Date de sortie: vendredi 30 déc. Jeter: Tom Hanks, Mariana Trevino, Rachel Keller, Manuel Garcia-Rulfo, Truman Hanks, Mike Birbiglia Directeur: Marc Foster
Mais il est difficile de trop s’en soucier, grâce à la performance parfaitement modulée et discrète de Hanks – il bouge vraiment quand vous sentez que le givre d’Otto commence lentement à fondre – et aux moments comiques bienvenus qui atténuent les aspects les plus lourds du film. Nous voyons le couple emménager dans la maison où vit toujours Otto, d’âge moyen, et se lier d’amitié avec leurs voisins, puis Sonya tomber enceinte et perdre tragiquement le bébé dans un accident de bus qui la contraint à se déplacer dans un fauteuil roulant. Il engueule une jeune femme pour avoir laissé son chien uriner sur sa pelouse, un chauffeur de camion de livraison pour un stationnement non autorisé, un voisin pour s’être exercé trop vigoureusement dans une tenue moulante et un chat errant pour s’être présenté sur sa propriété. Situé dans une ville sans nom de Rust Belt qui a clairement connu des jours meilleurs (le film a été tourné à Pittsburgh), cette version américaine réalisée par Marc Forster (À la recherche de Neverland) suit de près son prédécesseur suédois à bien des égards. Contrairement à l’acteur principal du film suédois, Rolf Lassgard, qui était véritablement intimidant dans sa curmudgeonness, Hanks n’est jamais vraiment convaincant en tant que veuf perpétuellement lésé et hostile qui partage son chagrin face à la mort de sa femme dans le monde. Ajoutez à cela le fait que vous avez l’héritier moderne du manteau de Jimmy Stewart en tête, et vous pouvez à peu près prédire chaque battement du film.