Draghi

Le président italien Sergio Mattarella a refusé la démission du Premier ministre Mario Draghi, a annoncé jeudi soir la présidence de la République dans un ...

Démission refusée par le président italien, Sergio Mattarella. Plus tôt, les sénateurs du Mouvement 5 Étoiles (M5S, antisystème), membre de la coalition au ...

Il était en effet arrivé aux affaires début 2021 pour constituer une coalition d'"unité nationale" susceptible de surmonter l'urgence pandémique et la crise économique qui s'est ensuivie. Une démission que le président italien a refusée. L'incertitude régnant sur l'avenir du gouvernement Draghi n'a pas manqué de causer des turbulences sur les marchés : la Bourse de Milan chutait de plus de 3% jeudi après-midi et le coût de la dette de l'Italie est reparti à la hausse, signe de la nervosité ambiante. "Le M5S s'écroule dans les sondages et a besoin de récupérer de la visibilité (...). Il veut être au centre de l'attention", a expliqué à l'AFP Lorenzo Codogno, ancien économiste en chef du Trésor italien et professeur invité à la London School of Economics. "Il faut répondre au malaise social qui augmente de manière claire et décidée. Les irresponsables, ce n'est pas nous, ce sont ceux qui ne donnent pas de réponse au pays", a justifié Mariolina Castellone, cheffe des sénateurs du M5S. "Aujourd'hui, nous ne participons pas au vote de ce décret-loi car nous ne partageons ni une de ses dispositions", celle concernant l'incinérateur à Rome, "ni la méthode" de son adoption, a-t-elle ajouté. "Le président de la République n'a pas accepté la démission du président du Conseil et l'a invité à se présenter au parlement (...) afin qu'ait lieu une évaluation de la situation", a annoncé jeudi soir la présidence.

Le Premier ministre italien Mario Draghi pourrait démissionner alors que des sénateurs de la coalition au pouvoir ont refusé de participer au vote de ...

Le Premier ministre italien Mario Draghi, affaibli par la défection d'un parti de sa coalition, a présenté jeudi soir sa démission, aussitôt refusée par le ...

L’incertitude régnant sur l’avenir du gouvernement Draghi n’a pas manqué de causer des turbulences sur les marchés: la Bourse de Milan a chuté de plus de 3% jeudi et le coût de la dette de l’Italie est reparti à la hausse, signe de la nervosité ambiante. «Le M5S s’écroule dans les sondages et a besoin de récupérer de la visibilité (...). Il veut être au centre de l’attention», a expliqué à l’AFP Lorenzo Codogno, ancien économiste en chef du Trésor italien et professeur invité à la London School of Economics. Le chef du Parti démocrate, l’un des principaux membres de la coalition, s’est aussitôt réjoui sur Twitter, s’engageant à «travailler pour que le parlement confirme sa confiance au gouvernement Draghi et que l’Italie sorte le plus rapidement possible de la chute en vrille dans laquelle elle est tombée ces dernières heures» Hormis le parti Fratelli d’Italia (extrême droite), les principales formations représentées au parlement sont entrées dans la coalition, du centre-gauche (Parti démocrate, Italia Viva) à la Ligue (extrême droite, anti-immigration), en passant par le parti de Silvio Berlusconi Forza Italia (centre droit), et le Mouvement 5 Etoiles. Le texte est passé. Toutefois sans le soutien des M5S, M. Draghi considère que son gouvernement devient «politique» et estime n’avoir pas été mandaté pour conduire un cabinet de cette nature, alors même qu’il n’a pas besoin de leurs voix, ni à la Chambre des députés, ni au Sénat. «Le président de la République n’a pas accepté la démission du président du Conseil et l’a invité à se présenter au parlement (...) afin qu’ait lieu une évaluation de la situation», a annoncé jeudi soir la présidence.

Le Premier ministre italien Mario Draghi, affaibli par la décision du Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème), membre de sa coalition, de boycotter un vote ...

