Hôtesse de l'air au moment du double attentat-suicide à Zaventem, le 22 mars 2016, Nidhi Chaphekar est venue d'Inde pour témoigner mardi matin devant la cour d' ...
Il a porté un lourd fardeau », ajoute-t-elle. « Je voudrais simplement ajouter que tout ce que j’ai dit vient du cœur. Mon mari sait ce que je traverse, mais je n’en parle pas aux autres membres de ma famille. J’entends ça sans arrêt alors que je ne suis pas responsable de ce qui m’est arrivé. « Parlez-lui », lui conseillent alors les médecins. J’avais un bracelet que je ne voulais pas qu’ils coupent, alors je l’ai retiré moi-même de mon poignet. « Je fais des erreurs de date, quand je communique… Pendant tout le vol, il s’est demandé s’il allait me retrouver vivante », souligne l’ex-hôtesse de l’air, dont la voix douce et posée trahit à peine l’émotion de ses yeux humides. Jusqu’à demander à l’ambulancier qui l’emmène vers un hôpital à Anvers de ne pas la laisser s’endormir. Dans un élan, la professionnelle veut offrir son aide mais son collègue la tire en arrière, explique-t-elle en joignant le geste à la parole. Hôtesse de l’air au moment du double attentat-suicide à Zaventem, le 22 mars 2016, Nidhi Chaphekar est venue d’Inde pour témoigner mardi matin devant la cour d’assises de Bruxelles, qui juge 10 hommes pour ces attaques terroristes. Ce mardi, l’hôtesse de l’air dont la photo a bouleversé le monde entier s’est exprimée.
C'est un témoignage poignant qu'a délivré Loubna Selassi, qui partage la vie d'Abdallah, bagagiste à Brussels Airport au moment des attentats.
Le 22 mars a privé mes enfants de leur père, de leur mère et de leur insouciance." Pour leur père, il est désormais impossible de jouer au football avec les enfants, de faire du vélo, de voyager, d'aller à la plage, liste Loubna Selassi. Le premier mois suivant les attaques, Loubna Selassi est en effet restée à l'hôpital avec son mari, ne parvenant pas à le quitter. "Il y a un avant et un après le 22 mars." Eux qui allaient à l'école et avaient des activités extrascolaires avant les attentats ont en quelque sorte perdu leurs parents ce 22 mars 2016, a-t-elle décrit. "En dépit de toutes les souffrances auxquelles je suis confrontée, je prie chaque jour pour le bien-être de ma famille et je me demande quel dieu vous oblige à causer de telles peines et souffrances, quel dieu vous oblige à infliger ces atrocités."
La première s'appelle Nidhi Chaphekar. Cette hôtesse de l'air indienne marchait avec son équipe dans le hall de Brussels Airport au moment de la double ...
« La fatigue et le désarroi ont eu raison de la personne que j’étais avant le 22 mars. « Vous avez de la chance, on paie votre salaire », lui dira un expert des assurances. » Ce sont les terroristes qui n’avaient pas le droit d’être là, certainement pas avec les intentions qu’ils avaient », lancera encore la sexagénaire. Avec la disparition de Nic s’arrête aussi « la belle vie ». Le 25 mars, elle apprend la mort de son compagnon de vie, avec qui elle pouvait « conquérir le monde ».
L'hôtesse était à Zaventem le 22 mars 2016. Sept ans plus tard, elle témoigne.
Mais elle le dit : elle ne cherche pas de la compassion. Après avoir été réaffectée au sol, la chute de Jet Airways lui a fait perdre son travail. “J’entends continuellement un 'chhhttt' dans l’oreille.” Elle risque de perdre l’audition dans l’autre oreille. Elle est à peine consciente. Au sol, elle a tenté de se lever. Elle est alors placée dans un coma artificiel. Nidhi Chaphekar a échappé de peu à la mort. Elle a finalement été hospitalisée à Anvers. Elle s’est trouvée dans un centre de triage de blessés. Le 22 mars 2016, cheffe d’équipage de Jet Airways, elle a pris un vol pour Bombay. Elle grimace de douleur et son regard trahit la détresse. Elle a vu la première explosion.
