Pour certaines activistes féministes, le poids pris par leur engagement est tel qu'il peut mener au "burn-out militant".
[harcèlement sur les réseaux sociaux](https://www.moustique.be/actu/2020/03/03/pourquoi-les-femmes-sont-les-premieres-victimes-de-cyberharcelement-182528), les militantes peuvent expérimenter un traumatisme vicariant, ou «traumatisme par procuration». Aux Etats-Unis, le phénomène du burn-out militant est une réalité bien identifiée par les ONG, et pris en compte lors de la formation des salariés ou des bénévoles. «Le traumatisme vicariant, c'est le fait d'être exposé de façon continue à des situations de violence très importante et d'injustices, inhumaines, face auxquelles on se sent impuissant», expliquait pour [Slate.fr](https://www.slate.fr/story/180207/burn-out-militant-feministes-paye-ta-schneck-nous-toutes-traumatisme-vicariant) Muriel Salmona, psychiatre psychotraumatologue et présidente de l'association [Mémoire Traumatique et Victimologie](https://www.memoiretraumatique.org/). «Je n’ai pas ou plus les épaules, je suis épuisée et, honnêtement, terrorisée (...) Je n’arrive plus à lire vos témoignages et à les digérer en plus des violences que je vis dès que je mets le pied dehors. La même année, le collectif Féministes contre le cyberharcèlement jetait aussi l’éponge. En 2019, la Française Anaïs Bourdet a annoncé la fin de Paye ta Shnek, un Tumblr qui a recensé en sept ans d’innombrables témoignages de femmes victimes de harcèlement de rue. Allez surtout pas croire que je pense pas à vous, à nous. Tout cela prend du temps, de l’énergie, cadre-t-elle. [De Clara Zetkin à aujourd'hui... Car, comme le souligne Barbara Dupont, le militantisme, même non-rémunéré, reste un travail. Et la honte. Et la culpabilité.
Plus que jamais, célébrons partout le 8 mars ! Par Leyla Abdullayeva, ambassadrice d'Azerbaïdjan en France. Leyla Abdullayeva 08 mars 2023 à 01: ...
Plus que jamais, cette journée du 8 mars est donc importante partout et pour toutes. Cet investissement est de notre responsabilité, il nous oblige à être au niveau des responsabilités que nous voulons exercer. Des slogans pour une vie digne et pour la liberté, qui ont plus de 120 ans chez nous et qui raisonnent d’une cruelle actualité aujourd’hui.