L'incertitude régnant sur l'avenir du gouvernement Draghi n'a pas manqué de causer des turbulences sur les marchés: la Bourse de Milan a chuté de plus de 3% jeudi et le coût de la dette de l'Italie est reparti à la hausse, signe de la nervosité ambiante. "La majorité d'unité nationale qui a soutenu ce gouvernement depuis sa création n'existe plus. "Le M5S s'écroule dans les sondages et a besoin de récupérer de la visibilité (...). Il veut être au centre de l'attention", a expliqué à l'AFP Lorenzo Codogno, ancien économiste en chef du Trésor italien et professeur invité à la London School of Economics. "Il faut répondre au malaise social qui augmente de manière claire et décidée. Les irresponsables, ce n'est pas nous, ce sont ceux qui ne donnent pas de réponse au pays", a plaidé Mariolina Castellone, cheffe des sénateurs du M5S, au Sénat jeudi. Hormis le parti Fratelli d'Italia de Georgia Meloni (extrême droite), les principales formations représentées au parlement sont entrées dans la coalition, du centre-gauche (Parti démocrate, Italia Viva) à la Ligue (extrême droite, anti-immigration), en passant par le parti de Silvio Berlusconi Forza Italia (centre droit), et le Mouvement 5 Etoiles. Et conformément à l'annonce faite mercredi soir par Giuseppe Conte, prédécesseur de M. Draghi et actuel patron du M5S, les sénateurs de son parti n'ont pas participé au vote de confiance demandé par l'exécutif sur un décret-loi contenant des mesures d'environ 23 milliards d'euros pour aider les familles et les entreprises face à l'inflation.

De Italiaanse premier Mario Draghi heeft president Sergio Mattarella zijn ontslag aangeboden. De demarche kwam er nadat coalitiepartner Vijfsterrenbeweging ...

De Italiaanse premier Mario Draghi stapt op als regeringsleider. Hij overleefde een vertrouwensstemming, maar stapt nu toch op.

Wat de gevolgen zijn voor Draghi, de regering of het land is nog niet bekend. Intussen heeft de Italiaanse president, Sergio Mattarella, het ontslag van premier Draghi echter afgewezen. Ook het vertrek van Luigi Di Maio, minister van Buitenlandse Zaken, is een flinke aderlating voor Conte’s partij. Voor de Vijfsterrenbeweging was het voorgestelde steunpakket niet ingrijpend genoeg. “We zijn bereid om constructief mee te werken met de regering van premier Draghi, maar we geven ze geen blanco cheque”, verklaarde de partijvoorzitter. De Italiaanse premier Mario Draghi heeft zijn ontslag aangeboden als regeringsleider.

De Italiaanse premier Mario Draghi heeft zijn ontslag aangeboden, na een diepe regeringscrisis veroorzaakt door de Vijfsterrenbeweging.

De Italiaanse president Sergio Mattarella heeft donderdagavond het ontslag van premier Mario Draghi geweigerd, vlak nadat die had aangekondigd op te stappen. De Italiaanse premier Mario Draghi heeft zijn ontslag aangeboden, na een diepe regeringscrisis veroorzaakt door de Vijfsterrenbeweging. President Sergio Mattarella heeft dat ontslag geweigerd, maar de politieke crisis is totaal.

De Italiaanse premier Mario Draghi heeft zijn ontslag aangeboden als regeringsleider. Nadat coalitiepartner Vijfsterrenbeweging niet meestemde over een.

Wat de gevolgen zijn voor Draghi, de regering of het land is nog niet bekend. Intussen heeft de Italiaanse president, Sergio Mattarella, het ontslag van premier Draghi echter afgewezen. Ook het vertrek van Luigi Di Maio, minister van Buitenlandse Zaken, is een flinke aderlating voor Conte’s partij. Voor de Vijfsterrenbeweging was het voorgestelde steunpakket niet ingrijpend genoeg. “We zijn bereid om constructief mee te werken met de regering van premier Draghi, maar we geven ze geen blanco cheque”, verklaarde de partijvoorzitter. De Italiaanse premier Mario Draghi heeft zijn ontslag aangeboden als regeringsleider.

Het ontslag van de Italiaanse premier Mario Draghi, een factor van stabiliteit voor Italië en Europa, komt op het slechtst denkbare moment en leidt tot ...

Fragilisé par le délitement de sa coalition, le Premier ministre Mario Draghi a annoncé sa démission ce jeudi soir.

Il y a annoncé sa démission. Jeudi, le parti anti-establishment a annoncé qu’il boycotterait le vote au Sénat, après quoi Draghi a jeté l’éponge. Le vote portait sur un paquet de soutien d’une valeur de dix milliards d’euros. Cette mesure était censée protéger les familles et les entreprises de l’inflation galopante.