Son visage ne vous est pas inconnu. Il a fait le tour du monde au lendemain des attentats de Bruxelles. Il s'agit de Nidhi Chaphekar, une hôtesse indienne.
Une photo permettra à sa famille de la savoir vivante mais il lui faudra 10h avant de la localiser. C’est ce lien qui m’a permis de me reprendre et de me dire 'allez relève toi'." "Je me souviens que Dieu m’a donné la force et le courage de comprendre très vite que c’était une explosion", raconte-t-elle.
Et de préciser : « On a pris cela très au sérieux, on a fait un sweeping avec des chiens policiers capables de détecter les explosifs qui s'est révélé négatif, ...
Depuis mardi soir, des messages alertant sur une attaque potentielle dans les transports en commun bruxellois pullulent sur les réseaux sociaux. La forme varie, ...
Des messages circulent sur les réseaux sociaux appelant à la prudence si vous comptez prendre le métro à Bruxelles. La police fédérale a mené des actions ...
Vous êtes très nombreux à avoir contacté notre rédaction à propos de messages qui circulent sur les réseaux sociaux indiquant qu'une menace terroriste pesait sur le métro bruxellois. La police fédérale a mené des actions cette nuit avec des chiens pour tenter de localiser la menace cette nuit. Des messages circulent sur les réseaux sociaux appelant à la prudence si vous comptez prendre le métro à Bruxelles.
Selon HLN, un mail a été intercepté faisant état d'un potentiel attentat dans les métros bruxellois ce mercredi. La police fédérale a confirmé cette ...
La police a procédé à des vérifications dans le métro bruxellois après qu'un courriel rédigé en russe menaçait de le faire « exploser » ce mercredi 8 mars.
Le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête pour identifier le(s) auteur(s) de cette menace d’attentat à la bombe ». Une enquête a été ouverte par le parquet de Bruxelles, le Centre de crise suit la situation et la police fédérale (la police des chemins de fer) a effectué des vérifications dans le métro durant la nuit. La police fédérale a confirmé à nos confrères de
La police fédérale indique à la RTBF qu'un sweeping de la ligne de métro bruxelloise mentionnée dans le message de menace a été réalisé. Un "sweeping", c'est-à- ...
Le parquet de Bruxelles ouvre une enquête sur cette menace proférée par mail. Dès lors, il n’est pas question à ce stade de mettre la ligne de métro à l’arrêt. La police fédérale indique à la RTBF qu’un sweeping de la ligne de métro bruxelloise mentionnée dans le message de menace a été réalisé.
Les services de sécurité jugent la menace d'attentat dans le métro bruxellois peu probable, après que la police a procédé à une fouille complète du réseau.
La recherche d'engins explosifs dans le métro bruxellois, effectuée par la police fédérale, s'est avéré négative, a indiqué mercredi le Centre de crise ...
« Toute menace éventuelle est prise au sérieux par ces services. » Une vigilance accrue sur l’ensemble des lignes de métro bruxellois est toutefois maintenue par précaution, poursuit le Centre de crise, qui précise que l’ensemble des services de sécurit é suivent la situation de près et « analysent en permanence les informations afin de garantir la sécurité dans notre pays ».
Alors que la Commission européenne a reçu deux courriers en russe menaçant de faire « exploser » le métro de Bruxelles, une attaque est jugée comme « peu ...
L'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) maintient actuellement le niveau de menace globale pour la Belgique à "moyenne" ou niveau 2 sur une échelle de 4 », a ajouté le NCCN. Le NCCN, en collaboration avec tous les services de sécurité continue à suivre de près la situation », ont toutefois indiqué les autorités belges. Dans la matinée, le Centre de crise National (NCCN) a répondu aux rumeurs en indiquant que « toute menace éventuelle est prise au sérieux par les différents services » mais qu’à ce stade la menace est jugée comme « peu probable ».
Janet Winston est d'origine américaine mais est née à Uccle. Elle maîtrise parfaitement le français. A la barre, elle...
