Entre Belmondo et Delon, c'était souvent « je t'aime moi non plus », et « Borsalino » s'est terminé sur un procès opposant les deux stars.
Avant de se retrouver en 1998 dans « Une chance sur deux », aux côtés de Vanessa Paradis. Et de rajouter : « C’était des disputes d’amoureux, on était de grands copains de cinéma. C’est Delon qui a l’idée de cette rencontre au sommet, après avoir lu « Bandits à Marseille », d’Eugène Saccomano (oui, l’ancien commentateur de foot décédé en 2019), retraçant notamment l’ascension de Paul Carbone et François Spirito, deux truands de la pègre marseillaise. Et c’est ce dernier point qui va créer la rupture entre les deux comédiens. Des années 60 au milieu des années 80, ils ont été les deux plus grandes stars du cinéma français, trônant systématiquement en tête du box-office. Un film de gangsters qui voit se côtoyer deux mythes du 7e Art, qui, par leur statut de superstars, ont toujours été présentés comme des frères ennemis, d’éternels rivaux jaloux du succès de l’autre.
Humphrey Bogart, Sergio Leone, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo ... les plus grandes stars du cinéma ont immortalisé un couvre-chef culte, le Borsalino.
La relance de Borsalino profitera, selon le styliste, de l'engouement retrouvé pour le chapeau au début des années 2000. Le temps semble s'être arrêté dans la manufacture Borsalino à proximité d'Alexandrie, dans le Piémont. "Notre objectif est de porter leur part à 60 ou 65%", explique Philippe Camperio à l'AFP. "A ses débuts en 1888, notre manufacture était à l'avant-garde en termes de machines. Après sa faillite retentissante en 2017 due à un patron peu scrupuleux, le légendaire chapelier italien a remonté la pente. les plus grandes stars du cinéma ont immortalisé un couvre-chef culte, le Borsalino.
Humphrey Bogart, Sergio Leone, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo… Les plus grandes stars du cinéma ont immortalisé un...
La relance de Borsalino profitera, selon le styliste, de l’engouement retrouvé pour le chapeau au début des années 2000. "Notre objectif est de porter leur part à 60 ou 65%", explique Philippe Camperio à l’AFP. "A ses débuts en 1888, notre manufacture était à l’avant-garde en termes de machines. Le temps semble s’être arrêté dans la manufacture Borsalino à proximité d’Alexandrie, dans le Piémont. Ces techniques ancestrales se déroulent selon un scénario immuable, inchangé depuis la fondation de la marque. Après sa faillite retentissante en 2017 due à un patron peu scrupuleux, le légendaire chapelier italien a remonté la pente.
Actualité evenements : Le chapelier italien inaugure le 4 avril à Alessandria, dans son historique manufacture piémontaise, un musée retraçant ses 166 ans ...
"Le musée veut montrer l’origine des idées de Giuseppe Borsalino, traversant l’histoire du chapeau de 1857 à nos jours à travers quelque 2.000 modèles. Le parcours s’articule autour de huit thèmes retraçant les principales étapes de l’histoire de l’entreprise, qui a continué d'influencer le monde des chapeaux et de la mode sur plusieurs décennies. A l’instar de Marcello Mastroianni dans Huit et demi de Federico Fellini ou de Robert de Niro dans Il était une fois en Amérique de Sergio Leone. Le nom de Borsalino entre dans le langage commun. L’édifice ainsi que la collection de 2.000 chapeaux (enrichie par 200 acquisitions récentes) ont été donnés à la ville par la famille fondatrice, lorsqu’elle a cédé sa marque en 1994. Ne manquent pas non plus les partenariats avec la mode, via les modèles réalisés en collaboration avec, entre autres, Le bâtiment de 50.000 mètres carrés, érigé par l’architecte Arnaldo Gardella sur le Corso Cento Cannoni, emploie sur trois niveaux jusqu’à 6.000 personnes, soit 70% de la population active d’Alessandria à l'époque, produisant à son apogée, à la veille de la Première Guerre mondiale, jusqu’à deux millions de chapeaux par an. Avec Teresio Borsalino, qui a pris la suite de son père en 1900, le chapelier remporte notamment le grand prix de l’Exposition universelle de Paris et pousse l’accélérateur sur l’internationalisation, en se diversifiant aussi dans les chapeaux en paille avec ses iconiques panamas. Trois ans avant celle de Borsalino qui, de retour à Alessandria en 1857, y installe son activité avec son frère Lazzaro. [Borsalino](/tags-borsalino) inaugurera le 4 avril son tout premier musée à Alessandria, la ville piémontaise qui l’a vu naître le même jour de 1857. L’occasion pour le chapelier italien de raconter son incroyable histoire et celle de ses mythiques chapeaux, qui ont révolutionné la mode. Giuseppe Borsalino, réputé pour son talent, est aussi le premier à apposer son nom dans ses chapeaux et à miser, dès le départ, sur le marché international, à la conquête des grandes capitales de New York à Londres en passant par Paris.