Le Premier ministre a présenté sa démission jeudi au président italien. Sergio Matterella l'a refusée, préférant un gouvernement de coalition remanié à des ...

D’abord, M. Draghi garde la confiance du Parlement, même sans le Mouvement 5 étoiles. “Dans ce cas, le gouvernement continuerait avec une nouvelle majorité (et un remaniement conséquent)”, prévoit le quotidien. Ou alors “Draghi décide de ne pas parlementariser la crise mais démissionne irrévocablement. Dans ce cas, de nouvelles consultations commenceraient”, avec la possibilité d’élections anticipées à l’automne plutôt qu’en 2023. Politico insiste justement sur l’impact d’une crise politique italienne sur l’ensemble du continent. Avec la démission de M. Draghi, “l’Union européenne perdrait l’un des derniers adultes dans la pièce”, prévient le site, qui voit dans le Premier ministre italien un des hommes forts du continent avec Emmanuel Macron, qui sort d’élections législatives compliquées, et Olaf Scholz, au pouvoir depuis seulement huit mois en Allemagne. Ce départ se produirait à un “moment critique alors que les leaders de l’UE se demandent comment réagir à l’invasion russe de l’Ukraine, l’inflation rampante et la résurgence du Covid”, déplore Politico. Ces conditions ne sont plus là.” “La crise du gouvernement Draghi découle de la décision du Mouvement 5 étoiles de ne pas voter la confiance au Sénat sur un décret approuvé par le gouvernement contenant des mesures d’environ 23 milliards d’euros destinées aux familles et aux entreprises”, précise La Repubblica. Le Premier ministre a obtenu les voix nécessaires, même en l’absence des élus du M5S, mais “une demi-victoire ne lui a pas suffi”, commente la Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Le chef du gouvernement italien Mario Draghi, dont la démission a été refusée par le président Sergio Mattarella, compte désormais ses troupes pour ...

Giuseppe Conte, le prédécesseur de M. Draghi à la tête du gouvernement et actuel chef du M5S, a simplement dit: "on a discuté, nous avons pris acte de la démission de M. Draghi et nous continuerons à discuter demain". "Je suis furieux contre le M5S, je ne veux même pas leur parler. "Maintenant il nous reste cinq jours de travail pour que le Parlement confirme la confiance au gouvernement Draghi et que l'Italie sorte de ce dramatique développement", a écrit Enrico Letta, chef du PD sur Twitter. Les partis de la majorité gouvernementale, Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Ligue de Matteo Salvini, sont tentés d'aller aux urnes, mais auraient du mal à expliquer à leur électorat le refus de voter la confiance au gouvernement Draghi alors que l'Italie affronte l'inflation, la nouvelle vague de Covid ou la guerre en Ukraine et ses conséquences. Je lutterai de toutes mes forces pour qu'il y ait un gouvernement Draghi" jusqu'à la fin de la législature, a tonné M. Renzi. D'une part le Parti démocrate (PD, centre-gauche) et Matteo Renzi, ancien Premier ministre et chef du petit parti centriste IV, tentent par tous les moyens de convaincre M. Draghi de rester à la tête du gouvernement jusqu'aux élections prévues en début d'année prochaine.

Après le refus du Mouvement 5 étoiles de participer à un vote de confiance au Sénat, le chef du gouvernement souhaite quitter le Palazzo Chigi.

Et face à tout cela, et depuis des jours, le gouvernement ne bouge pas". Le texte entend débloquer des aides pour les familles et les entreprises à hauteur de 23 milliards d'euros pour faire face à l'inflation et à la hausse des coûts de l'énergie. Le mouvement antisystème considère que cette solution tampon est bienvenue, mais insuffisante. Mais le président italien Sergio Mattarella a refusé cette démission. "Le président de la République n'a pas accepté la démission du président du Conseil et l'a invité à se présenter au parlement (...) afin qu'ait lieu une évaluation de la situation", a annoncé la présidence de la République dans un communiqué. D'autres, comme Enrico Letta, chef du Parti démocrate -l'un des principaux membres de la coalition-, estiment que le gouvernement doit rester en place, tel qu'il est. Le pacte de confiance fondant l'action de ce gouvernement a disparu", a-t-il expliqué. La coalition soutenant Mario Draghi rassemblait jusqu'ici toutes les forces politiques représentées au parlement, à l'exception du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia. Le premier ministre Mario Draghi a présenté sa démission ce jeudi après le refus du mouvement 5 étoiles de participer à un vote de confiance.