Elle entendra encore la seconde détonation avant de s’évanouir un temps et de revenir à elle en entendant la voix de son mari : " Janet est-ce que tu as tes mains, est-ce que tu as tes pieds ? En esquissant un léger sourire, elle précise à la barre que son mari par chance les a retrouvées rapidement. Alors qu’ils discutaient d’une paire de baskets aperçue aux pieds d’une passagère située devant eux, une énorme boule de feu a déferlé vers eux :" instantanément je savais que c’était une bombe, j’ai senti la chaleur, je crois que j’ai été projeté sur quelqu’un qui a amorti le choc puis je me suis retrouvé au sol".
Le métro de Bruxelles a déjà été la cible d'une attaque-suicide à la bombe, revendiquée par le groupe Etat islamique, le 22 mars 2016. Il y avait eu ce jour-là ...
La police a mené des vérifications sur le réseau, mais "aucune des 69 stations n'a dû être fermée", a par ailleurs indiqué à l'AFP une porte-parole de la Stib, la... La justice belge a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête pour "des menaces d'attentat" évoquées dans un email avec pour cible le métro de Bruxelles, un risque toutefois jugé "peu probable" par les autorités. Le métro de Bruxelles a déjà été la cible d'une attaque-suicide à la bombe, revendiquée par le groupe Etat islamique, le 22 mars 2016.
La justice belge annonce ce mercredi 8 mars 2023 l'ouverture d'une enquête pour "des menaces d'attentat" évoquées dans un email contre le...
Dans un second courriel adressé aux institutions de l'Union européenne, l'homme menace clairement "les LGBT et autres minorités". La capitale belge abrite, en effet, les principales institutions de l'UE dont le Parlement et la Commission. Pour les autorités, la menace est "peu probable".
Hôtesse de l'air au moment du double attentat-suicide à Zaventem, le 22 mars 2016, Nidhi Chaphekar est venue d'Inde pour témoigner mardi matin devant la cour d' ...
“Madame la présidente, la cour aura peut-être remarqué qu’Ibrahim Farisi est sorti un peu précipitamment.” En se levant à l’audience de l’après-midi, l’homme a en effet délibérément renversé sa chaise, grommelant quelques mots entre ses dents. Laurence Massart lui a alors demandé de tirer l’affaire au clair avec son client, qualifiant l’incident d’“inacceptable”. “J’aurais tant voulu le voir ce 22 mars, peu importe son état, afin de pouvoir le revoir au moins une fois avant qu’il ne décède“, confie-t-elle dans son témoignage. Devant la cour, elle est cependant revenue sur ces pensées.”Nic et toutes les autres victimes ne se trouvaient pas au mauvais endroit au mauvais moment. À l’annonce de la nouvelle, la première s’est évanouie, le second s’enfoncera dans un mutisme et la dépression. Loubna Selassi, l’épouse d’un bagagiste grièvement blessé le 22 mars 2016 à l’aéroport de Zaventem, a dénoncé mardi après-midi, l’expertise judiciaire concernant son mari qui dure depuis sept ans. “Nic et toutes les autres victimes ne se trouvaient pas au mauvais endroit au mauvais moment. Elle a déroulé son récit des premières heures de l’attentat à l’épilogue d’un chapitre qu’elle désire à présent fermer par sa présence, sept ans plus tard, devant la cour. Le reste de la famille prend soin de sa fille, âgée alors de 10 ans, et de son fils de 13 ans et demi. Hôtesse de l’air au moment du double attentat-suicide à Zaventem, le 22 mars 2016, Nidhi Chaphekar est venue d’Inde pour témoigner mardi matin devant la cour d’assises de Bruxelles. Elles n’ont tout simplement pas le courage“, a indiqué Aline Fery, avocate de l’association de victimes Life4Brussels, enjoignant dès lors la cour à faire preuve de compréhension à leur égard. Cela ne veut pas dire qu’elles ont un désintérêt pour la cour d’assises, loin de là.
Les témoignages des victimes de l'attentat à l'aéroport de Zaventem du 22 mars 2016 se poursuivront jeudi devant la cour d'assises de Bruxelles avec le ...
Les deux hommes étaient les employeurs de Nic Coopman, qui a également trouvé la mort à Zaventem. Le 22 mars, il venait de conduire sa femme et sa fille à l’aéroport de Zaventem afin qu’elles s’envolent pour les Etats-Unis. Ses enfants viendront témoigner devant la cour d’assises mais son épouse, initialement prévue, ne se présentera pas.