En 2014, des fans du chef-d'œuvre de Sergio Leone se sont mis en tête de restaurer le site du duel final. Un projet un peu fou raconté dans un documentaire ...
Comme en France, où vous pouvez toujours effectuer le « Ch’ti tour » de Bergues, ou même en Belgique, où l’appli Wallywood vous permet de les visiter, le potentiel économique des lieux de tournage est de mieux en mieux compris. Pour toute personne qui aime un tant soit peu le cinéma, le cimetière de Sad Hill est le lieu de l’apogée de l’un des chefs-d’œuvre de Sergio Leone, « Le bon, la brute et le truand », réalisé en 1966 et qui n’a pas pris une ride. Une fois le tournage terminé, Sergio et son équipe ont quitté les lieux pour ne plus jamais y revenir, abandonnant tous les éléments de décor sur place.
Clint Eastwood fait face à Lee Van Cleef dans "Le Bon, la brute et le truand". Avez-vous remarqué qu'il a un doigt coupé dans le film ?
En vérité, Lee Van Cleef s'est sectionné une phalange de manière peu glorieuse. Il ne s'agit pas non plus d'une blessure faite durant le tournage. Chacun s'écarte, s'observe, gros plans sur les regards, et au final, celui qui dégaine le plus vite l'emporte ! Ce détail semble néanmoins avoir marqué certains esprits puisque dans le film coréen Le Bon, la brute et le cinglé (2008), qui rend homme au film de Sergio Leone, "la brute" a également un doigt sectionné. Mais en pleine guerre de Sécession, leur traversée ne sera pas aisée. L'année suivante, Sergio Leone réalise Et pour quelques dollars de plus (1965). Eastwood apparaît cette fois aux côtés de l'acteur Lee Van Cleef, qui vivait lui une période compliquée à cette époque. C'est grâce à sa rencontre avec le réalisateur que le comédien va totalement relancer sa carrière. Et cela se confirme d'abord avec Le Bon, la brute et le truand (1966), dans lequel Sergio Leone lui offre le rôle du terrible Sentenza.
Le western culte de Sergio Leone est en une de Première Classics n°2. Nous en partageons un extrait pour patienter jusqu'à sa rediffusion sur France 3.
Il débarque finalement à Rome avec tous les gros pontes de la United Artists. Au lieu des les inviter dans une salle privée, je les amène au Supercinema, la plus grande salle de cinéma de Rome. J’ordonne au directeur du cinéma de réserver impérativement six sièges, et d’utiliser la police pour faire de la place si besoin est. C’est littéralement trois fois plus que ce qu’espérait le producteur Alberto Grimaldi. Ils me répondent “d’accord” et on part signer le contrat au Grand Hotel. Et là évidemment, au moment de signer, la première question est : “Quel sera le prochain film ?” Sergio Leone est pris de court. La voici à (re)lire, pour tous connaître des coulisses de ce western, avant de le revoir ce soir. « J’étais ami avec presque tous les gens de la United Artists et, en voyant le succès du de Et pour quelques dollars de plus, j’ai appelé Ilya Lopert, le vice-président d’United Artists, qui se trouvait à Paris. Je lui ai dit : “Viens à Rome, le film que je viens de faire avec Sergio Leone est un triomphe.” Il se fait prier, alors je lui dit que s’il ne vient pas, je vais être obligé d’appeler la Paramount et Warner Bros, (je m’occupais des ventes à l’étranger), et que si quelqu’un achetait le film, et qu’il devenait un succès aux Etats-Unis, ce qui était inévitable, il se ferait virer pour avoir laissé les dollars lui passer sous le nez. Il y joue le bon, Eli Wallach le truand et Lee Van Cleef la brute épaisse qui n’a aucun scrupule. Le maître du western nous livre ici le plus gros succès de sa trilogie dite du "dollar". Celle-ci est composée de deux autres films : Et pour quelques dollars de plus et Pour une poignée de dollars assimilés à celui-ci en raison de nombreux points communs dans leur scénario. Dévoilés précédemment sur France 3, ils laissent ce soir leur place au film le plus populaire de la "saga".
Dans "Le Bon, la Brute et le Truand", Eli Wallach livre sans doute le rôle de sa vie, sous les traits de Tuco. Un des personnages les plus culte du 7e Art, ...
