Les Etats-Unis vont "renforcer leur positionnement militaire en Europe" afin que l'Otan puisse "répondre à des menaces venant de toutes les directions et ...
Le président russe Vladimir Poutine "voulait une 'finlandisation' de l'Europe", c'est-à-dire une évolution des pays membres de l'Alliance vers la position de neutralité qui a été historiquement celle du pays nordique, mais il obtient au contraire une "'Otanisation' de l'Europe", s'est félicité Joe Biden. "Nous allons envoyer deux escadrilles supplémentaires" d'avions de combat F-35 au Royaume-Uni et "positionner des capacités supplémentaires de défense aérienne" en Allemagne et en Italie, a par ailleurs détaillé le président lors d'une courte allocution devant la presse. Les Etats-Unis vont "renforcer leur positionnement militaire en Europe" afin que l'Otan puisse "répondre à des menaces venant de toutes les directions et dans tous les domaines: la terre, l'air et la mer", a dit mercredi à Madrid le président américain Joe Biden.
Plus de 4 mois après le début de l'offensive russe, les espaces géostratégiques se redéfinissent et évoluent. Un...
Erdogan, le président turc, accuse les deux pays nordiques de protéger des militants du PKK, d’être des "auberges aux terroristes du PKK". La Suède et la Finlande sont en effet une terre d’accueil pour les kurdes qui ont fui les différents coups d’Etats de Turquie depuis les années 70. C’était sans compter sur le véto de la Turquie. Elle accuse la Suède et la Finlande d’abriter des terroristes liés au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation politique armée kurde considérée comme terroriste par une grande partie de la communauté internationale. Une adhésion fournirait aux deux pays scandinaves une "assurance vie stratégique". Elle les placerait sous la protection de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord. Une agression d’un Etat membre de l’Otan est considérée comme une agression contre tous. La Finlande, depuis 1945, a toujours privilégié la voie de la neutralité. D’après Jens Stoltenberg, Secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, une tel revirement est historique. La demande officielle est envoyée le 18 mai, ce qui rond officiellement avec une tradition de neutralité. Il se clôturera demain; un sommet théâtre de revirements de situations.
Le processus d'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan a été formellement lancé par les pays réunis lors du sommet de Madrid ce mercredi.
Jens Stoltenberg, le plus haut responsable de l’organisation du traité, a parlé mercredi d’une décision historique, conséquence de l’accord de mardi soir. « Lors de toute adhésion à l’Alliance, il est d’une importance cruciale que les préoccupations de sécurité légitimes de tous les Alliés soient dûment prises en compte. Le processus d’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan a été formellement lancé par les pays réunis lors du sommet de Madrid ce mercredi.
Au deuxième jour du sommet de Madrid, l'Otan a retrouvé toute sa superbe et un lien transatlantique fort. L'Alliance accueille deux Etats importants, ...
« Nous sommes au rendez-vous », a déclaré Joe Biden, en rappelant que les Etats-Unis avaient déjà envoyé 20.000 soldats supplémentaires dans les bases de l'Otan en Europe pour monter les effectifs à 100.000 hommes. Chaque Etat reste maître de ce qu'il apporte dans la corbeille mais tous ont promis de renforcer la sécurité des pays orientaux et de mobiliser davantage de moyens. Mais dans l'immédiat, l'Otan a aussi engagé un intense travail de remilitarisation de l'Europe, avec un renforcement sans précédent de la posture militaire des Alliés sur le flanc est. Pour briser la force de l'artillerie russe, il a une fois de plus réclamé la livraison de systèmes d'armes modernes et préciser aussi qu'il lui fallait environ 5 milliards de dollars par mois pour assurer sa défense. En visioconférence, ce dernier a une nouvelle fois plaidé à l'ouverture des travaux pour un envoi plus massif et rapide d'armes, en rappelant que si l'Ukraine était défaite, la Russie risquerait de devenir insatiable. Au deuxième jour du sommet de Madrid, l'Otan a retrouvé toute sa superbe et un lien transatlantique fort.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé mardi aux pays de l'Otan réunis en sommet à Madrid de l'artillerie moderne et un soutien financier pour ...
À son arrivée au sommet de l'OTAN, qui s'est ouvert à Madrid ce mercredi (29 juin 2022), le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a présenté dans les ...
"La guerre du président Poutine contre l'Ukraine a brisé la paix en Europe", a déploré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, mais "l'Otan a réagi ...
L'Otan a promis de soutenir l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire face à la "cruauté" de la Russie, lors d'un sommet qui a validé le futur.
Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a estimé pour sa part mercredi que la Russie avait « échoué sur tous ses objectifs majeurs » sur le plan militaire. Cette adhésion était jusqu’à présent bloquée par la Turquie qui accusait notamment Stockholm et Helsinki d’abriter des militants de l’organisation kurde PKK, qu’Ankara considère comme « terroriste ». Mais au terme de longues tractations, Ankara a donné mardi soir son accord à l’entrée dans l’Otan de ces deux pays nordiques, le président turc Recep Tayyip Erdogan ayant estimé avoir obtenu leur « pleine coopération » dans sa lutte contre le PKK. Un bilan attribué par Boris Johnson à la « toxicité masculine » de Vladimir Poutine. « Si Poutine était une femme, (…) je ne pense vraiment pas qu’il se serait embarqué dans cette guerre folle de macho », a estimé le Premier ministre britannique sur la chaîne de télévision allemande ZDF. « C’est la réorganisation la plus importante de notre défense collective depuis la Guerre froide« , a souligné Jens Stoltenberg. « Nous sommes au rendez-vous » et « nous prouvons que l’Otan est plus nécessaire que jamais », a insisté le président américain Joe Biden, qui a annoncé pour sa part un renforcement de la présence militaire américaine dans toute l’Europe et notamment dans les Etats baltes. Cette nouvelle feuille de route cible aussi pour la première fois la Chine qui représente, selon l’Otan, un « défi » pour sa « sécurité ». Affichant leur unité, les pays de l’Otan ont validé un renforcement de leur présence militaire sur le flanc oriental de l’Alliance, qui va porter à plus de 300.000 militaires les effectifs de ses « forces à haut niveau de préparation ». L’Otan a promis de soutenir l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire face à la « cruauté » de la Russie, lors d’un sommet qui a validé le futur élargissement de l’Alliance à la Suède et à la Finlande, jugé agressif » et « déstabilisateur » par Moscou.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg et le président américain Joe Biden discutent, lors d'une table ronde du sommet de l'OTAN à Madrid, en Espagne ...
Les troupes russes ne progressent que de "quelques centaines de mètres sur plusieurs jours", pour un "coût massif" pour Moscou, a-t-il assuré dans un entretien à la radio LBC, estimant à "25.000" le nombre de soldats russes tués depuis le début du conflit. C'est "un facteur profondément déstabilisateur pour les affaires internationales", a dit le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, qui a dénoncé un mouvement "agressif" à l'égard de la Russie. "Nous sommes au rendez-vous" et "nous prouvons que l'Otan est plus nécessaire que jamais", a insisté le président américain Joe Biden, qui a annoncé pour sa part un renforcement de la présence militaire américaine dans toute l'Europe et notamment dans les Etats baltes. Les dirigeants des pays de l'Otan, qui ont adopté lors du sommet de Madrid une nouvelle feuille de route stratégique, ont qualifié la Russie "de menace la plus significative et directe pour la sécurité des alliés et la paix" dans la zone euro-atlantique. Cette nouvelle feuille de route évoque également pour la première fois les "défis" posés par la Chine. "Les ambitions déclarées" de Pékin "et ses politiques coercitives défient nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs", souligne le document. Avec les annonces de Madrid, "l'Otan a prouvé qu'elle pouvait prendre des décisions difficiles mais essentielles", s'est félicité sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, saluant la "position lucide" de l'organisation sur la Russie et sa "position forte" sur l'Ukraine.
Réunis en sommet à Madrid, les membres de l'Otan ont annoncé, mercredi 29 juin 2022, que le processus d'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Alliance ...
« Nous avons décidé aujourd’hui d’inviter la Finlande et la Suède à devenir des membres de l’Otan et avons décidé de signer les protocoles d’adhésion », ont dit les dirigeants de l’Alliance dans une déclaration commune. Cette fois, ça y est. Réunis en sommet à Madrid, les membres de l’Otan ont annoncé, mercredi 29 juin 2022, que le processus d’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Alliance était formellement lancé. Cette annonce a été faite alors qu’hier la Turquie a levé son veto sur cette adhésion hier.
Les deux pays nordiques, sortis de leur neutralité après l'agression russe contre l'Ukraine, vont pouvoir rejoindre l'Alliance atlantique.
Mercredi 29 juin, au sommet de l'Alliance atlantique qui se tient à Madrid, Joe Biden a annoncé une augmentation des effectifs de l'armée américaine dans ...
