Bourvil

2022 - 7 - 10

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Image courtesy of "actu.fr"

Bourvil et ses maisons racontés par un documentaire de France 5 (actu.fr)

France 5 diffusera, dimanche 10 juillet 2022, dans le cadre de son émission Une Maison, un Artiste, un documentaire de Dominique Thiéry, sur l'acteur André ...

« Il y a eu une seule fois dans sa carrière un gala où il a été sifflé. C’était à Rouen, mais c’est surtout un malentendu avec le public normand qui a vite été dissipé. En fait, les Cauchois lui ont à cette occasion reproché de gagner de l’argent en donnant une mauvaise image du pays de Caux à travers le personnage qu’il avait forgé. Mais cela n’a pas duré longtemps », sourit Dominique Thiéry. « J’ai appris en réalisant ce documentaire qu’il avait été malade pendant trois ans, mais il a continué de travailler et de tourner », souligne Domininque Thiéry. Chaque été, toute la famille revenait en Normandie et invariablement passait du temps à Saint-Aubin-sur-Mer. « Il acceptait quelques clichés sur la plage quand il arrivait et après on lui fichait la paix », relate Dominique Thiéry. Un accord tacite en somme, passé entre le comédien et les journalistes qui respectaient l’intimité de Bourvil et de sa famille. Tout le monde aimait Bourvil : un constat dressé par l’artiste Marina Vlady qui intervient dans le documentaire et une évidence qui transparait tout au long du film, qui dessine un portrait tout en délicatesse de l’acteur, mais aussi de l’homme, pétri de simplicité et qui préservait jalousement sa vie de famille. Dominique Thiéry souligne tout de suite qu’il ne s’agit pas là d’entrer par effraction dans la vie d’un artiste, mais en l’occurrence, « entrer dans l’intimité vise à produire une image bienveillante ». Ce documentaire sera ainsi l’occasion pour le public de découvrir des images rares : la maison de Montainville, dont Bourvil avait fait l’acquisition pour être plus près de Paris où il travaillait. L’été, c’était donc la Normandie et le retour aux sources et d’ailleurs, Bourvil refusait certains tournages s’ils devaient se dérouler en été. Pour lui, rien n’était plus sacré que ce temps réservé à la famille.

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Image courtesy of "Moustique"

Dans la maison qui a marqué l'existence de Bourvil (Moustique)

Avec un petit changement cet été, puisque Patrick Poivre d'Arvor, animateur depuis les débuts et contraint de faire un pas de côté, laisse sa place à Isabelle ...

Au cours de 26 minutes nourries d’illustrations et d’archives dotées d’une touche belge, des éléments provenant des collections de Vincent Taloche, du Musée Bourvil de Froidchapelle et du duo Annie & Pascal Delmotte, auteurs de Bourvil, ça va, ils sont contents. Servant de guides, ses fils Philippe (propriétaire actuel du lieu) et Dominique Raimbourg, âgés de 69 et 72 ans, abordent le quotidien d’un père obstiné, passionné et toujours sérieux dans son travail, mais bien présent dans le privé, ainsi que pour leur mère Jeanne. Ironie du sort, celle-ci décédera en 1986 dans un accident de voiture en se rendant sur la tombe de son défunt, située dans ce hameau de cinq cent âmes. Avec un petit changement cet été, puisque Patrick Poivre d’Arvor, animateur depuis les débuts et contraint de faire un pas de côté, laisse sa place à Isabelle Motrot. C’est donc cette ex-chroniqueuse de Laurent Ruquier qui commente désormais l’histoire de ces résidences. Inédit, cet épisode nous emmène à trente-sept kilomètres de Paris, à Montainville. Là où Bourvil acheta en 1955 une maison surplombant une colline, où il passa six mois par an jusqu’au cancer qui allait l’emporter en 1970, à 53 ans.

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