Le Premier ministre italien Mario Draghi, dont la démission a été refusée par le président Sergio Mattarella,

Rien n'a filtré officiellement sur la réunion de leur Conseil national qui s'est tenue tard jeudi soir. Giuseppe Conte, le prédécesseur de M. Draghi à la tête du gouvernement et actuel chef du M5S, est resté laconique: "On a discuté, nous avons pris acte de la démission de M. Draghi et nous continuerons à discuter demain". "Je suis furieux contre le M5S, je ne veux même pas leur parler. "Maintenant il nous reste cinq jours de travail pour que le Parlement confirme la confiance au gouvernement Draghi et que l'Italie sorte de ce dramatique développement", a estimé le chef du PD Enrico Letta. Les partis de la majorité gouvernementale, Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Ligue de Matteo Salvini, sont tentés d'aller aux urnes, mais auraient du mal à expliquer à leur électorat le refus de voter la confiance au gouvernement Draghi alors que l'Italie doit affronter l'inflation, la nouvelle vague de Covid ou la guerre en Ukraine et ses conséquences. D'une part, le Parti démocrate (PD, centre-gauche) et Matteo Renzi, ancien Premier ministre et chef du petit parti centriste Italia Viva (IV), tentent par tous les moyens de convaincre M. Draghi de rester à la tête du gouvernement jusqu'aux élections prévues début 2023.

Démission, incinérateur, guerres intestines et personnelles, 20 Minutes fait le point sur la crise politique qui ébranle Rome.

Il a été investi sur son nom, pour éviter à l’Italie de vivre « un cauchemar grec » après la pandémie qui a fait plonger le PIB de la troisième économie de la zone euro et privé des millions de travailleurs de revenus. Un peu moins de 200 milliards d’euros entre 2021 et 2026 : telle est la manne négociée par Mario Draghi auprès de ses partenaires européens pour maintenir l’Italie à flot. Le M5S, vainqueur des dernières élections législatives en 2018, avec 32 % des voix et une majorité relative au Parlement, n’a cessé depuis de dégringoler dans les intentions de vote, aujourd’hui à 10 %-11 %. Après sa déroute aux élections locales partielles du printemps qui ont mis au jour son faible ancrage dans les territoires, il se cherche un nouveau souffle. Depuis, c’est un maire du Parti démocrate qui a été élu. Et avec le gouvernement, décision a été prise de construire un incinérateur. Hormis le parti Fratelli d’Italia (extrême droite), les principales formations représentées au parlement sont entrées dans la coalition, du centre-gauche (Parti démocrate, Italia Viva) à la Ligue (extrême droite, anti-immigration), en passant par le parti de Silvio Berlusconi Forza Italia (centre droit), et le M5S. Rome a la sinistre – et méritée – réputation d’être une ville sale : les ordures sont ramassées de façon aléatoire et des hordes de sangliers en profitent pour faire leur marché dans les quartiers périphériques. L’ex-maire M5S de la capitale italienne, Virginia Raggi, a tenté d’y remédier, en vain.

Le Premier ministre italien Mario Draghi, chef d'un gouvernement de coalition, a présenté sa démission au président Sergio Mattarella.

Un déplacement qui ne l’empêchera pas de compter ses soutiens, pour voir si son exécutif peut encore obtenir la confiance du parlement mercredi prochain. Mais jeudi 14 juillet, le M5S n’a pas accordé son soutien au gouvernement lors d’un vote de confiance. En effet, en dépit de la crise politique, le chef du gouvernement italien doit se rendre à Alger lundi et mardi. En refusant la démission de son Premier ministre, le président lui a demandé de compter ses troupes et de jauger la confiance que le Parlement accordait au gouvernement. La classe politique italienne est sous tension. Le Premier ministre italien Mario Draghi, chef d’un gouvernement de coalition, a présenté sa démission au président Sergio Mattarella. Le chef d’Etat l’a refusé et lui a demandé de compter ses troupes.