Toutes ses déambulations dans le magasin, son passage en revue des différentes armes proposées par le vendeur, et même l'idée de mettre le panneau du magasin dans la bouche de l'armurier, viennent d'Eli Wallach, qui improvisa. Il improvise une des plus fameuses répliques de Tuco, lorsqu'il est surpris dans son bain par un vieil ennemi qui a des comptes à régler avec lui. Lorsqu'il a su ce qu'il allait faire, Eli Wallach a sollicité Henry Hathaway, avec qui il avait tourné deux films, pour choisir le chapeau de paille que portera Tuco tout au long du film, mais aussi ses genouillères en cuir, portées au Mexique pour se protéger des broussailles. Vous voulez bien en voir un passage ?" Et quand j'ai vu ce qu'ils ont fait de son nom au générique d' Et pour quelques dollars de plus, je me suis dit : "ce type a le sens de l'humour". Quoi qu'il en soit, j'ai rencontré Sergio, qui ne parlait pas un mot d'anglais. Il m'a dit, en français : "J'aimerais que vous tourniez dans mon film. - Je n'ai jamais entendu parler de westerns italiens, ai-je rétorqué. Et pourquoi pas une pizza hawaïenne ?"
Le chef d'oeuvre du western spaghetti laisse notre chroniqueur sur sa faim...
- 21h10 - 21h10 Western italien de Sergio Leone (1967). Avec Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef. 2h58.
Ce lundi 1er août, France 3 diffuse à partir de 21h10, un classique du western spaghetti : Le Bon, la brute et le truand avec Clint Eastwood dans le rôle ...
En 2015, soit 50 ans après le tournage de Sergio Leone, des passionnés de l'Association culturelle Sad Hill décident de se retrousser les manches pour redonner vie à ce décor mythique, quelque part dans la vallée de la province de Castille. Il leur aura fallu pas moins de 3 ans et une campagne participative (proposant aux internautes de parrainer une tombe) pour reconstruire le cimetière à l’identique. Depuis, les visiteurs et les demandes de parrainage de tombes ne cessent d'affluer. La légende n’est définitivement pas enterrée ! Le cimetière dont on entend parler tout au long du film est lui aussi quelque part un personnage essentiel de l’intrigue. Son décor, planté en plein désert espagnol dans les années 60, avait mobilisé des centaines d’artisans et d’ouvriers du cru pour sa réalisation. Le cimetière, baptisé Sad Hill, que l’on voit dans la scène finale du duel entre Clint Eastwood (le bon), Lee Van Cleef (la brute) et Eli Wallach (le truand) compte plus de 5 000 tombes. En 1966, à la fin du tournage, ce décor funèbre avait été laissé l'abandon. Mais 50 ans plus tard, une bande d’irréductibles a décidé de lui redonner vie pour le plus grand bonheur des fans du célèbre western.
Deux chefs-d'œuvre absolus, «Le Bon, la Brute et le Truand» avec Clint Eastwood et «Vol au-dessus d'un nid de coucou» avec Jack Nicholson, l'indémodable ...
Deux chefs-d’œuvre absolus, «Le Bon, la Brute et le Truand» avec Clint Eastwood et «Vol au-dessus d’un nid de coucou» avec Jack Nicholson, l’indémodable — et irréductible — Astérix dans son aventure égyptienne, un documentaire sur «Dirty Dancing»... Voici nos suggestions pour votre soirée télé. Programme TV du lundi 1er aout : «Le Bon, la Brute et le Truand», «Astérix et Cléopâtre»... notre sélection Dans la rubrique
Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le bon, la brute et le truand. Une trilogie signée Sergio Leone, dont France 3 diffuse le ...
Joe (le blondin) livre régulièrement à la justice son copain Tuco (le truand), dont la tête est mise à prix, puis empoche la prime et délivre son complice. Le sergent Setenza (la brute) abat, avec un égal sang-froid, l'homme qu'il devait tuer moyennant récompense, et celui qui l'avait mandaté pour cette exécution. Après s'être séparés, Tuco et Joe reforment leur association pour s'emparer d'un fabuleux butin. Modèle du genre appelé le "western spaghetti", "Le bon, la brute et le truand" est aussi connu pour sa bande originale signée Ennio Morricone, devenu un grand classique pour illustrer depuis des décennies des scènes d'affrontement.
La trilogie du dollar s'achève avec « Le Bon, la brute et le truand » dans une apothéose de bruit et de douleur, contant un épisode de la guerre de Sécession vu à travers les aventures de trois hors-la-loi qui cherchent un trésor volé. Sergio Leone en a ...
Une histoire de l’Ouest américain devenue un mythe, grâce également à la sublime musique de Ennio Morricone. Tout est pensé tel un western américain, avec la touche d’humour, parfois macabre, qu’est la signature de Sergio Leone. L’un sait que le coffre est dans un cimetière, un autre ne connaît que le nom inscrit sur la pierre tombale, un troisième va se mettre en travers de leur route.
La rediffusion de l'indémodable film de Sergio Leone permet à France 3 de se hisser sur le podium juste derrière Camping Paradis (TF1) et la série ...