On découvre comment l'extraterrestre guerrier a affronté une tribu Comanche dans le préquel « Prey », disponible sur Disney+ ce vendredi.
Instructif sans être didactique, ce préquel possède des atouts pour séduire à la fois les amoureux de SF et toute personne ayant envie d’en savoir plus sur les Comanches. C’est en 1719 dans une tribu Comanche que l’extraterrestre guerrier aux dents acérées et aux dreadlocks s’est attaqué pour la première fois au genre humain. « Prey était aussi une façon de rendre hommage aux Comanches, insiste Dan Trachtenberg, et de mettre en avant leur civilisation.
Disney+ met en ligne, ce 5 août le film prequel de la saga Predator. Une franche réussite à laquelle on ne s'attendait pas. Êtes-vous Prey pour la bagarre ?
mauvaises. Prey arrive alors à redonner à celle-ci de la fraîcheur et de l'intérêt, haut la main. Aussi, la réussite de Prey doit beaucoup à son héroïne et actrice principale, charismatique à souhait. Prey raconte la toute première visite sur Terre de la créature douée pour la chasse. En 1719, dans une tribu de Comanches (un peuple d'autochtones d'Amérique), bien avant l'arrivée des Européens, la jeune Naru veut à tout prix s'élever au rang de guerrière du village. Vous l'aurez compris, le film est donc un préquel de Predator, le film de John McTiernan sorti en 1987 au cinéma. Le Major Alan "Dutch" Schaefer (incarné par Arnold Schwarzenegger) n'était pas encore né. Le réalisateur Dan Trachtenberg offre aux abonnés les plus âgés de la plateforme de streaming (attention, ce film est à réserver à un public averti) un véritable film d'action, où jamais on ne laisse aux spectateurs le temps de s'ennuyer. À tout moment le chasseur peut devenir la proie. Le film Predator se concentrait sur une folle tension et une atmosphère pesante, et Prey marche clairement dans ses pas.
Ce reboot Disney+ de la franchise d'action culte est un retour aux sources du mythe Predator. Et, en même temps, un chouette survival en terre inconnue.
C’est à la fois un hommage direct au premier film sorti en 1987 et, en même temps, un spin-off de qualité supérieure qui trouve sa propre identité. Il s’agit d’une version primitive de Predator dans laquelle les forces commandos américaines sont remplacées par les forces comanches amérindiennes. Il faut y voir ici plus qu’un clin d’œil culturel ou un divertissement renversée… Mais bel et bien un geste politique fort. Imaginez que vous adorez un film depuis l’enfance, que vous avez usé la VHS puis que vous montriez le DVD à tous vos potes le mercredi après-midi tous volets fermés. Puis, un gros studio débarque, prend votre film adoré, le passe à la moulinette artistique avant de le sacrifier sur l’hôtel du bénéfice. Oui, l’histoire est connue. Oui, c’est le lot d’un paquet d’œuvres cultes devenues aujourd’hui des franchises essorées. Les exemples sont légions. Et Prey, nouvel épisode de la saga Predator, échappe un peu à cette triste règle. C’est un petit blockbuster qui prend son temps, très contemplatif au début, qui se mue en un spectacle sauvage rongé jusqu’à l’os. Sans fioriture, sans gras. En 2005, dans Batman Begins, on assistait à la naissance d’un super-héros culte sans le savoir. Avant de savoir que l’homme sans nom s’appelle Bruce Wayne et qu’il a quitté sa ville natale, Gotham. Pigé, il va devenir Batman en enfilant le fameux costume de L’Homme chauve-souris. Les dix premières minutes de films ont plus l’air d’une relecture du Dernier des Mohicans que d’un match à mort en pleine jungle avec l’alien invisible.
Tout au long du film, le Predator massacre un à un les personnages dont compagnons chasseurs de Naru. Il tue aussi les commerçants français qui ont capturé Naru ...
