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Une enquête de Politico laisse entendre que le président du Conseil est loin de faire l'unanimité au sein de l'édifice européen. Plusieurs choses lui sont ...

Le fils de Louis a augmenté les dépenses européennes dédiées aux voyages internationaux du président du Conseil, qui sont passés de 2 millions d'euros en 2004 à 2,5 millions d'euros aujourd'hui. [la visite surprise de Charles Michel à Kiev le 19 janvier](https://www.moustique.be/actu/monde/2022/04/20/charles-michel-a-kiev-lue-fera-tout-pour-que-lukraine-gagne-la-guerre-235186), en solo, est aussi vue comme un coup dans le dos. Politico a rencontré énormément de gens qui soutiennent Charles Michel, mais l'article en fait à peine mention. Et le président du Conseil n'est que le représentant des 27. Pour d'autres, Charles Michel serait, en réalité, plus intéressé par le deuxième volet de son rôle de président du Conseil, à savoir représenter l'Union à l'international. Une théorie bien connue dans le monde des entreprises qui dit qu'on promeut les gens jusqu'à ce qu'ils arrivent à un poste où ils manquent de compétence. Un autre explique l'odyssée qu'a été l'accord sur le plan de relance post-Covid et la fameuse mutualisation des dettes : « On était souvent au bord d'un accord et soudain, il recommençait les discussions depuis le début ». Le politologue belge Steven Van Hacker, de la KULeuven, voit en l'ancien Premier ministre l'exemple type du principe de Peter. « Au début de chaque sommet, il n'a souvent aucune idée de où il veut aller et cela se ressent dans les conclusions », dit un diplomate européen à Politico. C'est pourtant ce poste qui le mènera à la présidence du Conseil européen. Il avait toujours du mal à ce que ses partenaires de coalition soient sur la même page ». Préparer les sommets des 27, les diriger et arriver à un compromis.