Brendan Fraser

En 1999, le monde tombe sous le charme de l'archéologue Rick O'Connell, ersatz d'Indiana Jones dans La Momie, un film d'aventures bon enfant mettant en ...

César du meilleur espoir pour « Papicha », l’actrice Lyna Khoudri opte pour des rôles forts et engagés, à son image. La mise en scène inspirée de Darren Aronofsky transcende le huis clos pour esquisser avec empathie le portrait d’un antihéros en proie à la solitude et à la culpabilité, tout en véhiculant les valeurs religieuses qui importent tant au cinéaste (la rédemption et le pardon). Même si son parcours a connu des hauts et des bas (victime d’une agression sexuelle, il a témoigné dans le cadre de MeToo), il n’éprouve aucun regret. La grossophobie est un fléau de notre société. L’acteur américain se démarque alors par son humour délicieusement décalé et surfe sur la vague en enchaînant des projets qui confirment son potentiel dans le registre de l’action (Voyage au centre de la Terre, G.I. En 1999, le monde tombe sous le charme de l’archéologue Rick O’Connell, ersatz d’Indiana Jones dans La Momie, un film d’aventures bon enfant mettant en scène son héros à la poursuite d’un mage égyptien revenu d’entre les morts.

Trois fois nommé aux Oscars, le septième long-métrage du réalisateur de Black Swan signe le retour sur grand écran de l'acteur de 54 ans, qui pourrait ...

Il est en effet nommé trois fois aux Oscars, dont une nomination au titre de meilleur acteur pour Brendan Fraser, ancienne gloire hollywoodienne des années 1990 (George de la Jungle, La Momie) qui a connu une longue traversée du désert. Hunter, The Whale (qui signifie «la baleine», en français) est le septième long-métrage de Darren Aronofsky, à qui l'on doit notamment Requiem for a dream, Mother ! Adapté de la pièce de théâtre du même nom de Samuel D.

Apres avoir redoré le blason de Mickey Rourke dans le sublime The Wrestler, Darren Aronofsky choisit Brendan Fraser, star oubliée des années 90, ...

Une vie isolée de misère et de dégoût de soi parfois interrompue par la visite de son amie et infirmière Liz (Hong Chau) qui essaie tant bien que mal de le convaincre de se faire soigner. Dommage pour un film qui prône l’honnêteté dans la création… Sa santé physique se détériorant rapidement, il va essayer de renouer le lien avec sa fille (Sadie Sink) qu’il a abandonné des années auparavant pour vivre le grand amour avec un homme.

Porté par un excellent Brendan Fraser, un film bizarre, qui ne supporte pas sa double nature de film à Oscars et de trip expérimental.

Des visions encore plus fortes que dans The Wrestler, son précédent chasseur de trophées, mais qui donnent quand même l'impression que le réalisateur de Requiem for a Dream et Black Swan semble avoir désormais bien du mal (témoin l'épuisant Mother!) à porter à l'écran tout son mojo de cinéma qui l'anime. Bien sûr, il n'y a rien à redire sur sa performance -sur son charme, son humour et son regard tragique- ou sur celle de la géniale Hong Chau (mais si : vous l'avez adorée dans The Menu ou la série Watchmen) qui incarne son infirmière. et le problème, c'est que tout ce petit bricolage, censé être authentiquement chialant, se voit autant que la « fat suit » (façon Ben Stiller à la fin de Dodgeball, rappelez-vous) portée par notre Brendan Fraser adoré.

Difficile de comprendre ce qui a convaincu Darren Aronofsky d'adapter au cinéma la pièce de Samuel Hunter qui raconte la tentative d'un père pour se ...

Brendan Frazer, méconnaissable dans "The Whale" de Darren Aronofsky. Brendan Fraser livre une prestation éblouissante d'humanité dans The Whale. ©Cinéart ...

Avec "The Whale", le réalisateur de "Black Swan" offre à Brendan Fraser le rôle de son grand retour, avec le portrait bizarre et oppressant d'un prof d'une ...

Le nouveau film de Darren Aronofsky évoque l'obésité et la filiation. On retrouve ici tous les thèmes chers au réalisateur de "Requiem for a Dream", ...

Star de la trilogie «La momie» entre 1999 et 2008, l'acteur americano-canadien était tombé dans un oubli relatif. Il est pour la première fois nommé aux ...