Le Predator ne la voit alors plus comme une menace et elle peut enfin le prendre par surprise. Elle s’est peinte du sang vert brillant de la bête. Midthunder a excellé en Naru dans Prey. Elle réussit à garder les téléspectateurs accrochés à l’écran jusqu’à la fin du film. Naru n’est pas encore tirée d’affaires, mais elle a découvert deux des faiblesses du Predator. Ce monstre n’attaque que ceux qu’il perçoit comme une menace et il utilise un mécanisme de tir intégré dans son casque. Prey se déroule en Amérique du Nord au début des années 1700. Elle utilise alors ses connaissances de chasse pour le piéger en utilisant un commerçant français qu’elle a kidnappé comme appât. Dans Prey, ses talents de chasseuse ont permis à Naru de mettre fin à la vie du Predator.
Dans «Prey», le monstrueux extraterrestre lancé dans les années 1980 face à Schwarzenegger affronte des Comanches au XVIIIe siècle.
Avec une pratique de l’armement, le tir à l’arc de style comanche, les lances, les tomahawks. Le film s’est donc fait à la dure. Enfin, Trachtenberg met à profit les magnifiques décors naturels de l’Alberta, au Canada, où a été tourné le film, lors de superbes séquences, qu’elles soient méditatives ou spectaculaires.
Ce vendredi arrive sur Disney+ Prey, film où le monstre mythique du cinéma américain, le Predator, affronte une tribu Comanche au 18e siècle.
Dan Trachtenberg : « L'une des choses que nous voulions faire dans ce film était de faire ressembler davantage le Predator à une créature. Même si j’adore le design du Predator original, je voulais vraiment que le nôtre ait l'air beaucoup plus extraterrestre et un peu plus effrayant. Je voulais davantage le faire ressembler à une créature. Il y avait un équilibre très délicat à trouver pour que ce film donne l'impression de se dérouler 300 ans avant l'original, mais aussi qu'il soit très avancé technologiquement. En changeant de perspective, en changeant d’époque, nous avons l'occasion de le voir dans un environnement plus ancien et plus traditionnel, ce qui renverse un peu les rôles et nous fait nous-mêmes nous sentir indigènes puisqu’on n’a plus nos points de repère et nos habituelles références au monde moderne. Je suis moi-même Comanche et Amérindienne, et je n'aurais jamais pensé que je verrais un jour ma culture être intégrée dans un des opus de Predator. » Réalié par John McTierman, le premier film Predator de 1987, avec Arnold Schwarzenegger, a rapidement gagné une aura de film culte avec cet extra-terrestre auto-proclamé meilleur chasseur de la galaxie. Or la proie qu’elle traque en ce moment n’est autre qu’un prédateur extraterrestre particulièrement vindicatif et évolué, doté d’un arsenal de pointe des plus sophistiqués. Une confrontation aussi perverse que terrifiante s’engage bientôt entre les deux adversaires...
Ce vendredi arrive sur Disney+ Prey, film où le monstre mythique du cinéma américain, le Predator, affronte une tribu Comanche au 18e siècle.
Dan Trachtenberg : « L'une des choses que nous voulions faire dans ce film était de faire ressembler davantage le Predator à une créature. Même si j’adore le design du Predator original, je voulais vraiment que le nôtre ait l'air beaucoup plus extraterrestre et un peu plus effrayant. Je voulais davantage le faire ressembler à une créature. Il y avait un équilibre très délicat à trouver pour que ce film donne l'impression de se dérouler 300 ans avant l'original, mais aussi qu'il soit très avancé technologiquement. En changeant de perspective, en changeant d’époque, nous avons l'occasion de le voir dans un environnement plus ancien et plus traditionnel, ce qui renverse un peu les rôles et nous fait nous-mêmes nous sentir indigènes puisqu’on n’a plus nos points de repère et nos habituelles références au monde moderne. Je suis moi-même Comanche et Amérindienne, et je n'aurais jamais pensé que je verrais un jour ma culture être intégrée dans un des opus de Predator. » Réalié par John McTierman, le premier film Predator de 1987, avec Arnold Schwarzenegger, a rapidement gagné une aura de film culte avec cet extra-terrestre auto-proclamé meilleur chasseur de la galaxie. Or la proie qu’elle traque en ce moment n’est autre qu’un prédateur extraterrestre particulièrement vindicatif et évolué, doté d’un arsenal de pointe des plus sophistiqués. Une confrontation aussi perverse que terrifiante s’engage bientôt entre les deux adversaires...
