Mission Dart

2022 - 9 - 27

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Mission Dart : Le vaisseau de la Nasa s'est bien écrasé sur un ... (Paris Match Belgique)

Après dix mois de voyage, un vaisseau de la Nasa va frapper l'astéroïde Dimorphos lundi, à une vitesse de plus de 20.000 km/h. La mission, baptisée Dart, ...

Trois minutes plus tard, un satellite de la taille d’une boîte à chaussures, appelé LICIACube et relâché par le vaisseau il y a quelques jours, est passé a à environ 55 km de l’astéroïde pour capturer des images des éjecta. Après dix mois de voyage, le vaisseau a frappé l’astéroïde Dimorphos à 23H14 GMT lundi, à une vitesse de plus de 20.000 km/h. Et si la mission réussit, il s’agira d’un premier pas vers une véritable capacité de défense, selon Nancy Chabot. Près de 30.000 astéroïdes de toutes tailles ont été catalogués dans les environs de la Terre (on les appelle des géocroiseurs, c’est-à-dire que leur orbite croise celle de notre planète). « Ces images continueront à arriver, jusqu’à ce qu’elles n’arrivent plus », a-t-elle ajouté, en référence au moment de l’explosion. Le but était de réduire l’orbite de Dimorphos autour de Didymos d’environ dix minutes. Il ne s’agissat pas de détruire l’astéroïde mais de le pousser légèrement. Dimorphos est en réalité le satellite d’un plus gros astéroïde, Didymos (780 mètres de diamètre), dont il fait le tour en 11 heures et 55 minutes. Illustration d'artiste représentant le vaisseau spatial DART (Double Asteroid Redirection Test) de la NASA avant son impact sur le système d'astéroïdes binaires Didymos. La mission Dart (fléchette, en anglais) a décollé en novembre depuis la Californie. La mission, baptisée Dart, avait décollé en novembre depuis la Californie. La Nasa a tenté et réussi ce qui n’a jamais été fait auparavant: dévier la trajectoire d’un astéroïde en projetant sur lui un vaisseau kamikaze.

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Mission DART réussie ! Le vaisseau de la NASA a percuté avec ... (Trust My Science)

Le voyage « aller simple » de la mission DART confirme ainsi que la NASA est capable de dévier un astéroïde en faisant entrer en collision une sonde ...

Couplé à des capacités améliorées pour accélérer la recherche de la population d’astéroïdes dangereux restante par notre prochaine mission de défense planétaire, le Near-Earth Object (NEO) Surveyor, un successeur de DART qui pourrait fournir les derniers éléments manquants à une stratégie de défense complète ». En soutien de l’équipe principale, de nombreux autres scientifiques observeront le système d’astéroïdes, situé à moins de 11 millions de kilomètres de la Terre, via des dizaines de télescopes stationnés dans le monde et dans l’espace. Parce que LICIACube ne porte pas une grande antenne, les images seront redirigées vers la Terre une par une dans les semaines à venir. [Dimorphos](https://trustmyscience.com/?s=Dimorphos), un petit corps de seulement 160 mètres de diamètre. [communiqué](https://www.nasa.gov/press-release/nasa-s-dart-mission-hits-asteroid-in-first-ever-planetary-defense-test) : « À la base, DART représente un succès sans précédent pour la défense planétaire, mais c’est aussi une mission d’unité avec un réel avantage pour toute l’humanité. Après 10 mois de voyage dans l’espace, la sonde du Double Asteroid Redirection Test (DART) de la NASA — la première démonstration de technologie de défense planétaire au monde — a percuté sa cible avec succès, l’astéroïde Dimorphos, dans la nuit de lundi à mardi.

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Dart a mis dans le mille. La poussée fut-elle suffisante? (Le Soir)

La mission Dart a fait mouche en frappant l'astéroïde Dimorphos, mercredi à l'aube terrestre. Objectif : une petite poussée pour modifier la trajectoire de ...

Mercredi à 01h14 heure belge, l’engin a percuté la surface de l’astéroïde Dimorphos à une vitesse d’environ 22.530 km/h, déclenchant les hourras des ingénieurs de la Nasa de même qu’un impressionnant panache de poussière. Objectif : une petite poussée pour modifier la trajectoire de la cible. La mission Dart a fait mouche en frappant l’astéroïde Dimorphos, mercredi à l’aube terrestre.

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Retombées liégeoises de la mission DART ayant percuté un astéroïde (RTBF)

Ainsi, pour le segment vol de la mission (Hera), Spacebel est en charge du système logiciel du vaisseau spatial qui sera doté d'une autonomie embarquée extrême ...

Enfin, au niveau du segment sol, elle est responsable du Centre d’opérations de la mission Cubesat. Ainsi, pour le segment vol de la mission (Hera), Spacebel est en charge du système logiciel du vaisseau spatial qui sera doté d’une autonomie embarquée extrême similaire à celle d’une voiture sans conducteur. Ce logiciel de vol appelé logiciel central réalise les fonctions en temps réel de l’engin – y compris l’ordinateur de bord – et des instruments couvrants, entre autres, la gestion des instructions opérationnelles et des mesures, le traitement des données scientifiques, le contrôle des communications entre le vaisseau principal et ses deux cubesats (mini-satellites appelés Milani et Juventas) d’une part, et entre le vaisseau principal et la Terre d’autre part.

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Mission Dart : « On n'exclut pas que l'astéroïde ait été détruit par l ... (Le Point)

ENTRETIEN. L'astrophysicien Patrick Michel, l'un des pères du premier test de déviation d'un astéroïde, confie son émotion et ses premières observations.