Une action concrète pour réagir efficacement au “changement géopolitique d’une ampleur inédite depuis des décennies” que représente le conflit en Ukraine. Lire aussi Vu de Turquie. Pourquoi Erdogan a levé son veto à l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’Otan Depuis le début de la guerre en Ukraine, Washington avait déjà envoyé 20 000 soldats supplémentaires sur le Vieux Continent, portant ainsi le total du contingent américain en Europe à 100 000 unités.
Joe Biden a annoncé un renforcement militaire en Europe pour permettre à l'Alliance de répondre aux "menaces". Publicité.
"Nous considérons l'élargissement de l'alliance comme étant profondément déstabilisateur pour les affaires internationales. Le processus d'adhésion des deux pays nordiques a ainsi été formellement lancé lors de ce sommet. "Nous avons décidé aujourd'hui d'inviter la Finlande et la Suède à devenir des membres de l'Otan et avons décidé de signer les protocoles d'adhésion", ont dit les dirigeants de l'Alliance dans une déclaration commune.
Ce mardi (28 juin 2022), à Madrid, le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdoğan, le président de la Finlande, Sauli Niinistö, et la ...
Ce mardi (28 juin 2022), à Madrid, le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdoğan, le président de la Finlande, Sauli Niinistö, et la première ministre de la Suède, Mme Magdalena Andersson, ont eu des entretiens sous les auspices du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Lors de leur rencontre, les dirigeants ont approuvé un mémorandum trilatéral prenant en compte les préoccupations légitimes de la Türkiye en matière de sécurité, ouvrant ainsi la voie à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN. Ce mémorandum a été signé par les ministres des Affaires étrangères des trois pays – M. Mevlüt Çavuşoğlu pour la Türkiye, M. Pekka Haavisto pour la Finlande, et Mme Ann Linde pour la Suède – en présence des dirigeants des trois pays et du secrétaire général. La Türkiye, la Finlande et la Suède signent un accord ouvrant la voie à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN
Le sommet de l'Otan qui s'ouvre à Madrid est déjà un succès après l'accord trouvé mardi soir qui ouvre la voie à...
Le président américain Joe Biden a "remercié" son homologue turc Recep Tayyip Erdogan mercredi lors d'une rencontre...
Kiev ne sera peut-être pas la seule cible du Kremlin : « Une atteinte à l'intégrité territoriale de pays de l'Alliance n'est pas à exclure ».
La « guerre d’agression » du Kremlin aura de profondes répercussions – pour longtemps. Le sommet de l’Otan réuni pour trois jours à Madrid en fait le dramatique constat, alors que la guerre en Ukraine est entrée dans son cinquième mois. La paix « a volé en éclats » dans la zone euro-atlantique.
Lors du Sommet de Madrid, Joe Biden a annoncé des efforts américains pour renforcer la défense de l'Europe de l'est face aux Russes.
Le président ukrainien demande aux pays de l'Otan de l'épauler, en armes et financièrement, pour faire face à l'invasion de son pays par les forces russes.
Signe de cette préoccupation, l'Otan a invité cette année, pour la première fois, les dirigeants japonais et sud-coréen à participer à son sommet. « C'est le remaniement le plus important de notre défense collective depuis la guerre froide », a souligné Jens Stoltenberg, mercredi. Selon lui, l'Ukraine a besoin « d'environ 5 milliards de dollars par mois » pour assurer sa défense. « Si vous définissez vraiment la Russie comme la menace principale, vous devez soutenir pleinement sa première et principale cible », a-t-il poursuivi, assurant que l'Ukraine combattait pour « le futur ordre mondial ».
Gabriel Bouys Agence France-Presse Invité à s'exprimer devant les dirigeants de l'OTAN, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé un soutien ...
Le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a estimé pour sa part mercredi que la Russie avait « échoué sur tous ses objectifs majeurs » sur le plan militaire. C’est « un facteur profondément déstabilisateur pour les affaires internationales », a dit le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, qui a dénoncé un mouvement « agressif » à l’égard de la Russie. « Nous sommes au rendez-vous » et « nous prouvons que l’OTAN est plus nécessaire que jamais », a insisté le président américain, Joe Biden, qui a annoncé pour sa part un renforcement de la présence militaire américaine dans toute l’Europe et notamment dans les États baltes. Les dirigeants des pays de l’OTAN, qui ont adopté lors du sommet de Madrid une nouvelle feuille de route stratégique, ont qualifié la Russie « de menace la plus significative et directe pour la sécurité des alliés et la paix » dans la zone euroatlantique. Les pays de l’ OTAN ont assuré mercredi que l’Ukraine pourrait compter sur leur soutien « aussi longtemps » que nécessaire face à la « cruauté » de Moscou, qui a dénoncé de son côté le futur élargissement de l’Alliance à la Suède et à la Finlande, jugé « agressif » et « déstabilisateur ». Avec les annonces de Madrid, « l’OTAN a prouvé qu’elle pouvait prendre des décisions difficiles mais essentielles », s’est félicité sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, saluant la « position lucide » de l’organisation sur la Russie et sa « position forte » sur l’Ukraine.
