Les rues des grandes villes ressemblent toujours à une brochure PS-EELV du centre de Paris, les personnages frôlent toujours la dépression, et Evan Rachel Wood ...
Sortie du parc, la série avait brillé par la lourdeur de ses gros sabots, et son incapacité à choisir une destination, puis y arriver sans s'éparpiller. La prudence est donc de mise face à la quatrième saison, et ce premier épisode donne des raisons de s'y tenir. Tout indique qu'il y a un lien profond entre cette femme a priori normale, et l'héroïne guerrière qui a ravagé le monde de Delos au nom de la liberté. En somme : c'est très simple de s'ennuyer devant ce premier épisode de la saison 4, particulièrement après une saison 3 qui avait abusé de la patience et passion du public. Mais Westworld est aussi un parfait piège pour l'imagination, et les scénaristes en ont conscience. Il a besoin d'une raison de repartir en guerre ? Il aura "une famille à protéger". Dolores Christina est une jeune femme solitaire qui rêve d'autre chose ? Elle écrit des histoires un peu (trop) sentimentales, et s'ennuie lors d'un date. Ce premier épisode est celui de la nouvelle Sainte Trinité de la série, avec trois personnages séparés, mais unis par une chasse à l'homme-androïde qui commence. Caleb est rongé par une parano certaine ? Il apprend à sa fille à utiliser un flingue en plastique, sait-on jamais. Légèrement balloté depuis la saison 2 et devenu presque encombrant dans les intrigues, le flingueur incarné par Ed Harris avait touché le fond et tout perdu au début de la saison 3. Et grâce à lui, cette saison 4 commence sur les chapeaux de roue. Durant une petite dizaine de minutes, il orchestre un massacre d'une glaciale main de maître, grâce à une technologie encore énigmatique : des mouches synthétiques, visiblement capables de prendre le contrôle d'un humain pour le transformer en marionnette. L'homme en noir est désormais l'homme qui parle, presque comme une abstraction. C'est donc la première grosse question de cette saison 4.
Les humanoïdes de “Westworld” se verraient bien en maîtres du monde. L'humanité survivra-t-elle ? La série de HBO, diffusée sur OCS, entame un final ...
Dolores, la première de tous les humanoïdes (qu’on continue à désigner comme les « hôtes ») et ex-libératrice en chef, s’appelle désormais Christina et se réveille tous les matins avec un étrange sentiment de confusion. Si la bande-annonce de cette ultime saison de Westworld nous a fait marcher, ce n’est que le temps d’un clignement de paupières. Place au chaos, au feu, au sang, aux nuées d’insectes terrifiantes… « Just a perfect day », nous souffle la voix de Lou Reed sur les images rassurantes d’un nouveau monde possible, tout en lumière douce et en visages sereins.
Dans la première de ces deux séries, Ed Harris veut remplacer l'humanité par des robots. Dans la seconde, Joseph Gordon Levitt incarne Travis Kalanick, ...
Si Super Pumped déçoit en n’exploitant pas à 100 % la dimension baroque du personnage, les mois suivants devraient nous donner de quoi nous rattraper. Dans le vrai monde, Travis s’est distingué en niant que sa firme puisse être tenue pour responsable de l’agression de femmes par ses chauffeurs. Et c’est là qu’on retrouve « l’homme en noir ». Toujours interprété par l’anguleux et terrifiant Ed Harris (Abyss, The Truman Show) il a (contre son gré) cédé son enveloppe charnelle à un vilain androïde. Il n’en reste pas moins ultra-violent, capable de strangulations intempestives ou de lynchage à base de club de golf. Le lieu est peuplé d’androïdes, les « hôtes », qui subissent sans broncher les sévices infligés par les clients, dont William. À la suite d’un bug généralisé, ils s’émancipent et s’en vont conquérir le monde réel. Dans la décevante troisième saison, diffusée au printemps 2020, on voyait vilains et gentils hôtes s’affronter pour le contrôle de la planète. Mort depuis 1985 chez DC Comics, le sadique inventeur milliardaire ennemi juré de Superman a depuis essaimé en films, séries d’animation ou jeux vidéo. Mais au XXIe siècle, c’est la réalité qui lui rend le plus bel hommage. Pourtant, en ce début d’été, c’est sous une forme fictive que nous revient la figure du magnat psychopathe.
Thandie Newton, incarne, cette saison encore, Maeve Millay, une androïde indépendante, cynique et tourmentée dans Westworld.
