La gauche a notamment indiqué qu'elle souhaitait saisir le Conseil constitutionnel, contestant en particulier le fait que cette réforme puisse être menée par le ...
La première ministre souhaite ainsi que «tous les points soulevés au cours des débats puissent être examinés», a indiqué Matignon, en référence à la contestation par certains parlementaires de la constitutionnalité de certaines mesures. Le Conseil constitutionnel doit par ailleurs examiner la recevabilité d'une [Élisabeth Borne](https://www.lefigaro.fr/politique/borne-convie-lundi-soir-a-matignon-les-chefs-de-groupes-de-la-majorite-et-braun-pivet-20230320) va saisir «directement le Conseil constitutionnel» pour un examen «dans les meilleurs délais» du texte de la réforme des retraites, a indiqué lundi soir Matignon après l'adoption du projet de loi.
Elisabeth Borne saisira 'directement le Conseil constitutionnel' pour un examen 'dans les meilleurs délais' du texte de la...
Le Conseil doit en vérifier la recevabilité. Plus tôt dans la soirée, une demande de référendum d'initiative partagée, initiée par la gauche pour contester la réforme des retraites, a été soumise au Conseil constitutionnel. Elle souhaite que "tous les points soulevés au cours des débats puissent être examinés."
La presse française comme internationale souligne la défaite du gouvernement au lendemain du rejet, à neuf voix près, d'une motion de censure contre ...
« Une répétition de la crise des gilets jaunes n'est pas à exclure », prédit-elle. Les manifestants « n'attendent pas de promesses, de mots, d'ajustements » de la part d'Emmanuel Macron, expose « La Stampa ». », questionne pour sa part « Le Figaro », qui constate « l'impasse » dans laquelle se trouve le gouvernement. Le rejet de la motion de censure constitue en fait « une victoire parlementaire […], mais en forme de sursis pour l'exécutif qui ne marque qu'une étape dans la crise profonde que traverse actuellement la France », ajoute le quotidien de droite. Dans son « Fait du jour » titré Soulignant un sauvetage du gouvernement « dans un mouchoir de poche », Caroline Vigoureux souligne que « « C'est toujours l'impasse », note dans son édito Benoît Gaudibert. Et la Une du « Midi Libre » d'indiquer, perplexe, « Ça passe, mais… « Voilà donc le président contre le pays », grince Maurice Ulrich dans son éditorial. « Elisabeth Borne, sauvée mais défaite », titre ainsi « Libération », qui note « une victoire au goût amer pour l'exécutif, plongé dans une crise politique ». « Le gouvernement n'est pas tombé, mais c'est tout sauf une victoire et la crise reste ouverte », avance l'éditorialiste Jean-Marcel Bouguereau. Il dresse le portrait d'un gouvernement fragilisé et fait état d'une « bataille contre la réforme des retraites » qui se poursuit dans le pays.
Le chef de l'Etat s'exprimera mercredi à 13 heures sur TF1 et France 2. S'il refuse pour l'instant de procéder à un remaniement, le gouvernement apparaît ...
Emmanuel Macron, qui entend que la réforme aille « au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous », observe avec anxiété l’évolution du mouvement social, dont de nouvelles grèves et mobilisations annoncées pour jeudi 23 mars. « Elisabeth Borne doit partir ou le président doit la démissionner », cingle Marine Le Pen, leader de l’extrême droite. « Le 49.3 n’est pas l’invention d’un dictateur », défend à la tribune Elisabeth Borne, dans une formule validée plus tôt par le président de la République. A son bord, la première ministre, « déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires avec [ses] ministres », selon ses mots transmis à l’Agence France-Presse. « Le gouvernement est d’ores et déjà mort », condamne la cheffe du groupe de La France insoumise (LFI), Mathilde Panot. « Elisabeth Borne est démocratiquement toujours cheffe du gouvernement », conforte-t-on rue du Faubourg-Saint-Honoré, où l’on assure que le président n’est « ni sourd ni aveugle » aux événements.
Le compte Instagram d'Élisabeth Borne aurait atteint le chiffre symbolique de 49.3k... La Première Ministre française...
La Première Ministre française Élisabeth Borne a passé son compte Instagram en privé ce week-end. Mais des petits malins lui ont acheté des faux followers, afin d’atteindre les 49.300 abonnés, Le compte Instagram d'Élisabeth Borne aurait atteint le chiffre symbolique de 49.3k...