La Russie ne voit « pas de problème » dans une éventuelle adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan, a assuré mercredi le président russe Vladimir Poutine ...
Mais « en cas de déploiement de contingents militaires et d’infrastructures militaires là-bas, nous serons obligés de répondre de manière symétrique et de créer les mêmes menaces pour les territoires d’où émanent les menaces pour nous », a averti Vladimir Poutine. S’il assure qu’il n’y a « pas de problème », le président russe a néanmoins mis en garde l’Otan. « Nous n’avons pas de différends territoriaux (…), il n’y a rien qui pourrait nous déranger du point de vue de l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan », a assuré le maître du Kremlin. « Si la Finlande et la Suède le souhaitent, qu’elles y adhèrent. C’est leur affaire, elles peuvent adhérer où elles veulent », a-t-il souligné.
A l'occasion du sommet de l'Alliance qui se termine jeudi à Madrid, Washington a notamment annoncé vouloir renforcer ses effectifs en Pologne, ...
Ce sont « les premières forces américaines permanentes sur le flanc est de l’OTAN », s’est félicité Washington. Des rotations de troupes devraient par ailleurs être ajoutées à ce dispositif. Depuis la guerre froide, les Etats-Unis ont toujours eu des hommes déployés en Europe, mais ils sont régulièrement relevés. Ces troupes « non permanentes » constituaient un des points de crispation de la Russie depuis l’Acte fondateur de 1997 censé limiter l’escalade militaire sur le flanc est. Le dispositif américain, qui avait déjà été renforcé au début de la guerre, avec l’envoi de 20 000 hommes en Europe – atteignant le seuil symbolique de 100 000 –, comporte plusieurs volets.
L'Otan, dont le sommet à Madrid s'achève jeudi, a promis de soutenir l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire face à la "cruauté" de la Russie, ...
Les pays de l'Otan ont validé un renforcement de leur présence militaire sur le flanc oriental de l'Alliance, qui va porter à plus de 300.000 militaires les effectifs de ses "forces à haut niveau de préparation". De leur côté, les Etats-Unis ont annoncé le versement d'une tranche de 1,3 milliard de dollars d'aide économique, dans le cadre d'un plan de soutien de 7,5 milliards promis par Washington en mai, alors que le déficit budgétaire ukrainien se creuse de 5 milliards de dollars par mois. "Alors que Poutine ne parvient pas à réaliser les gains qu'il avait prévus et espérés, et que la futilité de cette guerre devient évidente pour tous, ses attaques contre le peuple ukrainien sont de plus en plus barbares", a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson, dans un communiqué. "L'Ukraine peut compter sur nous aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré mercredi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, évoquant une "obligation morale et politique" pour l'Alliance atlantique. "C'est un sommet spécial, un sommet de transformation, l'Alliance change sa stratégie dans la réponse aux politiques anti-européennes agressives de la Russie", s'est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne, après avoir "appelé les pays de l'Otan à accélérer la livraison à l'Ukraine de systèmes de missiles de défense et d'augmenter significativement la pression sur l'Etat terroriste". L'Otan, dont le sommet à Madrid s'achève jeudi, a promis de soutenir l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire face à la "cruauté" de la Russie, un soutien dénoncé par le président russe qui a fustigé les "ambitions impérialistes" de l'Alliance.
Elle était « en état de mort cérébrale », selon le président Macron. « Obsolète », selon le président Trump (qui pourrait revenir).
Le maître du Kremlin venait d’envoyer ses forces non identifiées envahir la Crimée ukrainienne avant d’entretenir le feu séparatiste dans le Donbass avec son premier cortège de victimes civiles, tuées, blessés, déplacées. L’Otan était alors en plein errements dans les sables afghans. Elle était « en état de mort cérébrale », selon le président Macron. « Obsolète », selon le président Trump (qui pourrait revenir). Et voilà que Vladimir Poutine offre une seconde résurrection à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Vladimir Poutine offre une seconde résurrection à l’Otan
Le président russe a affirmé que «l'Ukraine et le bien du peuple ukrainien» n'était pas «l'objectif de l'Occident et de l'Otan» mais «mais un moyen de ...
