Lars Gerson entre tout doucement, avec son sourire d'éternel gentil, grâce à sa longévité dans l'histoire des Roud Léiwen. Il vient en effet de lancer sa ...
Et il a des comptes à régler avec lui : «Contre nous, ces dernières années, il n’a jamais fait un bon match et, pourtant, il a toujours marqué. Pour être encore là à 33 ans, il lui en a fallu du courage (rappel du temps qu’il a passé éloigné de la sélection entre 2021 et 2022). S’il avoue avoir des regrets sur ses relances contre la Slovaquie («J’aurais voulu jouer bien plus vers l’avant, mettre les joueurs devant moi dans de meilleures conditions, mais c’était quand même un match très fermé»), il est à créditer d’une performance de premier choix tout juste entachée par cette perte de balle de fin de match qui aurait pu lui coûter cher : le tout premier carton rouge de sa carrière! Et là, il eut été certain qu’il ne (re)verrait pas le Portugal. «Un carton rouge, si ça ne sert à rien, c’est con!», théorisait-il, vendredi, à l’aéroport de Bratislava. Il vient en effet de lancer sa quinzième année en sélection nationale par une titularisation au nez et à la barbe de tous les petits jeunes (Hall, Carlson, Mahmutovic).