Lady Gaga

Si Lady Gaga a fait chavirer le coeur de Bradley Cooper dans A Star is born, dans la vraie vie, c'est à un certain Michael Polansky qu'elle chante la ...

Loin de l'univers du show business que côtoie sa dulcinée, Michael Polansky garde donc les pieds sur terre. Si ses premiers pas au cinéma consistaient à doubler ou jouer son propre rôle, Lady Gaga n'en est plus au même stade. Quelques mois plus tard, lors d'une interview pour The Hollywood Reporter, l'artiste revenait sur le kidnapping de ses chiens et en profitait pour faire part de tout son amour à son homme : "Mes chiens et l'homme que j'aime sont toute ma vie." Le beau gosse est l'un des co-créateurs de la Fondation Parker, soutenant les efforts philanthropiques dans les domaines des sciences de la vie, de la santé publique mondiale, de l'engagement civique et des arts. On ne présente plus Lady Gaga. Depuis que Stefani Germanotta, de son vrai nom, s'est fait entendre pour la toute première fois grâce à ses titres Just Dance et Poker Face. Depuis, rien ne semble l'arrêter. Pas même quelques pépins de santé rencontrés en cours de route. Lady Gaga au photocall de la 64ème édition des Grammy Awards au MGM Grand Garden à Las Vegas le 3 avril 2022.

Dans l'arène de Saint-Denis, la superstar américaine a donné, dimanche 24 juillet, un spectacle total conçu à partir de son album « Chromatica ».

A 36 ans, Stefani Germanotta ne s’abandonne pas encore à la nostalgie de son répertoire, et c’est tout à son honneur. Et ce qui pouvait sembler répétitif à l’écoute du disque ne l’est plus sur scène grâce à un spectacle que l’on qualifiera de total : il n’associe pas moins de seize danseurs – pour entourer, porter ou dévêtir la reine de la soirée –, cinq musiciens – dont des guitaristes qui semblent droit sortis du Hellfest –, de la vidéo, et évidemment d’incessants changements de tenues. Elle voulait alors faire valoir ses qualités de songwriter, capable d’œuvrer dans le classicisme pop, voire country, et ne plus se laisser enfermer sur les pistes de danse. Ce n’est sans doute pas l’avis de l’intéressée puisqu’elle a choisi de défendre la quasi-intégralité de ce disque, en reprenant son découpage opératique. Les préludes orchestraux permettent ainsi de passer d’un tableau à l’autre, avec quatre actes précédés d’un prélude et conclus par un finale. Huit ans, c’était bien long et l’excitation est à son comble quand la silhouette de la star, puis son visage apparaissent en noir et blanc dans un film qui la campe déjà dans le rôle qu’elle s’est assigné pour sa tournée « The Chromatica Ball » : celui d’une héroïne de dark fantasy. Les « petits monstres » n’avaient donc pas revu le phénomène en France – ce qui, pour elle, signifie la capitale – depuis son passage dans ce même Bercy en 2014.

Deux fois repoussée, la tournée de la chanteuse américaine s'arrêtait ce dimanche à Paris. Un spectacle titanesque, joué devant 76 000 fans au Stade de ...

Et qu’à 36 ans, la star de la pop en avait encore sous le pied. Jusqu’à mettre littéralement le feu à la scène pour un rappel tout en voix sur « Hold My Hand », dernier titre en date de l’artiste et bande originale de « Top Gun : Maverick ». Un au revoir intense… avant un ultime retour sur scène. Car alors que la lumière est rallumée et que le Stade de France commence à se vider, Gaga revient, main en l’air, pour saluer ses « petits monstres ». « I love you Paris, je vous adore », clamait-elle pendant le show. Dès le début se succèdent « Bad Romance », « Just Dance » et « Poker Face ». Puis un premier changement de costume. « C’est dingue, elle chante sans faire de playback, elle danse parfaitement et elle emporte tout le monde avec elle », applaudit Agathe, notre voisine, d’une vingtaine d’années. Plantée dans une espèce de cocon, au beau milieu d’un décor en fausse pierre brute, Lady Gaga débarque enfin devant ses « petits monstres », comme elle les appelle, en français dans le texte.