Mais «en cas de déploiement de contingents militaires et d'infrastructures militaires là-bas, nous serons obligés de répondre de manière symétrique et de créer les mêmes menaces pour les territoires d'où émanent les menaces pour nous», a averti Vladimir Poutine. Le processus d'adhésion de la Suède et de la Finlande, qui ont décidé de rejoindre l'Alliance en réaction à l'offensive russe en Ukraine en cours depuis le 24 février, a été officiellement lancé mercredi lors du sommet de l'Otan à Madrid. La Russie a jusqu'ici dénoncé les aspirations des deux pays nordiques, y voyant notamment un «facteur déstabilisateur» pour les affaires et la sécurité internationales. Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé mercredi les «ambitions impériales» de l'Otan qui cherche selon lui à affirmer son «hégémonie» via le conflit ukrainien. L'Alliance atlantique et «avant tout, les Etats-Unis avaient besoin depuis longtemps d'avoir un ennemi extérieur autour duquel ils pourraient réunir leurs alliés», selon Vladimir Poutine. «L'Iran n'était pas bon pour cela», a-t-il estimé. «Nous leur avons donné cette chance, la chance de réunir tout le monde autour d'eux», a ironisé Vladimir Poutine. A l'inverse, Vladimir Poutine a assuré ne pas avoir de «problème» avec une éventuelle adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan. «Nous n'avons pas de problèmes avec la Suède et la Finlande, tels qu'on a avec l'Ukraine», a déclaré le chef du Kremlin avant d'ajouter: «Si la Finlande et la Suède le souhaitent, qu'elles y adhèrent. C'est leur affaire, elles peuvent adhérer où elles veulent».
Ce mercredi (29 juin 2022), les chefs d'État et de gouvernement des pays de l'OTAN, réunis en sommet à Madrid, ont pris, au cours de leur première séance de ...
Ce mercredi (29 juin 2022), les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN, réunis en sommet à Madrid, ont pris, au cours de leur première séance de travail, des décisions très importantes qui visent à continuer d’adapter l’Alliance. Ils ont approuvé le nouveau concept stratégique de l’OTAN, qui guidera l’action de l’Alliance dans un monde devenu plus dangereux, où la compétition s’intensifie. Ils sont convenus de procéder à une « adaptation fondamentale de la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN » et, pour ce faire, d’augmenter tant les investissements de défense que l’enveloppe des fonds communs OTAN. Ils ont résolu d’accroître leur soutien à l’Ukraine et de l’inscrire dans la durée. Les chefs d’État et de gouvernement ont entériné la mise en place du fonds OTAN pour l’innovation et, par ailleurs, la fixation d’objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant des installations de l’Organisation. Enfin, ils ont pris une décision historique, celle d’inviter la Finlande et la Suède à devenir membres de l’Alliance. L’OTAN adopte son nouveau concept stratégique, renforce sa posture de dissuasion et de défense, intensifie son soutien à l’Ukraine et invite la Finlande et la Suède à entrer dans l’Alliance
La Suède et la Finlande ont été invitées à rejoindre l'Otan. À Madrid, les Alliés se sont dotés d'un nouveau concept stratégique.