Hunter, le film de l’Américain Darren Aronofsky («Requiem for a dream», «Black Swan», qui a valu un Oscar à Natalie Portman) raconte les retrouvailles de ce professeur d’anglais et de sa fille avec qui il a coupé les ponts. Charlie est le personnage de loin le plus héroïque que je n’aie jamais interprété.» Il est pour la première fois nommé aux Oscars.

À l'occasion de la sortie du film The Whale, de Darren Aronofsky, au cinéma le mercredi 8 mars 2023, l'acteur Brendan Fraser se confie à Télé-Loisirs.

Grâce à The Whale, je peux vous dire que j’ai incarné l’homme le plus héroïque que j’ai jamais joué, parce que son super pouvoir est de voir le bien chez les autres et de le faire ressortir en lui. (il sourit) Aujourd’hui, je veux simplement explorer le plus de personnages que possible. Oui, j'ai une grande admiration car je peux vous dire que j’ai beaucoup appris sur la vie des individus comme Charlie. Il m’a fallu du temps pour m’habituer à gérer ces prothèses de déguisement et ce costume en général. Brendan Fraser : Je me préoccupe seulement de l’instant présent. À l'occasion de cette sortie, [l’acteur de 54 ans, qui s'est récemment livré sur ses tournages éprouvants](https://www.programme-tv.net/news/cinema/319359-je-me-detestais-brendan-fraser-parle-des-tournages-eprouvants-qui-lui-ont-laisse-de-graves-sequelles/), a accepté de se confier à Télé-Loisirs sur son incroyable métamorphose.

Dans «The Whale», avec Brendan Fraser en obèse qui a raté sa vie, le cinéaste refuse de filmer son sujet et passe complètement à côté de l'humanité de son ...

Mais d’Ellie (sa fille adolescente) à Liz (son infirmière et meilleure amie), tous ne cessent de souligner que Charlie, intello, bel homme, s’est retrouvé dans ce corps par accident, la faute à pas de chance – dans son cas, aucun des symptômes sociaux et sanitaires identifiés à l’origine de ce handicap ne sont opérants. Ainsi ce qui s’annonçait comme un remède aux grasses comédies en fat suit (un «costume grossissant» si l’on veut, il n’y a pas de traduction vraiment satisfaisante) comme la Famille Foldingue ou l’Amour extra-large se révèle un avatar hardcore d’exploitation, un prodige de voyeurisme qui nous invite à nous rincer l’œil sur du monstrueux, sans même s’imposer la décence de convier le monstre. Cinéphiliquement, aussi, car The Whale n’est pas sans évoquer, par accident ou par dessein, des images inattendues, au vu de ce qu’il est (un huis-clos réaliste, adapté d’une pièce de théâtre), celles de Fatty Arbuckle dans Fatty Cuisinier à Jabba the Hutt dans le Retour du Jedi.

Éloigné des plateaux durant de longues années, l'ex-jeune premier est à l'affiche, ce mercredi 8 mars, du long-métrage de Darren Aronofsky où il joue un ...

Ça n’est pas son vrai poids, car il a porté des prothèses sur le tournage pour lui donner l’aspect de cet obèse morbide qu’il incarne. Non, dans le long-métrage de Darren Aronofsky, pour lequel il est nommé Les fans des productions du temps de sa jeunesse et de sa gloire ne vont pas le reconnaître.

Ovationné à Venise et en lice pour trois Oscars (dont celui du Meilleur Acteur pour Brendan Fraser et des Meilleurs Maquillages), "The Whale" sort enfin ...

L'émotion que dégagent le film et son personnage passent beaucoup par son regard et sa voix, et il vous sera bien difficile de ne pas être touché en plein cœur par sa performance. Un parti-pris exigeant qui n'a pas empêché son succès, et a séduit Darren Aronofsky : "J’ai été profondément touché par les idées abordées, et par la façon avec laquelle le récit trouve toujours de la beauté dans des choses que nos préjugés rendent a priori inhumaines", explique le metteur en scène. Hunter](/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=763139.html), qui en a signé l'adaptation cinématographique, et jouée pour la première fois en 2012, celle-ci met le spectateur face à un comédien assis sur un canapé de bout-en-bout. Une période sombre dans laquelle il a dû se replonger avec le scénario, son tout premier, tout en précisant que l'ambiance parfois morbide du récit se base sur son vécu avant tout. Un dispostif hérité de la pièce de théâtre dont le film s'inspire. Six ans après [Mother !](/film/fichefilm_gen_cfilm=241747.html), il joue encore la carte du huis-clos (à quelques plans près) mais moins celle de la métaphore.