Italiaans premier Mario Draghi heeft donderdagavond zijn ontslag ingediend, omdat hij niet langer de steun geniet van coalitiepartner de Vijfsterre...

Het was geen goede dag voor de Italiaanse eerste minister Mario Draghi. Een steunpakket voor gezinnen om de economische crisis het hoofd te bieden werd door ...

Le chef de l'État ainsi que de nombreux dirigeants politiques invitent le président du Conseil à revenir sur sa décision.

Le Parti démocrate (PD, centre-gauche) et Matteo Renzi, ancien Premier ministre et chef du petit parti centriste Italia Viva (IV), tentent par tous les moyens ...

Rien n'a filtré officiellement sur la réunion de son Conseil national qui s'est tenue tard jeudi soir, et ses députés doivent se réunir samedi. Les partis de la majorité gouvernementale, Forza Italia (centre droit) de Silvio Berlusconi et la Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini, sont tentés d'aller aux urnes, mais auraient du mal à expliquer à leur électorat le refus de voter la confiance au gouvernement Draghi alors que l'Italie doit affronter l'inflation (+8% sur un an), la nouvelle vague de Covid et les conséquences de la guerre en Ukraine. "Maintenant il nous reste cinq jours de travail pour que le Parlement confirme la confiance au gouvernement Draghi et que l'Italie sorte de ce dramatique développement", a estimé le chef du PD Enrico Letta. Le Parti démocrate (PD, centre-gauche) et Matteo Renzi, ancien Premier ministre et chef du petit parti centriste Italia Viva (IV), tentent par tous les moyens de convaincre M. Draghi de rester à la tête du gouvernement jusqu'aux élections prévues début 2023. "M. Draghi tiendra son discours mercredi au parlement à la suite d'un grand accord, sans précédent, sur le gaz algérien, ce qui fera de lui une espèce de héros de l'émancipation par rapport à la Russie", de sorte que ceux votant contre son gouvernement seront perçus comme "des fantoches des Russes", a analysé pour l'AFP Francesco Galietti, responsable du centre de réflexion Policy Sonar. M. Draghi, qui a voulu démissionner après la non-participation du Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème), membre de la coalition au pouvoir, à un vote de confiance demandé par le gouvernement, a été "invité à se présenter devant le parlement (...) afin qu'ait lieu une évaluation de la situation", a annoncé la présidence jeudi soir.

Le chef de l'Etat, ainsi que de nombreux dirigeants politiques, essayent de convaincre le président du Conseil de poursuivre son aventure gouvernementale.

Le 20 juillet, Mario Draghi expliquera au Parlement italien les raisons de sa démission. Les partis politiques et notamment le Mouvement 5 étoiles à ...

Le même problème se pose avec le Mouvement 5 étoiles. Durant la phase aiguë de la pandémie de coronavirus, Giuseppe Conte qui était à l’époque président du Conseil, a accepté qu’une délégation russe composée de 123 militaires, des soi-disant scientifiques qui devaient aider l’Italie à combattre le virus, vienne en Italie. Une enquête menée par les services secrets est en cours. Un président du Conseil lié à la coalition de centre-droit regroupant l’extrême droite de Fratelli d’Italia et la Ligue par exemple, serait relégué en bout de table par les partenaires européens durant les réunions. Il ne faut pas oublier que la Ligue, par exemple, a des accords politiques avec le parti de Vladimir Poutine. Il y a eu des magouilles, des histoires de pétrole, de financements vaseux. L’ancien président du Conseil, Giuliano Amato, qui a écrit l’introduction de mon premier livre sur Mario Draghi (L’enigma Draghi, Éditions Fazi, 2020, non-traduit en français), pourrait former un gouvernement de transition. Il n’aime pas les prolongations et il estime aussi qu’il a joué toutes ses cartes. Normalement, les prochaines élections législatives auront lieu en 2023 et Mario Draghi pourrait à nouveau jouer un rôle important, en reprenant peut-être le timon du pays. Aujourd’hui, Mario Draghi n’a pas le choix : il doit jeter l’éponge car il pense aussi à l’avenir. Et pas seulement au futur proche. En acceptant de former un nouveau gouvernement la semaine prochaine, Mario Draghi s’expose à une mort politique très lente. Reste que la classe politique a réussi à cramer la personnalité italienne la plus importante et la plus estimée dans les milieux internationaux. Les hommes politiques ont du mal à le joindre mais d’un autre côté, s’il avait passé des heures au téléphone, il n’aurait pas eu le temps d’œuvrer pour le pays. Au premier abord, il semble gentil, courtois notamment avec les politiciens de bas étage mais en vérité, il donne aux gens l’impression de se sentir supérieur. Il accepte de discuter avec tout le monde face à face, il réfléchit, mais au final, il fait ses propres choix. Mais Giuseppe Conte en a immédiatement profité pour essayer de le faire passer pour un homme fatigué d’un point de vue professionnel… En vérité, Mario Draghi n’a pas beaucoup d’estime pour son prédécesseur.