La pression s'accentue autour de la première ministre. Marine Le Pen estime qu'Elisabeth Borne "doit partir" ou que le "président doit la démissionner".
Quant à une prise de parole, le président de la République a tranché : Déjeuner aussi avec notamment Gérard Larcher, le président du Sénat, puis avec les parlementaires de la majorité. [Elisabeth Borne](https://www.rtl.fr/sujet/elisabeth-borne) est donc déterminée à sauver sa peau.
L'adoption de la réforme des retraites au Parlement est loin d'avoir signé la fin de la contestation du projet phare d'Emmanuel Macron qui va consulter tous ...
Des milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays pour protester contre l'adoption de la réforme des retraites sans vote à l'Assemblée nationale. Une source proche des grévistes jointe par l'AFP avant la fin de l'intervention a fait état "d'affrontements" dans la nuit. "C'est ceux qui étaient contre la réforme des retraites", justifie le député d'Eure-et-Loi sur BFMTV-RMC. "Il n'y a que des perdants dans cette séquence politique", estime Marine Le Pen sur Europe 1. "Ce n'était pas le moment de proposer cette réforme de retraites avec une inflation et une guerre en Ukraine. "La loi est considérée comme adoptée depuis hier", avance le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sur Sud Radio. "C'est la position qu'a exprimée très majoritairement le groupe Les Républicains au début de cette mandature", justifie-t-il. "Son choix, c'est celui de ne pas avoir à commenter la vie politique quotidienne", le défend Olivier Marleix sur BFMTV. "Quand nous intervenons, nous ne sommes pas confrontés à des cortèges pacifiques", rappelle le représentant de l'État. "La colère est grande". Je n'ai pas ordonné une dispersion par la force, on a fait ça avec mesure et proportion, comme nous le faisons toujours", avance le préfet. "La colère est grande."
La Première ministre a accusé Charles de Courson, porteur d'une motion de censure, d'être un «opposant notoire» au mariage pour tous, oubliant un peu vite ...
On imagine que d’autres oreilles que les nôtres, sur les bancs du gouvernement et de la majorité, ont dû tiquer. Lundi à l’Assemblée, [d](https://offre.liberation.fr/chez-pol-mois-offert) [écouvrez-la gratuitement.](https://offre.liberation.fr/chez-pol-mois-offert)
DÉCRYPTAGE - Ces motions de censure avaient peu de chances d'aboutir, mais l'image reste désastreuse pour le gouvernement. Elisabeth Borne peut-elle rester ...
Au contraire, c'est plutôt une manière de montrer qu'elle est à la tâche, qu'elle continue d'être cheffe du gouvernement. C'est une surprise de voir que les députés ont été aussi nombreux. 278 députés ont voté la motion de censure lundi 20 mars, dont 19 LR sur 61.
Mais l'adoption de la loi reportant l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans ne signifie pas pour autant que l'affrontement est terminé, loin de là. Non ...
Parmi elles, un projet de loi sur la délicate question de l’asile et de l’immigration promet des débats plus que houleux. Les députés invoquent les mesures d’exception qui ont limité les débats, mais aussi l’inclusion de la loi dans un « projet de loi de financement de la Sécurité sociale ». Dans les couloirs de l’Élysée, on évoquait lundi soir la possibilité d’une adresse à la nation d’ici quelques jours à peine. À la surprise du premier ministre Dominique de Villepin, la mobilisation et le blocage des universités avaient alors jeté jusqu’à trois millions de personnes dans les rues. Cet article de la Constitution française permet de se passer du vote des députés, mais oblige le gouvernement à se soumettre à un vote de confiance. Même si elle s’en tire de justesse, la première ministre sort de cet affrontement plus que fragilisée. Les rumeurs de remaniement sont telles que certains observateurs se demandent si Élisabeth Borne ne devra pas quitter son poste avant le 4 avril. Un chiffre énorme, mais qui ne paraît pas tout à fait impossible à atteindre tant la colère semble grande dans la population. C’est dans un centre-ville quadrillé par la police que le débat parlementaire s’est clos lundi soir par le rejet serré d’une motion de censure qui visait le gouvernement. Des blocages devraient aussi se poursuivre devant les raffineries et sur de nombreux ronds-points. Pas selon le front commun intersyndical qui, fort du soutien de deux Français sur trois, a programmé une neuvième journée de protestation jeudi prochain. Non seulement la contestation pourrait se poursuivre, mais ce vote apparaît comme un véritable désaveu de la première ministre, Élisabeth Borne, dont la survie semble loin d’être assurée.