Même si la guerre en Ukraine se termine par magie dans un mois, tout le monde comprend que la Russie a pour but de changer la géopolitique de la sécurité européenne. Elle s’oppose aux règles du jeu adoptées dans les années 1990 après la fin de la Guerre froide, règles qu’elle avait elle-même édictées en coopération avec l’Occident. Elle veut imposer des conditions incompatibles avec les valeurs de l’Europe. Ce qui est important pour nous, c’est de respecter les frontières, la souveraineté des États, les démocraties, etc. Il va essayer de renforcer les partenariats qui existent déjà avec le Japon, la Corée du Sud, l’Australie, et d’autres pays de la région. Si l'Ukraine a démontré une chose, c'est que si on veut assurer notre sécurité on a besoin d'armes. L'ère de la soft security est terminée. On doit réinvestir dans les forces armées et dans les armes. À l’Otan, certains considèrent que si la Russie pose aujourd’hui un danger, le vrai problème émergera dans quelques années depuis la Chine. Le facteur chinois est déjà incontournable dans la structure européenne. Elle a acheté beaucoup d’infrastructures critiques sur le continent. À la fin il faudra trouver un nouvel arrangement pour la sécurité, puisque la Russie est un voisin géographique. Mais à court terme, ces deux visions (occidentale et russe) sont opposées et il n’est pas possible de les rapprocher. On comprend maintenant qu'on doit faire plus, mais beaucoup rechignent encore à sortir l'argent. Cette mentalité européenne doit changer : on est toujours dépendants du parapluie américain et il ne faut pas oublier que les présidentielles auront lieu aux États-Unis en 2024… On s’attend à ce que le désordre géopolitique continue donc au moins jusqu’à la fin de la décennie. Le sommet de l'Otan, qui se tenait à Madrid du 28 au 30 juin, restera dans les annales. Ainsi, selon Bruno Lété, chargé de recherche au German Marhsall Fund, expert en sécurité et défense, "ce qu'il s'est passé à Madrid est un moment géopolitique historique". Décryptage. D’autant que Vladimir Poutine avait commencé une guerre en Europe en argumentant qu’il est nécessaire d’avoir moins d’Otan. Désormais il a plus d’Otan à ses frontières. Or la Russie souhaite mettre en place un système où les grands pays imposent leurs intérêts aux moins forts.
L'Otan, dont le sommet à Madrid s'achève jeudi, a promis de soutenir l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire face à la "cruauté" de la Russie.
Or à ce moment, le ciel de Marioupol était "sous contrôle russe" et il n'y avait "pas d'avions ukrainiens", a expliqué Oksana Pokaltchouk. "Avec cette aide économique, nous réaffirmons notre engagement résolu envers le peuple ukrainien alors qu'il se défend contre l'agression de Poutine et s'efforce de soutenir son économie", a commenté Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, dans un communiqué. "Jusqu'à présent, nous parlions d'un crime de guerre présumé (pour le bombardement le 16 mars du théâtre de Marioupol). Maintenant, nous pouvons clairement dire que c'en était un, commis par les forces armées russes", a affirmé à l'AFP Oksana Pokaltchouk, la directrice d'Amnesty International en Ukraine, lors d'un entretien à Paris.
L'Otan, dont le sommet à Madrid s'achève jeudi, a promis de soutenir l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire face...
"L’appel à l’Ukraine à poursuivre les combats et à refuser les négociations ne fait que confirmer notre hypothèse que l’Ukraine et le bien du peuple ukrainien, ce n’est pas l’objectif de l’Occident et de l’Otan, mais un moyen de défendre leurs propres intérêts", a affirmé le président russe. "C’est un sommet spécial, un sommet de transformation, l’Alliance change sa stratégie dans la réponse aux politiques anti-européennes agressives de la Russie", s’est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne, après avoir "appelé les pays de l’Otan à accélérer la livraison à l’Ukraine de systèmes de missiles de défense et d’augmenter significativement la pression sur l’Etat terroriste". L’Otan, dont le sommet à Madrid s’achève jeudi, a promis de soutenir l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire face à la "cruauté" de la Russie, un soutien dénoncé par le président russe qui a fustigé les "ambitions impérialistes" de l’Alliance.
La Russie ne voit "pas de problème" dans une éventuelle adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan, a assuré mercredi le président russe Vladimir ...
L'Otan, dont le sommet à Madrid s'achève jeudi, a promis de soutenir l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire face à la cruauté de la ...
Toutefois, l'état-major de l'armée ukrainienne affirmait dans le même temps que les combats continuaient autour de ce site, alors que les forces russes tentent aussi de bloquer les accès à la ville. Il s'agit de la dernière grande ville à conquérir pour les Russes dans la région de Lougansk, l'une des deux provinces du bassin industriel du Donbass, que Moscou entend entièrement contrôler. Les pays de l'Otan ont validé un renforcement de leur présence militaire sur le flanc oriental de l'Alliance, qui va porter à plus de 300.000 militaires les effectifs de ses "forces à haut niveau de préparation". "Alors que Poutine ne parvient pas à réaliser les gains qu'il avait prévus et espérés, et que la futilité de cette guerre devient évidente pour tous, ses attaques contre le peuple ukrainien sont de plus en plus barbares", a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson, dans un communiqué. "C'est un sommet spécial, un sommet de transformation, l'Alliance change sa stratégie dans la réponse aux politiques anti-européennes agressives de la Russie", s'est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne, après avoir "appelé les pays de l'Otan à accélérer la livraison à l'Ukraine de systèmes de missiles de défense et d'augmenter significativement la pression sur l'Etat terroriste". L'Otan, dont le sommet à Madrid s'achève jeudi, a promis de soutenir l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire face à la "cruauté" de la Russie, un soutien dénoncé par le président russe qui a fustigé les "ambitions impérialistes" de l'Alliance.