Regeringscrisis Italië: Met de val van Draghi zou Europa een premier verliezen die het miljarden coronasteun toevertrouwde én die een harde aanpak van…

De Italiaanse kiezer lijkt van plan, en al zeker na het onfraaie politieke schouwspel in het parlement deze week, om haar voor die keuze te belonen. In principe, want het geld wordt in fases uitbetaald, afhankelijk van een positieve halfjaarlijkse evaluatie van de afgesproken hervormingen. Draghi sprak zich ook snel uit voor EU-lidmaatschap van Oekraïne, en ging die boodschap overbrengen in Kiev, samen met de Franse president Macron en de Duitse bondskanselier Scholz. Met Draghi verliest Europa de duidelijkste pleitbezorger van de harde lijn tegen Poetin, en dat is goed nieuws voor het Kremlin. Het EU-herstelfonds werd na de pandemie opgericht, en Italië – dat in mensenlevens én economisch erg zwaar onder het virus heeft geleden - is de belangrijkste begunstigde. Wegens zijn grote invloed in Europa en zijn ervaring als voormalig centraal bankier vertrouwde de Europese Commissie erook op dat een regering onder Draghi’s leiding in staat zou zijn om de miljarden euro’s uit het Europese post-coronafonds ‘Next Generation EU’ correct te investeren. Daarbij is de crisis in Rome ook slecht nieuws voor Europa. Met Mario Draghi verliest de Europese Unie een van haar meest gezaghebbende premiers.

Nu in Italië politieke chaos om de hoek loert, staat de derde economie van de eurozone weer volop op de radar van beleggers. Kan premier Mario Draghi, ...

Le Mouvement 5 étoiles, membre de la coalition au pouvoir, a décidé de boycotter un vote de confiance sur un texte discuté au Sénat, ce qui a provoqué la ...

Le potentiel pour développer une opposition ouvrière à la politique libérale de Draghi et de ses alliés est là, mais il risque de ne porter que peu de fruits s’il n’est pas mis en œuvre pour affronter les plans des banquiers et des industriels et leur volonté de faire payer la crise aux travailleurs. La faiblesse du pouvoir et les pressions subies par le gouvernement italien, internes comme externes, sont autant de facteurs « d’accidents » qui pourraient ouvrir des brèches pour le mouvement de masse. En réalité, comme le note The Economist, la marge de manœuvre est limitée : « La formation d’un nouveau cabinet n’est pas une perspective réjouissante pour Draghi, et aucune des alternatives n’est particulièrement prometteuse pour l’Italie et pour l’Europe. Les élections anticipées sont une possibilité, mais elles ne pourront pas être organisées avant la fin septembre. Dans ce contexte, Mario Draghi, n’a ni le charisme, ni la personnalité et les liens politiques à l’échelle nationale pour gouverner seul, mais la crise actuelle n’est que partiellement imputable à un conflit de « personnalités » et les causes en sont bien plus structurantes et profondes. Dans les jours qui vont suivre, le président de la République Sergio Mattarella, sera au centre du jeu. Après le refus de cette décision par le président Matarella, à nouveau, la crise politique couve en Italie.

L'Europe s'inquiète des turbulences politiques qui secouent l'Italie. Avec Mario Draghi au poste de premier ministre, Bruxelles dispose d'un partenaire ...