Avec « Prey », disponible dès le 5 août, Disney+ renouvelle joliment la franchise « Predator », vingt-cinq ans après sa naissance au cinéma.
Mais en développant une des idées phares des « Predator » : ce sont des chasseurs pour qui la traque représente une sorte de rite pour devenir un vrai guerrier autant qu’un sport. Mais Disney, qui a mis la main sur la Fox, compte bien rentabiliser son achat, et ça passe par la réactivation de perles du catalogue, dont « Predator ». C’est à Dan Trachtenberg, le réalisateur de « 10 Cloverfield Lane », qu’a été confiée la mission de remettre sur la piste le monstre extraterrestre. Un projet qui pour James Cameron, alors en pleine écriture d’un « Alien 5 » mort-né, « tuait la crédibilité de la franchise ».
Jouer peut-il être source d'inspiration ? C'est en tout cas vrai pour le réalisateur du film Prey, dernier volet de la saga Predator, qui a trouvé sa ...
- Sarah Schachner (compositrice de Prey) Prey était donc particulièrement attendu par les abonnés à la plate-forme Disney+ et les premiers avis de la presse sont pour le moins enthousiastes. Qui a fait ça ?" La réponse est Sarah Schachner. Vous l'écouterez beaucoup à l'avenir, je vous le promets…
En propulsant l'action au XVIIIe siècle, en terres comanches, Dan Trachtenberg (10 Cloverfield Lane) offre une seconde jeunesse à la saga inaugurée en 1987.
Pour cette rafraîchissante déclinaison, le bras-de-fer éternel entre un alien taiseux, épris de chasse, et quelques irréductibles humains s'invite en 1719, dans les étendues de l'Amérique du Nord. Naru (Amber Midthunder), une jeune Comanche, arrive à l'âge de choisir sa voie. Trop «monde d'avant», trop éculées. À rebours du presque parodique The Predator (2018), le cinquième film de cette série d'action-science-fiction rebrousse chemin. Il lève le pied, change d'air, se coiffe d'un nouveau titre, Prey (la proie) et emballe le tout sous la forme d'une préquelle historique on-ne-peut-plus sérieuse, antérieure de plus de deux siècles au premier volet.
Disponible ce 5 août sur Disney+, le thriller Prey de Dan Trachtenberg a un lien étroit avec la francise Predator. On vous explique lequel.
Cette chronologie vient percuter l’introduction du film originel, une courte séquence dans laquelle une partie du vaisseau du Predator s’écrase sur Terre, sans repère chronologique. A noter que le résumé du film précise même que l’action se déroule "il y a trois siècles". Que ce soit avec le film original sorti en 1987 avec Arnold Schwarzenegger, Predator 2, les deux films Alien vs Predator ou les deux "nouvelles" productions datées de 2010 et 2018, la saga ne s’était jamais aventurée dans le passé. Jusqu’à aujourd’hui. Comme indiqué, Prey suit en effet une jeune Comanche chargée de protéger sa tribu et qui fait face à notre alien géant. Les comanches ayant connu leur apogée au 19ème siècle, on peut donc déduire que l’action du film se déroule au moins 200 ans avant le Predator initial.
Prey marque le grand retour de Predator et s'impose d'emblée comme le meilleur film de la franchise depuis très longtemps. Secrets de tournage.