Le sommet s'annonçait historique et le fut pour les pays membres de l'Otan réunis à Madrid. De nombreux sujets ont déjà été abordés : les adhésions de la ...
« L’Otan en elle-même va continuer à se concentrer sur son théâtre d'opérations, ça a des conséquences pour les pays de l'Otan qui sont amenés à se poser des questions sur l'impact de l'influence chinoise pour leur autonomie, pour leur souveraineté, et donc la mesure dans laquelle ça peut déstabiliser en quelque sorte les pays de l'Otan, et on sait qu’une déstabilisation sous une forme ou l'autre d'un pays de l'Otan risque de fragiliser l'Alliance. Regardez aujourd'hui, les dépendances énergétiques ont un impact très clair sur la sécurité globale. Le secrétaire général de l'Otan l'a d'ailleurs reconnu : la Russie représente désormais « la menace la plus importante pour les Alliés ». Pour le général Jean-Paul Palomeros, ancien commandant suprême de l'Otan pour la transformation, c'est surtout une invitation à réfléchir sur l'influence chinoise. Même les 2% que nous avions fixés en 2014 lors du sommet du Pays de Galles semble être difficiles, il faut faire 2% de plus du PIB, ce qui va être difficile évidemment pour les pays en raison de la crise actuelle. Donc il va avoir des choix assez délicats à faire pour tous les pays, en particulier pour les pays européens. Ce jeudi matin, les 30 pays membres se réunissent à nouveau pour une nouvelle session de travail.
Les relations entre Moscou et l'Otan ne cessent de se détériorer.
« Alors que Poutine ne parvient pas à réaliser les gains qu’il avait prévus et espérés, et que la futilité de cette guerre devient évidente pour tous, ses attaques contre le peuple ukrainien sont de plus en plus barbares », a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson, dans un communiqué. « L’Ukraine peut compter sur nous aussi longtemps qu’il le faudra », a déclaré mercredi le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, évoquant une « obligation morale et politique » pour l’Alliance atlantique. Dans une déclaration commune, les pays membres de l’Otan ont précisé s’être mis d’accord sur un nouveau plan d’aide passant par la « livraison d’équipements militaires non létaux » et par un renforcement des défenses ukrainiennes contre les cyberattaques.
ENTRETIEN. Russie, Ukraine, Chine, Turquie… Le spécialiste de l'Otan Olivier Kempf décrypte les principaux enseignements d'un sommet historique.
Jamais sommet de l'Otan n'aura suscité autant d'intérêt. Les 30 membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord sont réunis à Madrid depuis hier et affichent leur unité face à la Russie, lancée depuis quatre mois dans une guerre aux portes de l'Alliance. Avant même l'ouverture de la réunion, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, réaffirmait au Point son soutien à l'Ukraine, « un proche partenaire », et critiquait « la dangereuse rhétorique nucléaire » de Vladimir Poutine. Il estime désormais que la Russie représente une « menace directe » pour la « sécurité » des pays de l'Otan, tandis que Joe Biden a annoncé un renforcement des troupes américaines stationnées en Europe. Un autre élément marquera ce sommet, l'ouverture de l'accès au sein de l'Alliance à deux nouveau... Suède et Finlande dans l’Otan : « La Baltique devient un lac allié »
[VIDÉO] ▶️ Au 126ème jour de guerre en Ukraine, d'intenses combats se poursuivent dans l'Est contre les forces russes. Dans le même temps, à Madrid, ...