A quelques jours de la remise des Oscar, voici le favori dans la catégorie meilleur acteur : Brendan Fraser à l'affiche...

''The Whale'' relate le quotidien de Charlie, un homme qui souffre d’obésité morbide. ''The whale'' est un film qui ne mettra pas tout le monde d’accord. Il est signé par un cinéaste dont les œuvres ne laissent personne indifférent, il est assez clivant mais toujours audacieux : c’est Darren Aronofsky, le réalisateur de ''Black Swan'', de ''Requiem for a Dream'' ou encore de ''The Wrestler'' avec Mickey Rourke.

Le comédien est légitimement nommé aux Oscars pour son rôle bouleversant de professeur obèse et reclus.

Brendan Fraser fait éprouver une empathie totale pour cet homme qui se décrit comme « repoussant », qui se suicide à petit feu en s’empiffrant et espère trouver paix et rédemption avant de mourir. Darren Aronofsky signe une œuvre plus « grand public » que [Mother !](https://www.20minutes.fr/cinema/2129267-20170913-video-darren-aronofsky-existence-mother-explique-deux-mots-jennifer-lawrence) On pense davantage à [The Wrestler](https://www.20minutes.fr/cinema/282584-20081217-the-wrestler-resurrection-mickey-rourke), où le cinéaste avait remis un Mickey Rourke oublié sur le devant de la scène. Ce mélodrame assumé fait verser des larmes au spectateur sans pour autant le désespérer tant il célèbre l’amour de la vie. [Brendan Fraser](https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/3338851-20220820-austin-butler-brendan-fraser-font-deja-figure-favoris-oscar-meilleur-acteur) ne ressemble plus au beau gosse musclé, star de la saga « La Momie » ou de George de la jungle à la fin des années 1990 et au début des années 2000. « Je savais que c’était le rôle de ma vie, quitte à ne plus jamais rien faire après, confie Brendan Fraser dans le dossier de presse. Hunter](https://www.20minutes.fr/arts-stars/cinema/2952871-20210116-darren-aronofsky-adaptera-the-whale-piece-samuel-hunter-brendan-fraser-premier-role) devient un film poignant grâce à leurs performances et à celle d [’Hong Chau](https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=425221.html) en meilleure amie compréhensive mais impuissante devant l’autodestruction du héros.

Après une longue période de repli et de dépression, l'acteur fait un retour remarquable dans « The Whale », où il est méconnaissable.

Je suis heureux de retravailler, mais je m’attends toujours à ce que quelqu’un vienne me voir pour me tendre un essuie de vaisselle et me dire de retourner à ma cuisine ! « J’ai toujours su Brendan capable de jouer quelqu’un qui suscite d’abord le rejet et la répulsion, mais à qui on trouve un truc attachant au bout de cinq minutes », commente le réalisateur Darren Aronofsky. Quand, en 2016, il apparaît dans la série « The Affair », où il est un gardien de prison détestable, il est méconnaissable, traînant un corps à des années-lumière de celui qu’il arborait, musclé et huilé, dans « George de la Jungle », vingt-cinq ans plus tôt. Ce qui est certain, c’est qu’il n’a pas besoin de se faire pardonner par Hollywood, et qu’il a désormais la ferme intention d’y rester. Ce qui nous confronte tous à nos préjugés et nous pousse à les réexaminer. Aujourd’hui, il a retrouvé la forme, ce qu’il nous confirme quand on lui demande comment il a supporté la prothèse de près de 100 kilos qui l’a fait entrer dans le personnage de Charlie. « Je dois parfois me pincer », confie-t-il par rapport à l’accueil de sa performance, qu’il doutait, à la base, pouvoir livrer. Il y est Charlie, un professeur d’anglais dont le suicide de son amant l’a conduit à la dépression et à une prise de poids morbide. Brendan est le premier à l’avouer : comme Charlie, il a vécu des traumatismes qui lui ont fait toucher le fond, à commencer, en 2003, par ce que lui a fait Philip Berk, alors président des Golden Globes. Après une longue période de repli et de dépression, l’acteur fait un retour remarquable dans « The Whale », où il est méconnaissable. » Il poursuit : « J’ai personnellement connu l’obésité, ce qui ne veut pas dire que j’étais le mieux placé pour jouer Charlie. Avec « The Whale » (« La baleine »), qui sort en salle ce 8 mars, Brendan Fraser, 54 ans, remplit ces deux critères.