Je ne pense pas, mais, vu ce que j'ai vu, j'ai quand même hâte d'avoir la courbe de lumière qui nous dit qu'il y a bien une occultation [NDLR : ce qui prouvera que Dimorphos tourne toujours autour de son grand frère Didymos et n'a pas été entièrement détruit par l'impact]. Pour l'instant, à partir d'une étude de surface, on ne peut pas vraiment dire comment l'onde de choc s'est propagée. Et ça, c'est un modèle d'équilibre qui confirme que l'on a certainement affaire à un agrégat qui se serait formé par l'échappement de roches de surface de Didymos qui se sont réaccumulées pour former un satellite. Cela signifie que l'onde de choc produite par l'impact s'est propagée dans Dimorphos de façon un peu bizarroïde, en tout cas pas de manière homogène. Alors, effectivement, c'est génial parce que c'est quand même un objet qui a très peu de gravité et qu'il y a des cailloux à la surface. Le fait que Dimorphos soit un agrégat vous donne-t-il des indications sur cette porosité ? Comme on l'avait d'ailleurs publié, mais avec une abondance de roches, une richesse de morphologies, que l'on est en train de regarder. Maintenant, avec toute l'équipe, on essaie de digérer tout ça, de comprendre ce que l'on voit. : le gros n'a pas la forme à laquelle on s'attendait ; le petit a l'air d'être un ellipsoïde parfait et est rempli de rochers. C'est un agrégat tel que nos modélisations de formation d'astéroïdes doubles nous le montraient, mais cela paraissait trop beau. Ce sont des moments tellement humains, tellement fusionnels : on a beaucoup pleuré, on a beaucoup crié, notamment avec Ian Carnelli, avec qui on a monté ça dès le début. Responsable scientifique de la mission européenne Hera, la sonde qui ira constater les dégâts liés à [l'impact de Dart in situ en 2026](https://www.lepoint.fr/astronomie/la-sonde-dart-va-se-crasher-ce-soir-contre-son-asteroide-cible-26-09-2022-2491388_1925.php), il était aux premières loges de cet événement spatial à la portée planétaire.

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Mission Dart : "On s'achète une assurance vie", s'enthousiasme le ... (Midi Libre)

Directeur de recherche au CNRS, rattaché à l'Observatoire de la Côte d'Azur, à Nice, Patrick Michel est l'un des pères d'Aida, le projet qui englobe la ...

On a affaire à un risque qui est très peu probable mais dont on sait qu'il se concrétisera sur le long terme et qu'il aura des effets mondiaux. La collaboration internationale dans ce test de redirection d'un astéroïde est un des enjeux de ces comités. Il y a à la base une philosophie de partage des connaissances déjà très ancrée, mais elle est encore renforcée s'agissant de défense planétaire." On a démontré qu'on était capable d'envoyer une sonde sur un corps dont on ne connaît que la taille à 23 000 km/h et de faire que la sonde, par elle-même, identifie le corps et tape dessus. Elle va partir en 2024, arrivera début 2027 pour une campagne de six mois avec un satellite et deux cubesats, qui se rendront à proximité pour faire de la minéralogie et, pour la première fois, de la structure interne. Avec Hera on aura tout : des images de surface, la structure interne, si Dart a créé un cratère ou déformé l'objet, le résultat d'un impact de vitesse et le rebond d'un cubesat. Des télescopes et des radars, qui mesurent la baisse de luminosité de Didymos quand Dimorphos passe devant : l'intervalle entre deux baisses de luminosité nous donne le temps qu'il a mis pour faire un tour. On a besoin d'un test de déviation entièrement documenté pour limiter le nombre d'inconnues dans les futurs modèles numériques et ça, c'est le rôle d'Hera. On l'a mesuré avant : la période de Dimorphos était de 11,92 heures et au minimum on devrait dévier d'une minute et quelque. Ensuite, quand on a commencé à découvrir la forme de Didymos, en se disant "mais qu'est-ce que c'est que ce truc", puis apparaître Dimorphos petit à petit, semé de tant de rochers à la surface... Il était à Washington, au centre de contrôle de la Nasa, durant cette nuit décisive et se projette sur la suite, Hera, dont il est le responsable scientifique. Je ne sais pas ce qu'on a fait au pauvre Dimorphos mais à mon avis des dégâts au-delà de ce qu'on pouvait imaginer.

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Vue depuis la Terre, la collision du vaisseau DART avec l'astéroïde ... (Trust My Science)

L'impact du vaisseau spatial de la NASA sur l'astéroïde Dimorphos était la démonstration d'une technique utilisable pour défendre la Terre contre de futurs ...

Comme l’a déclaré un présentateur de la NASA sur le flux en direct de l’agence, nous pouvons conclure : « Humanité un, astéroïde zéro ». C’est pourquoi l’astronome de l’IfA Richard Wainscoat et l’astronome de l’Université de Western Ontario Robert Weryk ont obtenu des images du panache de poussière environ 13 heures après l’impact du vaisseau spatial DART sur Dimorphos. D’autres images de l’impact ont été capturées au sommet de Mauna Kea par le télescope Canada-France-Hawaii (optique/infrarouge). John Tonry, professeur à l’IfA et chercheur principal d’ATLAS, explique que d’après les dernières données l’impact du vaisseau spatial a été « assez fort pour réduire sa période orbitale de 12 heures d’environ 5 minutes. [astéroïde](https://trustmyscience.com/?s=asteroide) dans la perspective de la défense planétaire mondiale, par le biais de la mission DART. [ATLAS](https://trustmyscience.com/?s=atlas+telescope) (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System) entre la NASA et l’Université d’Hawaï est un télescope terrestre de système d’alerte précoce d’impact d’astéroïde.

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