Plus de 150 millions de dollars du Canada. De son côté, le premier ministre Canadien, Justin Trudeau, a annoncé 151,7 millions de dollars d'aide à l'Ukraine. Un soutien humanitaire et de développement pour la paix ainsi que la sécurité dans ce pays attaquée par la Russie le 24 février dernier. Ces nouveaux fonds vont porter l'aide militaire britannique à Kiev à 2,3 milliards de livres, a précisé Downing Street, ce mercredi, qualifiant cette augmentation importante de "nouvelle phase" dans le soutien occidental qui doit permettre à l'armée ukrainienne de lancer des contre-offensives. Échange de soldats entre l'Ukraine et la Russie. L'Ukraine a annoncé avoir échangé avec la Russie 144 soldats, dont 95 "défenseurs de (l'usine) Azovstal" à Marioupol, qui avaient défendu cette ville portuaire assiégée par l'armée russe pendant plusieurs semaines avant de se rendre. Plus ils pomperont l'Ukraine avec des armes, plus le conflit et l'agonie d'un régime nazi de Kiev, soutenu par les capitales occidentales, durera". Le maire Oleksandr Senkevych a déclaré que huit missiles avaient touché la ville et que le bâtiment semblait avoir été touché par un missile de croisière russe X-55, avant d'exhorter les habitants à évacuer. Au moins trois personnes ont été tuées et cinq blessées, ce mercredi 29 juin par une frappe de missile russe sur un immeuble résidentiel de la ville de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, ont indiqué les autorités locales qui ont lancé une opération de sauvetage pour les survivants.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan serre la main au secrétaire général de l'OTAN Gens Stoltenberg après la signature d'un mémorandum où la Turquie donne son ...
Cela représente moins de volume que celui pour intégrer l'Union européenne (qui comporte 35 chapitres). Or, le processus peut être long, et peut prendre “quelques années”, selon lui. “Cette décision préserve l’unité de l’OTAN, et sa légitimité en tant que pourvoyeur de paix en Europe occidentale”, analyse Yannick Quéau, directeur du groupe d’information sur la paix et la sécurité (GRIP), sur le plateau du Journal International de TV5MONDE. “Aujourd’hui, on voit avec la ré-émergence d’un ennemi décidé à redéfinir ses propres frontières et à faire la guerre sur le continent européen, il y a un véritable ralliement des pays de l’Europe occidentale autour de cette alliance atlantique, constate-t-il. Trois raisons expliquent cette rupture selon Emmanuel Dupuy. “Premièrement, parce qu’ils sont très impliqués dans le soutien militaire à l’Ukraine”, ce qui les a de-facto fait sortir de leur neutralité militaire. “Je ne suis pas certain que le jeu en valait la chandelle, explique t-il. On aurait pu rester dans un statu quo, là ça ne va pas changer grand-chose en matière de tactique et militaire.” Par ailleurs, “la Russie n’a jamais remis en cause la solidité du pacte atlantique à l’heure actuelle”, rappelle le directeur du GRIP Yannick Quéau. “Fantasmer sur une agression et la remise en cause de la solidité de l’Alliance atlantique par les Russes, ce serait proprement suicidaire de la part de Vladimir Poutine.” “Il ne faut pas s’étonner que la Russie ne soit pas si critique par rapport à cette adhésion”, poursuit Emmanuel Dupuy. Pour lui, cela s’explique par le temps que prendra la procédure d'adhésion de la Suède et de la Finlande. “Pour accéder à l’OTAN, il faut accomplir ce que l’on appelle le Membership action plan”, qui comporte huit chapitres. Désormais, la Russie se retrouve flanquée par des pays membres de l’Alliance. “Tous les pays qui bordent la mer Baltique sont aujourd’hui unis dans la même alliance, qui est orientée contre la Russie”, décrit Yannick Quéau. Il considère également qu’il y a “un différentiel de puissance militaire et matérielle”, qui joue en défaveur de la Russie, “même en enlevant les États-Unis et le Canada de l’équation.” Emmanuel Dupuy donne une autre perspective : “Toutes les frontières occidentales de la Russie font face à des pays de l’OTAN, à l’exception de l’Ukraine et de la Biélorussie.” “C’était un accord plus que nécessaire”, selon le président de la Finlande Sauli Niinistö. “La Finlande, en terme volumétrique, serait le troisième contingent après les États-Unis et la Turquie”, explique le président de l’Institut prospective et sécurité en Europe Emmanuel Dupuy. Cela s’explique par le nombre important de soldats en Finlande, “par le biais de la conscription” Pourtant, il estime que “le poids militaire de la Finlande et de la Suède sont relativement faibles”. Depuis le début du 19e siècle, la Suède n’a participé à aucune guerre et la Finlande “a adopté un statut de neutralité”, poursuit Emmanuel Dupuy. La Suède et la Finlande ont signé un mémorandum, qui les oblige à “soutenir totalement la Turquie contre les menaces à sa sécurité nationale.” Selon Emmanuel Dupuy, “la Turquie est la grande gagnante” de cet accord. De ce fait, de longues discussions ont eu lieu mardi 28 juin, afin de trouver des compromis pour mener à l’adhésion des deux pays. Pour eux, c’est la première et la principale garantie de sécurité en Europe occidentale.”