Grand film sur le non-dit familial, The Whale marque le bouleversant retour de Brendan Fraser.

Que l’on ne s’y trompe pas: The Whale (en français La baleine) fait surtout référence à un texte sur Herman Melville, l’auteur de Moby Dick, qui retient Charlie à la vie. On ne peut s’empêcher de voir dans la composition magistrale de Brendan Fraser (George de la jungle, La momie), une mise en abyme de sa propre histoire. Il pèse plus de 250 kilos et peine à se déplacer.

Keuzestress in de bioscoop? Filmfanaat Gerd helpt je op weg en recenseert iedere woensdag voor BRUZZ radio zijn Film van de Week. Vandaag is dat The Whale ...

Vandaag is dat The Whale van Darren Aronofsky. Keuzestress in de bioscoop? Tot zijn dochter opduikt.

Hunter, le film suit la tentative de réconciliation de Charlie, un homme en état d'obésité morbide, avec sa fille. Un sujet complexe et délicat, qui avait tout ...

Pas franchement réputé pour ses mélodrames larmoyants, le cinéaste ne se range pas non plus dans la catégorie des réalisateurs académiques attendus sur ce type de projets. On comprend alors aisément l’affection qui le lie à ce protagoniste marginalisé, qui pousse ses étudiants à sortir du cadre. La grande force du long-métrage est de pouvoir se reposer entièrement sur la performance de Brendan Fraser pour porter toute la force dramatique du récit. Il confronte le gigantisme de son personnage à la petitesse de l’appartement. Si l’on a souvent reproché à Darren Aronofsky de produire un cinéma trop théorique et désincarné, il offre avec The Whale une réponse évidente. Une collaboration réussie qui rappelle une fois encore à quel point Darren Aronofsky a le don de présenter un cinéma musical puissant, de Requiem For A Dream à The Fountain sans oublier l’évidence Black Swan. Le ton du long-métrage, plus misérabiliste qu’un Lars Von Trier privé de Prozac, va très probablement exclure d’entrée de jeu ceux qui sont hermétiques à son cinéma. Au-delà de ces quelques grosses ficelles, Darren Aronofsky parvient tout de même à faire une œuvre purement cinématographique qui dépasse rapidement la sobriété de son dispositif. C’est dans ces moments là que le cinéaste déploie tout le savoir-faire dont on le sait capable pour les huis-clos et la claustrophobie. Difficile également de ne pas trouver une certaine artificialité dans la façon qu’ont les personnages d’entrer et sortir du cadre sans raison, comme s’ils traversaient une scène. Un sujet complexe et délicat, qui avait tout pour verser dans le mélo académique taillé sur mesure pour les Oscars. Hunter](https://www.ecranlarge.com/personnalite/1362665-samuel-d-hunter), le film suit la tentative de réconciliation de Charlie, un homme en état d’obésité morbide, avec sa fille.

Le comédien, lesté de prothèses qui le rendent obèse, incarne un professeur de littérature fasciné par « Moby Dick » dans le film indigeste de Darren ...

Et pourtant, dans ce piège suffocant, quelque chose se passe qui tient à Fraser, âme en enfer poussant l’engagement d’acteur jusqu’à son point de décomposition. The Whale orchestre un véritable rituel sadomasochiste auquel nous aura habitués Darren Aronofsky, abonné aux chemins de croix pontifiants et aux métaphores lourdaudes. Le comédien traverse ici une épreuve diamétralement opposée à celles qu’a connues son corps d’action man : il se traîne douloureusement d’une pièce à l’autre, transpire abondamment, lève ses yeux humides et implorants sur sa fille venue régler ses comptes. On finit par découvrir un Fraser méconnaissable, lesté de nombreuses prothèses qui en font un homme de 260 kilos on ne peut plus crédible. La baleine (whale) du film, c’est à la fois lui, mais aussi Moby Dick, un roman qui le hante. L’acteur s’avouait physiquement ruiné par ses surentraînements successifs et a avoué, à l’occasion du mouvement Metoo, avoir été traumatisé par une agression sexuelle dont il a été victime en 2003.