Kherson

La Russie a commencé mercredi à évacuer la population de Kherson, ville du sud de l'Ukraine où ses troupes sont confrontées à une situation particulièrement ...

"De la technologie russe est utilisée, avec des noms russes". Kiev a par ailleurs dénoncé "l'inaction" du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour aider ses soldats prisonniers auxquels l'organisation n'a pas encore pu rendre visite. L'armée russe est sur la défensive sur l'essentiel du front en Ukraine, reculant depuis septembre aussi bien dans le nord que l'est et le sud. "Le transfert organisé des habitants vers l'autre rive du (fleuve) Dniepr a commencé à Kherson", a indiqué sur Telegram l'administration d'occupation de la ville d'Olechky, à l'est de Kherson. Zelensky, qui a réitéré son refus de négocier avec son homologue russe Vladimir Poutine. Si elle est "très difficile" à Kherson, "la situation dans la zone de l'opération militaire spéciale peut être qualifiée de tendue. Elles ont fait au moins trois morts. L'ennemi n'abandonne pas ses tentatives d'attaques sur les positions des troupes russes", a déclaré le général. Cet "appel à l'aide" à l'Iran est "la reconnaissance par le Kremlin de sa faillite militaire et politique", a raillé dans la soirée M. "La situation est maintenant critique", a ajouté un conseiller de la présidence, demandant que l'Ukraine "se prépare" à de possibles "pannes d'électricité, d'eau et de chauffage". "Les Russes essaient de faire peur aux habitants de Kherson avec de fausses newsletters sur le bombardement de la ville par notre armée", a dénoncé sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, estimant que ce "spectacle de propagande (...) ne fonctionnera pas". La Russie n'a pas pour autant perdu de son mordant: elle a de nouveau bombardé mardi "le commandement militaire et les systèmes énergétiques de l'Ukraine", a annoncé le ministère russe de la Défense, assurant que "toutes les cibles (avaient) été touchées" grâce à des armes de précision et de longue portée non identifiées.

Les Russes veulent faire sortir des dizaines de milliers de civils de la ville de Kherson, alors que les Ukrainiens poursuivent leur contre-offensive.

La situation est « tendue » pour l'armée de Vladimir Poutine, a admis un haut responsable russe. Mais Moscou n'a pas perdu tout son mordant, puisqu'elle a ...

Les Russes « attaquent des infrastructures essentielles (…) dont les gens ont besoin dans leur vie quotidienne et qui ne sont pas des cibles militaires », a dénoncé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, estimant que c’était « un signe de désespoir de la part de la Russie ». Cet « appel à l’aide » à l’Iran est « la reconnaissance par le Kremlin de sa faillite militaire et politique », a raillé dans la soirée M. Si elle est « très difficile » à Kherson, « la situation dans la zone de l’opération militaire spéciale peut être qualifiée de tendue. Ce qui entraîne, selon lui, des perturbations dans l’approvisionnement en électricité, en eau et en nourriture, représentant dès lors une « menace directe pour la vie des habitants » et donc la nécessité de l’évacuer. « Il est prévu d’évacuer de 50.000 à 60.000 personnes vers la rive gauche du Dniepr », le fleuve qui borde la ville de Kherson, a indiqué le chef de l’administration d’occupation locale, Vladimir Saldo. Selon Ria-Novosti, des abonnés des réseaux mobiles locaux ont reçu des SMS les incitant à évacuer avant « des bombardements de l’armée ukrainienne ».

L'administration d'occupation russe à Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a indiqué mercredi qu'elle évacuait la ville...