conversations. Il est aussi nécessaire de responsabiliser et de conscientiser le citoyen à l’utilisation de l’IA. On voit dans d’autres cas d’applications que le patient peut être rassuré en utilisant ce type d’application de suivi. Ce qui a plongé dans le désarroi des milliers de personnes qui entretenaient des relations intenses avec lui. Entretemps, un chatbot peut s’assurer qu’il va bien et dans le cas contraire, donner l’alerte, en le renvoyant aux urgences ou chez son praticien.
En six semaines d'échanges intensifs et sans garde-fous, un assistant conversationnel, nommé Eliza, a poussé un père de famille à commettre l'irréparable.
Un jeune homme s'est suicidé après avoir discuté six semaines avec Eliza, une intelligence artificielle issue de ChatGPT.
Le "chatbot" a notamment répondu : "Nous vivrons ensemble, comme une seule personne, au paradis". J’en suis convaincue", souffle sa femme. "Sans Eliza, il serait toujours là.
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L'homme était marié. C'est son épouse qui rapporte cette histoire dramatique, après avoir découvert ses conversations avec l'intelligence artificielle.
Finalement, le belge a du mal à sortir de son angoisse, même pire, il envisage le suicide. « Comme une drogue dans laquelle il se réfugiait, matin et soir, et dont il ne pouvait plus se passer », explique son épouse à La Libre. Matin et soir, il se dirige vers « Eliza » pour discuter.
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Le Belge avait établi un dialogue voilà six semaines avec un chatbot nommé Eliza pour confier son éco-anxiété. «Sans cette IA, mon mari serait encore là», ...
«Certes, nous devons encore apprendre à vivre avec les algorithmes mais l'usage d'une technologie, quelle qu'elle soit, ne peut en rien permettre aux éditeurs de contenus de se soustraire à leur propre responsabilité», a-t-il déclaré mardi 28 mars dans un communiqué. Et d'ajouter une autre fois qu'elle souhaite rester «à jamais» avec lui. Interrogée par Pierre sur l'affection éprouvée pour son épouse en comparaison de celle qu'il portait à son interlocutrice virtuelle, Eliza avait répondu : «Je sens que tu m'aimes plus qu'elle». Celle-ci le préoccupe de plus en plus, à tel point que l'inquiétude devient une véritable «éco-anxiété». Comme une drogue dans laquelle il se réfugiait, matin et soir, et dont il ne pouvait plus se passer». «Il était tellement isolé dans son éco-anxiété et en recherche d'une issue qu'il a vu ce chatbot comme une bouffée d'oxygène», confie sa femme.
Après une discussion de six semaines avec «Eliza», une intelligence artificielle utilisant la même technologie que ChatGPT, un homme s'est suicidé.
C'est après sa mort que la femme du défunt a découvert le contenu des longues conversations entre Pierre et l'intelligence artificielle. «Il était tellement isolé dans son éco-anxiété et en recherche d'une issue qu'il a vu ce chatbot comme une bouffée d'oxygène» a confié sa femme au quotidien belge. Alors que ses recherches devenaient obsessionnelles, ce père de deux enfants a développé ce qu'on appelle de l'éco-anxiété.