Attentat Bruxelles

Les victimes des attentats du 22 mars 2016 ont été commémorées à l'aéroport de Bruxelles ce mercredi matin.

Des fleurs ont ensuite été déposées dans le hall des départs de l’aéroport, où de grands panneaux indiquaient «Nous nous souviendrons toujours du 22/3». Une minute de silence y sera également observée mercredi, suivie d’une cérémonie au monument érigé en l’honneur des victimes au rond-point Schuman. Les noms des personnes tuées dans l’attentat ont été lus.

Associé à la guerre et à ses vétérans, le stress post-traumatique se soigne aujourd'hui chez des patients qui n'ont jamais pris les armes. Mais qui ont.

Par contre, chez ceux qui ont développé un stress post-traumatique, on a détecté une anomalie, un dysfonctionnement du système de contrôle de la mémoire. « On a observé que chez les personnes qui ont vécu un traumatisme sans avoir développé de stress post-traumatique, ce système de contrôle de la mémoire fonctionne extrêmement bien. Même s’il n’y a pas de danger réel, les émotions négatives remonteront à la surface, de même que toute la détresse associée à ces événements. D’autres aussi qui se trouvaient dans la rue ou sur leur balcon, qui n’étaient pas visées par les tirs mais qui les ont entendus et qui ont eu peur que les terroristes ne pointent leur arme dans leur direction. En interrogeant ceux qui ont soigné les victimes d’attentat sur ce qui était le plus terrible pour eux, on a compris que c’était le fait que cela se soit passé ici, chez eux et dans leur quotidien, pas en Syrie ou en Afghanistan. Longtemps, le burnout de l’urgentiste et le stress post-traumatique chez les intervenants de première ligne, ceux qui interviennent sur des catastrophes à l’étranger et qui en reviennent moralement très abîmés, sont restés tabous. « C’est dans les moments les plus difficiles de la vie que celle-ci nous donne les choses les plus belles […] J’ai eu beaucoup de chance ce jour-là, parmi ces atrocités. « Il est important de travailler sur la dimension de l’accueil et sur l’idée que certains proches de victimes, et plus largement la société, envoient des messages inadéquats tels que “ça fait bientôt sept ans, il est temps de tourner la page”, alors qu’il faut continuer à les soutenir ”, pointe le Pr Deschietere. Parmi eux, des victimes des attentats de Paris et de Nice, mais pas de Bruxelles. De faire preuve d’humanité, à travers la parole et les gestes, pour qu’elles puissent reprendre confiance en elles, en la société et en l’autre. « Dans les phases immédiate et post-immédiate, qui sont les plus aiguës, il s’agit surtout de proposer une écoute à ces personnes qui se sentent différentes. Témoigner, c’est sa manière de se rendre utile à d’autres « vraies » victimes, comme il le précise.

Durant ce court laps de temps, aucun métro n'a circulé au sein de la station, dont les affiches publicitaires avaient été remplacées par des affiches en ...

Durant ce court laps de temps, aucun métro n’a circulé au sein de la station, dont les affiches publicitaires avaient été remplacées par des affiches en mémoire du 22 mars 2016. Le CEO de la Stib, Brieuc de Meeûs, était aussi là pour représenter la société de transports en commun. Le nom des 16 personnes ayant perdu la vie ce jour-là a ensuite été égrené dans les haut-parleurs avant que ne soit respectée une minute de silence.

Ce mercredi 22 mars 2023, un moment de recueillement a été observé à proximité du rond-point Schuman, à Bruxelles, en mémoire des victimes des attentats du ...

Présent mercredi au moment officiel de recueillement organisé en mémoire des victimes des attentats commis sur le sol belge, dont ceux du 22 mars 2016, ...

Durant ce court laps de temps, aucun métro n’a circulé au sein de la station, dont les affiches publicitaires avaient été remplacées par des affiches en mémoire du 22 mars 2016. Le CEO de la Stib, Brieuc de Meeûs, était aussi là pour représenter la société de transports en commun. Le procès en cours est un « élément important », a noté Alexander De Croo en ce septième anniversaire du funeste 22 mars 2016 et des attaques lors desquelles 32 personnes avaient perdu la vie et des centai nes d’autres avaient été blessées. Le nom des 16 personnes ayant perdu la vie ce jour-là a ensuite été égrené dans les hauts-parleurs avant que ne soit respectée une minute de silence. Le jour des attentats, il y a sept ans, le pays n’était pas préparé à de telles attaques. « On n’a pas su donner le support auquel les gens avaient droit », a-t-il reconnu, en écho aux nombreuses doléances que les victimes et leurs proches ont exprimé en ce sens ces derniers temps, notamment au procès des attentats.

Un moment de recueillement a été observé mercredi matin à proximité du rond-point Schuman, à Bruxelles, en mémoire notamment des victimes des attentats du ...

Le recueillement s'est poursuivi à proximité du rond-point Schuman vers 10h30, avec notamment la présence du Premier ministre Alexander De Croo et la présidente ...

Alexander De Croo et Roberta Metsola ont, dans la foulée, chacun déposé une couronne de fleurs au pied du monument. Des fleurs ont ensuite été déposées dans le hall des départs de l’aéroport, où de grands panneaux indiquaient : « Nous nous souviendrons toujours du 22/3 ». Les noms des personnes tuées dans l’attentat ont été lus.

Les noms des personnes tuées dans l'attentat ont été lus. Fait remarquable, ce ne sont pas 16, mais 17 noms qui ont été cités cette année.

Les noms des personnes tuées dans l’attentat ont été lus. Fait remarquable, ce ne sont pas 16, mais 17 noms qui ont été cités cette année. Les victimes des attentats du 22 mars 2016 ont été commémorées à l’aéroport de Bruxelles ce mercredi matin.