Les Américains auraient utilisé le « Flying Ginsu » (Hellfire R9X), un missile secret équipé de lames en forme de rasoir, pour éliminer le chef d'Al-Qaïda.
L’intérieur du véhicule, dont ses occupants, avait été déchiqueté. Mais l’avant et l’arrière de la voiture semblaient complètement intacts. La mort d’Ayman al-Zawahiri, l’un des terroristes les plus recherchés au monde et pour lequel les États-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver, a été annoncée lundi en direct à la télévision par le président américain Joe Biden. Des membres de la famille du dirigeant d’Al-Qaïda étaient présents dans la maison, mais « n’ont délibérément pas été ciblés et n’ont pas été blessés », a ajouté ce responsable.
L'arme, dont l'armée américaine n'a pas reconnu publiquement l'existence, est d'une extrême précision. Dotée de 6 lames, elle permet de tuer une cible sans ...
Avant la frappe de Kaboul dimanche, le Hellfire R9X a été identifié de manière quasi-certaines à deux reprises. Le déploiement de cette "bombe ninja" nécessite cependant d'importantes capacités de renseignement. À la charge de l'impact viennent s'ajouter les six lames dont est équipé le missile, qui se déploient à la dernière seconde. Le président américain souhaitait à tout prix que la famille du chef d'Al-Qaïda, qui se trouvait non loin, soit épargnée. Et comme l'ajoute le Wall Street Journal, le "flying ginsu" souhaite venir répondre à un constat. La létalité de cette arme, dont l'existence n'a jamais été confirmée publiquement, repose d'abord sur ses 45kg de métal. Lancé à toute vitesse, le R9X peut traverser voitures et bâtiments, et bien sûr êtres humains.
Ayman al-Zawahiri, le chef d'Al-Qaida, a été tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan suite à une opération militaire menée par les Américains.
Le leader d'Al-Qaida a été tué par un drone américain ce week-end, alors qu'il sortait sur son balcon à Kaboul.
L’intérieur du véhicule, dont ses occupants, avait été déchiqueté. Mais l’avant et l’arrière de la voiture semblaient complètement intacts. L’utilisation du R9X n’a jamais été officiellement reconnue par le Pentagone ou la CIA, les deux entités américaines responsables des assassinats ciblés de leaders extrémistes. Son existence avait été évoquée pour la première fois en mars 2017, quand un haut dirigeant d’Al-Qaida, Abu al-Khayr al-Masri, avait été tué par une frappe de drone alors qu’il se déplaçait dans une voiture en Syrie. Les photos à l’époque montraient un large trou à travers le toit de la voiture. Le chef d’Al-Qaida, Ayman al-Zawahiri, a été tué dans la nuit de samedi à dimanche 31 juillet, lorsque deux missiles ont frappé sa maison à Kaboul. Mais le bâtiment ne porte pas de traces d’explosion et personne n’a été blessé dans l’opération, selon les responsables américains. Deux éléments qui laissent penser que les Américains ont fait usage du Hellfire R9X, un missile équipé de six lames en forme de rasoir, qui tranche à travers sa cible mais n’explose pas.
Développée par la CIA et le Pentagone, l'arme secrète a été tirée depuis un drone pour éliminer le chef d'Al-Qaïda, le 1er août à Kaboul.
Aucune autre victime n'est connue, et, sur place, la maison visée ne présente pas de traces d'explosion. Ce dernier indice ne laisse guère de doute : ce sont des missiles Hellfire R9X qui ont été utilisés, c'est-à-dire une version dépourvue de charge explosive, laquelle est remplacée par des lames qui se déploient avant l'impact pour éliminer la cible. Cette arme secrète a été développée par la CIA et le Pe... Développée par la CIA et le Pentagone, l’arme secrète a été tirée depuis un drone pour éliminer le chef d’Al-Qaïda, sur sa terrasse à Kaboul.Par
Ayman al-Zawahiri, chef d'al-Qaida, a été tué par un tir ultraprécis de drone. Une opération possible grâce au missile Hellfire R9X «flying ginsu».
Celles-ci se déploient juste avant l’impact, de façon à «découper» la cible, sans aucun effet de souffle. L’arme se serait grandement inspirée des étoiles de lancer, communément utilisées par les ninjas. Le tir a été millimétré. Ayman Al-Zawahiri, chef du groupe terroriste al-Qaida, a été tué par une frappe de drone américain, dans la nuit de samedi à dimanche, à Kaboul (Afghanistan). Il a été atteint alors qu’il sortait prendre l’air sur le balcon d’une maison, en plein quartier résidentiel.
Ayman al-Zawahiri, chef d'Al-Qaïda, aurait été tué par un missile jamais reconnu officiellement par le Pentagone ou la CIA : le Hellfire R9X.
Ayman al-Zawahiri aurait donc été tué par ce missile Hellfire R9X mais il n'en serait pas la seule victime. La victime se retrouve donc coupée en morceaux, en plus d'être écrasée par le missile, souligne BFMTV. "La frappe a finalement été menée (...) par un aéronef sans pilote.
Washington aurait utilisé une « bombe ninja », dépourvue de charge explosive mais équipée de six lames qui se déploient avant l'impact pour découper sa ...
L’intérieur du véhicule et ses occupants avaient été déchiquetés, mais l’avant et l’arrière de la voiture semblaient complètement intacts. Le R9X, également appelé la « bombe ninja », aurait été développé sous l’administration Obama et serait dépourvu de charge explosive. Si les responsables américains ont bien évoqué l’utilisation de « missiles Hellfire », ces derniers – Hellfire AGM-114 précisément – sont connus pour leurs puissantes explosions et, souvent, les dommages collatéraux qu’ils engendraient. Autant d’indices qui pointent vers l’utilisation d’un missile secret, qui aurait été impliqué dans d’autres assassinats ciblés de leaders extrémistes mais dont le Pentagone n’a jamais confirmé l’utilisation. Des membres de sa famille étaient présents dans la maison mais « n’ont délibérément pas été ciblés et n’ont pas été blessés », a-t-on ajouté. Des photos montrent des fenêtres soufflées sur un étage, mais le reste du bâtiment, dont les fenêtres aux autres étages, est toujours en place. Le chef d’Al-Qaida avait été repéré « à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché » par la frappe, a ajouté le responsable américain. Le bâtiment ne porte pas de traces d’explosion et personne n’a été blessé dans l’opération, selon les responsables américains.