Rechtszaak: De Franse schrijver Michel Houellebecq stelt dat hij niet wist waarmee hij akkoord ging, toen hij meedeed aan een seksfilm van KIRAC.
Het is niet de eerste keer dat KIRAC in de problemen komt met een seksfilm. Niet alleen lijkt het erop dat Houellebecq wel degelijk wist (of op zijn minst had kunnen weten) waarmee hij akkoord ging, maar ook dat hij zich liet leiden door lust, in plaats van strategie. In februari sleept Houellebecq KIRAC voor de rechter. Het zal ook gaan over de rol van seks en liefde, in de maatschappij en in het werk en leven van Houellebecq. Ze willen je ontmoeten en seks met je hebben omdat ze tegelijkertijd gefilmd worden, om hun avontuur met jou te sublimeren in een mooie film.” Zijn boeken en filosofie speelden al langer een rol in de werken van KIRAC. Zo wil hij niet dat zijn geslachtsdelen en zijn gezicht tegelijkertijd in beeld zijn. Maar na de seks weigert Houellebecq een foto van zijn paspoort te sturen, vereist voor het plaatsen van beelden op het platform. Voor de Amsterdamse rechter stelt Houellebecq dat hij depressief was toen hij meewerkte aan de film, dat hij vermoeid en beschonken was toen hij het contract ondertekende, dat hij de gevolgen niet kon overzien en dat hij niet wist waarmee hij akkoord ging. Terwijl KIRAC in de rechtbank vecht voor de film, voelen de vrouwen die seks hadden met de schrijver zich vooral bedrogen. De beelden zouden worden geplaatst op het OnlyFans-kanaal van Van Rooijen. In januari is er nog niks aan de hand.
Dans un texte adressé à La Règle du jeu, Michel Houellebecq explique comment il s'est fait piéger, pour un film X, par un contrat aberrant.
Je le paye aujourd’hui par la déflagration de violence occasionnée par votre trailer, qui porte atteinte de manière irrémédiable à ma vie privée. Je m’oppose formellement à ce que les plans que vous avez obtenus par tromperie (puisque, je le répète, ils ont été filmés bien avant la signature du contrat, et qu’il ne s’agissait alors que d’un compte OnlyFans) soient utilisés dans vos films, celui-ci ou tout autre à venir. Lors d’une dispute suivante, je me suis engagé, vu la détérioration de la situation, à vous rembourser la chambre d’hôtel – ce que j’ai fait (par ailleurs j’avais pris mes billets de train, j’ai payé mes repas sur place, et vous possédez votre propre matériel de prises de vues). Ma première réaction, à ce moment, aurait dû être de m’emparer de la caméra et de la jeter dans le premier canal venu. Pour revenir à mon séjour à Amsterdam, j’ai été agacé dès les premières secondes, dès que j’ai posé le pied sur le sol de la gare, en constatant qu’un membre de votre équipe avait commencé à nous filmer, mon épouse et moi, sans nous en avoir demandé l’autorisation, sans même nous avoir adressé la parole. Une fois que l’équipe technique est prête, le tournage de chaque plan se voit enclos dans un temps tout à fait spécifique, rythmé par des injonctions précises : « Moteur », « Action », « Coupez ». Mais mon agacement est allé croissant à chaque fois que votre équipe et vous-même avez pénétré dans ma chambre d’hôtel, caméra à la main, en ayant déjà commencé à filmer. Il ne s’interdit pas ainsi de modifier une scène en fonction des scènes déjà tournées mais il est important de noter, cependant, qu’il consulte les acteurs sur les modifications qu’il souhaite opérer. Quel être humain serait capable de proposer à un autre être humain de signer un tel contrat ? Un contrat aberrant, signé à toute vitesse dans une chambre d’hôtel, que La Règle du jeu rend ici public. J’aimerais proposer une autre éventualité, plus générale : quelqu’un qui ne l’a pas lu (comme je l’ai raconté par ailleurs, ce n’est pas tout à fait mon cas : j’ai lu la clause 1.3). La société ne repose pas sur un contrat, ni même sur des contrats, puisque presque personne ne les lit ; ne les lit réellement, jusqu’à la dernière clause, et sans oublier les annexes.