Le commandant des forces des opérations de secours estime, ce samedi sur BFMTV, que les conditions météos pourraient changer la donne très rapidement.
Questionné sur la fréquence et l'intensité des incendies, qui semblent plus fortes avec les années en raison du réchauffement climatique, le pompier a surtout souligné la précocité de ce feu de forêt. "On n'a pas l'habitude de commencer la saison aussi tôt", explique-t-il. "Le feu est fixé, nous n'avons eu qu'une seule reprise de feu", explique-t-il, ajoutant cependant qu'il reste encore "quelques points chauds", et que les conditions météos sont encore défavorables en raison de la chaleur et du vent. Bientôt la fin du feu dans le Gard? Ce samedi, Jérôme Jallet, commandant des opérations de secours, a fait un point sur la situation de l'incendie sur BFMTV. Il a notamment fait part de son "optimisme" quant à la fin de cet épisode.
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Les secours exercent donc une surveillance accrue pour éviter de nouveaux départs de feux. 60 ont été recensés dans le Gard depuis le jeudi 7 juillet. À la suite des incendies qui ont eu lieu dans le Gard, les autorités ne veulent pas de nouveaux départs de flammes.
550 pompiers sont encore mobilisés pour maîtriser les réveils de feu.
L’incendie qui a ravagé 650 hectares depuis jeudi dans les Cévennes, dans le nord du Gard, est toujours sous haute surveillance samedi et 550 pompiers sont encore mobilisés, après avoir dû traiter « deux réveils de lisières » durant la nuit. Désormais contenu, l’incendie des Cévennes est heureusement loin des quelque 5.000 hectares qui avaient été dévorés par le feu en 1985 à quelques kilomètres de là, déjà dans le massif des Cévennes. Cette année, les plus gros incendies en France ont touché le camp militaire de Canjuers (Var) fin juin, avec 1.800 hectares brûlés, et les Pyrénées-Orientales, également fin juin, avec 1.250 hectares partis en fumée. Globalement, la direction générale de la sécurité civile a recommandé une grande prudence jusqu’à dimanche sur toute « la zone méditerranéenne », « en raison d’un très fort danger d’incendies ». Parti du hameau de Bordezac jeudi vers 17 heures, le sinistre, qui n’a fait aucune victime, est certes désormais sous contrôle. Mais les réveils de feu sont encore fréquents, « et cela montre que le maintien de moyens importants sur place est encore justifié », explique le lieutenant-colonel Eric Agrinier, chargé de communication des pompiers du Gard.
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Le Gard a été fortement touché par les départs de feu depuis jeudi 7 juillet. 650 hectares ont déjà brûlé dans le nord du département. Des festivités sont d’ores et déjà annulées et des restrictions sont imposées à cause du risque latent. "Notre objectif pour aujourd’hui, c’est de faire en sorte que tout ce qui concerne les lisières du feu donc tous les bords du feu ne soient pas actifs donc soient complètement éteint et noyés pour ne pas qu’il y ait de reprises", prévient un pompier.
[VIDÉO] ▶️ Près de 550 pompiers sont toujours mobilisés samedi pour surveiller l'important incendie qui s'est déclaré, jeudi, dans les Cévennes.
La sécheresse, avec les départs en vacances sur les axes à grande fréquentation, représentent un cocktail explosif". La sécheresse alliée aux fortes chaleurs représente un risque particulièrement important, alors que les grands départs pour les congés estivaux augmente le risque de départ de feux. Le risque d'incendies est particulièrement élevé dans le Gard depuis plusieurs semaines, alors que l'Hexagone est touché par une importante sécheresse. Le département a recensé près de 30 départs de feu lors de la seule journée de vendredi. On a donc dépassé la phase critique", a annoncé samedi lors d'un point presse le lieutenant-colonel Eric Agrinier, chargé de communication des pompiers du Gard. "Mais pour l'instant, on maintient le dispositif. Parti du hameau de Bordezac vers 17h00 jeudi, ce sinistre a mobilisé jusqu'à 950 hommes, mais n'a fait aucune victime. 550 soldats du feu sont ainsi toujours mobilisés après avoir dû traiter "deux réveils de lisières" durant la nuit.
Le département reste sous haute surveillance après l'incendie qui a embrasé 650 hectares dans les Cévennes gardoises. Les habitants ont vécu un moment de ...
Depuis la maison de Robert, 75 ans, et Martine, 72 ans, sur les hauteurs de Bordezac, qui domine une petite partie de la vallée de l’Ardèche, la vue sur les paysages classés Natura 2000, vers le mont Ventoux et les Alpes, est désormais en partie lunaire. Des avions Dash ont aussi été mobilisés pour bombarder du «retardant» qui étouffe le feu, de manière à limiter la progression de l’incendie. Mais c’est au final parce que le vent est retombé vendredi que les pompiers ont gagné la bataille. Ils envoient des équipes qui ne sont pas d’ici, qui ne connaissent pas les lieux», se désole-t-elle. Alors, son frère et des voisins ont aspergé d’eau la terre et les arbres tout autour, avec le tuyau d’arrosage du jardin. Ceux qui ont sauvé sa maison, c’est son frère «et des voisins formidables», tient-elle à préciser, «pas les pompiers, malgré la borne à incendie qui est tout près. On est un peu en colère parce qu’ils ne sont pas intervenus ici, jeudi. «Vers 17 heures, au col de la Matte, c’était déjà l’apocalypse. Impossible de passer», confirme Bruno Bourg, adjoint au maire de Bordezac, qui arrivait de Bessèges pour aider les habitants à évacuer. «Il fallait aussi évacuer les animaux. Beaucoup, comme lui, se sont débrouillés comme ils ont pu, alors que les pentes des montagnes, depuis la limite entre le Gard et l’Ardèche, se transformaient en un gigantesque brasier.
L'incendie qui a ravagé 650 hectares dans les Cévennes reste placé sous la haute surveillance des pompiers afin d'écarter tout risque de reprise.
Outre cet incendie, le département du Gard, frappé quotidiennement par de nombreux départs de feu – plus de 30 vendredi, 28 jeudi –, reste placé sous haute surveillance. Nous devons poursuivre le travail de traitement de plusieurs kilomètres de lisières, mètre après mètre, en profondeur, et continuer un travail de surveillance pour éviter tout risque de reprise », a ajouté l'officier en évoquant une météo à risque. Les pompiers étaient sursollicités avec d'autres départs de feu à gérer dans le département après l'incendie dans le nord du Gard qui a ravagé 650 hectares depuis jeudi 7 juillet.