Ce gage de sérieux a rassuré les Européens », estime Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert-Schuman. Or, pour jouir des fonds européens, les capitales européennes doivent démontrer à la Commission qu’elles utiliseront ces enveloppes financières à bon escient (en soutenant la transition verte et numérique, notamment). En effet, dans le cadre de ce plan de reconstruction commun aux 27 États membres (sur lequel ils se sont entendus dans la douleur, à l’été 2020 avant l’arrivée au pouvoir de Mario Draghi en février 2021), l’Italie doit recevoir 68,9 milliards d’euros de subventions et 122,6 milliards d’euros de prêts – étalés jusqu’en 2023.

Hoe groot wordt het Italiaans-Duitse renteverschil, een stressindicator voor de eurozone, door de politieke crisis in Italië?

Mario Draghi, premier ministre démissionnaire, doit s'expliquer avec les partis de sa majorité, mercredi, devant le Parlement.

«Le faux pas du M5S crée pour la droite une formidable opportunité de gagner rapidement les élections, alors qu’elle n’a pas tenu seule les rênes du pouvoir depuis dix ans», estime le politologue Giovanni Orsina de la Luiss. «Pour la droite, c’est un vrai cadeau qui tombe du ciel. Si Mario Draghi confirme sa démission mercredi, comme il semble pour l’instant en avoir l’intention, reste un troisième scénario, qui suivrait une voie que l’Italie a souvent expérimentée: après consultations du président de la République, qui tient les rênes dans la crise, peut être constitué un gouvernement technique chargé d’élaborer le budget 2023, et de poursuivre le plan de relance. Même si Matteo Salvini risque fort d’y perdre son leadership, ce serait une folie de ne pas le saisir.» L’important pour la droite est néanmoins de ne pas apparaître comme celle qui profitera de la crise. Par deux fois déjà, des présidents du Conseil ont accepté de reprendre leur démission: Giovanni Spadolini en 1982, et Lamberto Dini en 1997, l’intérêt supérieur du pays ayant fini par l’emporter. Mais Mario Draghi, que l’on dit amer, se dit fatigué, pour avancer, des incessantes négociations avec les composantes de sa majorité, en particulier avec le M5S à l’extrême gauche, et avec la Ligue, à l’extrême droite. Premier scénario, Mario Draghi retire sa démission, qui n’est pas encore irrévocable. Devant les appels à la responsabilité du président de la République, qui veut aller jusqu’au bout de la législature en mai prochain, mais aussi devant les appels des démocrates, de Italia Viva, de Forza Italia et d’une partie de la Ligue des entrepreneurs du Nord, Mario Draghi finit par accepter de rester, après avoir imposé ses conditions à tous. Il remonterait sur le devant de la scène, sans en être vraiment sorti, avec la même majorité «d’unité nationale» ou presque.

Mario Draghi, à la tête d'un gouvernement d'union depuis février 2021 en Italie, a souhaité démissionner, jeudi, après le boycott par le Mouvement 5 Etoiles ...

Il a été investi sur son nom, pour éviter à l'Italie de vivre "un cauchemar grec" après la pandémie qui a fait plonger le PIB de la troisième économie de la zone euro et privé des millions de travailleurs de revenus. Bruxelles a déjà décaissé 45,9 milliards, à mesure que les réformes exigées en contrepartie ont été engagées, par exemple celle de la justice, une des plus lentes et inefficaces d'Europe. Un peu moins de 200 milliards d'euros entre 2021 et 2026 : telle est la manne négociée par Mario Draghi auprès de ses partenaires européens pour maintenir l'Italie à flot. Les autorités dénoncent la mainmise de groupes mafieux sur le réseau de collecte et l'absentéisme chronique des agents. Surtout qu'en parallèle, le M5S fait face à une baisse de popularité auprès de ses électeurs. Vainqueur des dernières élections législatives en 2018, avec 32 % des voix et une majorité relative au Parlement, n'a cessé depuis de dégringoler dans les intentions de vote, aujourd'hui à 10 %-11 %. Après leur déroute aux élections locales partielles du printemps qui ont mis au jour leur faible ancrage dans les territoires, ils se cherchent un nouveau souffle. À la tête de l'exécutif italien depuis février 2021, Mario Draghi a succédé à Giuseppe Conte, chef du Mouvement 5 Étoiles, une formation anti-système créée à la fin des années 2000 et qui, depuis, est largement rentrée dans le rang.

Met Mario Draghi, die donderdag zijn ontslag aanbood, zou Europa een regeringsleider verliezen aan wie het miljarden heropbouwgeld toevertrouwde, ...