Au départ, on voulait juste annoncer le titre et simplement expliquer que c’était un film sur une jeune Comanche qui va chasser dans les bois pour prouver ses capacités. On ne voulait révéler que bien plus tard que le film était lié à Predator. Je pensais sortir dans un premier temps une bande-annonce très orientée sur la chasse et le récit initiatique, sans aucun lien avec Predator, et en montrer une autre, bien plus tard, qui inclurait le plan dans lequel l’ours est soulevé vers le ciel et que son sang coule, révélant la silhouette du Predator en dessous de lui. Dan Trachtenberg : J’ai beaucoup d’idées qui pourraient être très chouettes. Dan Trachtenberg : Dès le départ, je savais que j’avais envie que ce soit une « underdog story », un film autour d'un protagoniste sous-estimé. Je voulais qu’on se concentre davantage sur les personnages. Dan Trachtenberg : Parce qu’on voulait garder la surprise le plus longtemps possible, et qu’on voulait que le film surprenne les gens. Mais ça aurait été un peu abusé. L’influence inconsciente du premier film sur moi est si forte que parfois, sur le tournage, j’avais une idée de plan et j’en parlais à l’équipe, et ils me regardaient en me disant « mais c’est un plan du premier Predator, ça ! ». On a eu plein d’idées d’easter eggs qu’on a abandonné. Ça aurait nuit à notre intention initiale, qui était de raconter une toute autre histoire en adoptant une structure qui se rapprocherait de celle du premier Predator. Dan Trachtenberg : Totalement. On voulait revenir aux fondamentaux, tout en proposant quelque-chose de totalement nouveau.
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Il est possible d’imaginer que l’un des aliens va récupérer l’arme lors d’un nouvel affrontement. L’un des détails répond à l’un des mystères de Predator 2. Après avoir échappé aux Canadiens - et accessoirement au Predator - , l’héroïne Naru ( Amber Midthunder) revient sur leur camp le lendemain.
Avec Prey, le Predator se refait une jeunesse en se frottant à des Amérindiens sur Disney+. Critique vidéo et interview. A Ecran Large, on adore la saga ...
- Predator : après le spin-off Prey, Disney espère réaliser plein de films pour la franchise Direction donc Disney+ avec ce spin-off Prey, qui choisit le postulat revigorant de catapulter son alien chasseur en plein XVIIIe siècle. Au coeur d'une Amérique où Amérindiens et colons s'affrontent, la jeune Comanche Naru décide de faire ses preuves en tant que guerrière, avant de découvrir l'existence du prédateur ultime. - Prey : les premiers avis sur le prequel de Predator sont tombés
Prey, le prequel du film culte Predator, nous plonge au cœur du XVIIIe siècle. Mais un autre film de la super saga Predator l'avait déjà annoncé.
Pas de chance, un Predator a également choisi de se jeter dans la mêlée, et de défendre le capitaine pour pouvoir ensuite se battre contre lui. 1717. L'un des colons blessés finit par donner son arme à Naru, et ce n'est qu'à la fin du film qu'on y découvre les mêmes inscriptions. On y découvre que Raphael Adolini a été un capitaine de navire pirate, qui a dû faire face à une mutinerie à cause d'une caisse d'or volée. Si cette idée a peut-être des allures de surprise pour certains, la franchise Predator a pourtant très vite précisé que le film originel de John McTiernan ne représentait pas la première interaction de l'extraterrestre avec des humains. Les créateurs de Prey ont donc puisé dans les extensions de l'univers Predator, quitte à potentiellement perturber le canon. Pour autant, Prey s'est clairement amusé à jouer avec certains easter eggs de la saga, malgré leurs grandes différences temporelles.
Vous suivez probablement avec assiduité l'actu ciné et séries mais dans le cas contraire, sachez que Prey, qui est un préquel à la saga Predator, est.
L’équipe de PREY s’est engagée à dresser le plus précisément possible le portrait de la nation Comanche, dans un authentique respect des peuples autochtones qui la composent. Aussi, avant de vous y plonger, voici un récapitulatif du casting et du synopsis. Via le canal Star, cela va de soi, compte tenu de la violence, ultra-présente à l’écran. Produit par 20th Century Studios, ce film exclusif à la plateforme en question a déjà obtenu d’excellentes critiques, de la part des médias internationaux.