Séisme

ENTRETIEN - Chef de service adjoint à la direction départementale des territoires et de la mer, Stéphane Liautaud est le «monsieur séisme» des ...

Ce qui a été retenu par le préfet des Alpes-Maritimes et par le directeur départemental, c'est de se préparer, à notre rythme, en partant du principe que tout ne se fera pas en un jour, mais résolument. Il s'agit donc de faire en sorte que l'ensemble de la chaîne de construction respecte les normes en vigueur. Il s'agit de prévenir, d'anticiper et de se préparer à une gestion de crise. Avec 2000 à 3000 victimes et plus de 100.000 sans abris. Cela passe par de la remise aux normes d'ouvrages existants conformément aux réglementations parasismiques en vigueur, mais aussi à la veille du respect de ces mêmes normes sur les nouvelles constructions. On aura bien une onde, mais qui sera, en fonction des fonds marins, des plages, des ports et de l'urbanisation, d'une hauteur de 50 cm à trois mètres. Une vague de plusieurs dizaines de mètres est à proscrire. Il est vrai que la position côtière de Nice pose la question du risque d'un tsunami et des dégâts qu'il pourrait entraîner... Il y a aujourd'hui neuf failles actives dans le département : 8 terrestres et une au niveau de la mer Ligure, au large des côtes niçoises, mentonnaises et génoises. [le mois dernier en Turquie et Syrie était de 8](https://www.lefigaro.fr/international/seisme-en-turquie-et-en-syrie-pourquoi-la-terre-tremble-si-fort-dans-la-region-20230206), ce qui est considérable. Il dirige un plan d'action inédit, destiné à promouvoir le risque sismique, mais aussi à prévenir, anticiper et préparer une gestion de crise. Quelque 50.000 victimes ont péri et des villes entières ont été rayées de la carte.