Un nouveau virus découvert en Chine inquiète les scientifiques : le Langya, de la famille des henipavirus.
C’est un virus qui s’appelle Langya de la famille des henipavirus. Ceux-ci auraient, selon l’Organisation mondiale de la Santé, un taux de létalité qui irait de 40 à 75 %. Pour le moment, les autorités sanitaires chinoises n’ont fait aucune déclaration, précise le journaliste de France Télévisions, Arnauld Miguet.
Les autorités sanitaires taïwanaises ont fait savoir, dimanche 7 août, qu'un nouveau virus était apparu dans l'est de la Chine.
Cette propagation est courante et représente chez l’homme plus de six maladies infectieuses connues sur dix, selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), aux Etats-Unis. La plupart du temps, ces germes provoquent des maladies limitées et s’éteignent sans avoir d’impact majeur. Les conclusions de l’étude laissent à penser que des musaraignes, petits mammifères ressemblant à des taupes à moustaches, pourraient être à l’origine des contaminations. Le Monde fait le point sur ce que l’on sait de ce virus.
Le langya henipavirus a été découvert par des scientifiques taïwanais en Chine et se serait transmis de l'animal à l'homme.
Le Centre de contrôle des maladies (CDC) de Taïwan a annoncé dimanche que des mesures de surveillance du virus seront mises en place dans les prochaines semaines. Maladie transmise par un animal et découverte en Chine, la comparaison avec le coronavirus est vite établie mais ces deux virus ne sont pas comparables. Chez l’homme, le Langya provoque des symptômes tels que fièvre, fatigue, toux, perte d’appétit et douleurs musculaires. Les premières informations sur le virus ont été publiées dans le New England Journal of Medicine (NEJM) il y a quelques jours. Aujourd’hui, 75 % des maladies infectieuses émergentes de l’homme sont des zoonoses, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). https://t.co/n1CMxKR728— Prof Francois Balloux (@BallouxFrancois)
Les scientifiques supposent que la musaraigne, un petit mammifère au museau pointu, pourrait être l'animal qui a permis sa transmission à l'être humain. Les ...
Les scientifiques jugent à ce stade prématuré de se prononcer sur une éventuelle transmission interhumaine du LayV, compte tenu du faible nombre de cas. Les scientifiques supposent que la musaraigne, un petit mammifère au museau pointu, pourrait être l'animal qui a permis sa transmission à l'être humain. D'autres ont connu une altération des fonctions hépatiques et rénales, précise le rapport.
Plusieurs dizaines de personnes en Chine ont contracté un nouveau virus, baptisé Langya, d'origine animale. Les scientifiques écartent à ce stade le risque ...
Les scientifiques jugent à ce stade prématuré de se prononcer sur une éventuelle transmission interhumaine du LayV, compte tenu du faible nombre de cas. Le Langya avait été détecté pour la première fois en 2018. D’autres ont connu une altération des fonctions hépatiques et rénales, précise le rapport.
Plusieurs dizaines de personnes en Chine ont contracté un nouveau virus, baptisé Langya, d'origine animale, selon des scientifiques qui écartent à ce stade ...
D’autres ont connu une altération des fonctions hépatiques et rénales, précise le rapport. Selon des chercheurs de Chine, de Singapour et d’Australie qui ont participé à la rédaction du rapport, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les maladies associées au virus. Plusieurs dizaines de personnes en Chine ont contracté un nouveau virus, baptisé Langya, d’origine animale, selon des scientifiques qui écartent à ce stade le risque de transmission interhumaine.
Un nouvel agent pathogène, identifié dans les provinces chinoises suscite la curiosité des scientifiques. 35 personnes ont été infectées par ce virus et ...
D’après les premières informations connues, ce nouveau virus semble proche du SARS-CoV-2 (à l'origine de la Covid-19). Un test réalisé sur 25 espèces animales révèle que le virus a majoritairement été diagnostiqué chez les musaraignes. A new zoonotic virus called Langya henipavirus (LayV) has been characterised. À ce jour, il n'existe aucun vaccin capable de contrer ces virus. C'est pourquoi la situation ne semble pas alarmante, comme le souligne le professeur François Balloux de l’UCL Genetics institute sur Twitter : La plupart des patients infectés étaient âgés de 60 ans en moyenne. Les autorités sanitaires de Taïwan viennent d'annoncer la découverte d’un nouveau virus, après une étude menée par des scientifiques.
Des chercheurs ont identifié un nouveau virus chez une trentaine de personnes, de 2018 à 2021. La transmission entre hommes semble très limitée, ...
Le virus a ainsi été recherché chez les animaux des patients, dont une grande majorité sont fermiers, mais aussi sur des animaux sauvages. Le LayV fait partie de la famille des henipavirus, dont on connaît deux virus: le Hendra et le Nipah, deux zoonoses. Le premier est "rare" écrit l'Organisation Mondiale de la Santé, mais "provoque une maladie grave et souvent mortelle chez les chevaux infectés et les humains." Sur ces 35 patients, 26 seulement - âgés de 9 à 84 ans, avec une moyenne d'âge totale de 57 ans - ont été étudiés par les chercheurs car ils ne "présentaient aucun autre pathogène". Contrairement au Covid-19, la transmission de ce virus semble toutefois très limitée: les patients étudiés par les chercheurs ont été identifiés entre fin 2018 et mai 2021. Les malades présentent différents symptômes: de la fièvre, des dysfonctionnements du foie ou encore des nausées. Ils semblent avoir été contaminés par des animaux.
Plusieurs dizaines de personnes en Chine ont contracté un nouveau virus, baptisé Langya, d'origine animale, selon des scientifiques qui écartent à ce stade ...