Et encore, je ne vous ai pas tout dit ! (rires). Les scénaristes avaient décidé de changer quelques lignes dans le script et plus précisément dans ce que devait dire mon personnage. Il serait peuplé majoritairement d’enfants car ce ne sont pas des êtres encore corrompus par la société ! Si je pouvais passer tout mon temps à nourrir et prendre soin des plus jeunes d’entre nous, je serais la plus heureuse des femmes. Je suis revenue à une relation primaire – au sens noble du terme – avec mes congénères. Du coup, je me sens en paix avec moi-même et sensiblement moins stressée. Maeve est certes ultra-connectée au monde électronique, mais ce que j’essaie de dire, c’est qu’ironiquement, en jouant ce robot, j’en ai appris plus sur ma propre conscience ! L’un des avantages d’une série récurrente et qui s’est inscrite dans la durée, c’est qu’au fil du temps vous en connaissez toute la mécanique et par conséquent vous savez aussi comment « fonctionnent » vos personnages. Au début de la saison, lorsque nous recommençons à tourner, nous connaissons les deux ou trois premiers épisodes. Les scénaristes ne nous en disent guère plus quant au contenu en ce qui concerne la saison entière. J’évite de leur mettre la pression. Oui ! Et Maeve personnifie justement cette liberté. Une liberté qu’elle n’a pas encore été vraiment « intégrée » dans sa conscience.
Le thriller de science-fiction Westworld poursuit dans cette saison 4 son exploration des méandres de la psyché.
La saison 4, à découvrir dès ce soir sur OCS, va plus loin dans l’exaltation, remettant sur le tapis les grandes questions existentielles, les vicissitudes, les angoisses de finitude, la tragédie des sentiments, le tout sur fond de politique-fiction high-tech. Particulièrement les œuvres de science-fiction, dont le postulat, généralement intéressant - le genre s’y prête -, disparaît souvent au profit de la seule belle image. Magnifique entrée en matière… La série créée en 2016 par Lisa Joy et Jonathan Nolan d’après le scénario des années 1970 de Michael Crichton continue son exploration des méandres de la psyché au travers d’une intrigue opposant réel et irréel, intelligence humaine et artificielle, dans une joute sans fin.
Deux de nos contributeurs ont pu regarder en avant-première les quatre premiers épisodes de Westworld saison 4 : voici ce qu'ils en ont pensé.
La saison 4 de Westworld imagine une guerre des robots silencieuse, discrète, insidieuse. Après avoir vu les quatre premiers épisodes de Westworld saison 4, on peut dire que quatre rôles se distinguent avec brio. Mais Dolores s’est copiée plusieurs fois et on peut donc imaginer que cette Christina soit l’une de ces copies. La saison 4 de Westworld prend la suite d’une saison 3 riche en retournements de situation. Maeve comprend vite ce qui se passe, épuise les capacités de la simulation et parvient à se réintégrer dans un corps. Ils se fait devancer par Engerraund Serac, qui, jugeant Maeve trop dangereuse a décidé de brancher le cerveau artificiel de Maeve à une simulation.
L'impeccable série développée par HBO, pensée par Jonathan Nolan et produite par J.J. Abrams, est en effet de retour pour sa saison 4, à partir de ce lundi 27 ...
Et surtout à la fin de la saison 3, où l'on découvre que Dolores a placé la clé du Sublime (un paradis virtuel dans lequel les androïdes pourraient échapper aux humains) dans la tête de Bernard (Jeffrey Wright). La révolution est donc laissée à Caleb et Maeve, et on s'attend à ne plus revoir Dolores, du moins sous les traits d'Evan Rachel Wood, sauf qu'elle est de retour, en brune, dans la bande-annonce de la saison 4, et dès l'épisode 1 ! Et cette action va déclencher plusieurs réactions. On découvre donc que Serac (Vincent Cassel) a créé Rehoboam avec son frère pour sauver l'humanité, en anticipant les menaces, façon Minority Report et Person of Interest (série créée par Jonathan Nolan et produite par J.J. Abrams, comme Westworld, tiens donc). Caleb découvre lui qu'il avait été programmé pour tuer les ennemis de Rehoboam, et voilà que Maeve a été recrutée par Serac pour le protéger de Dolores. Les deux anciennes complices s'affrontent donc, avant un dénouement final voyant Dolores finir par convaincre Maeve de rejoindre son camp. Car avec une première saison sortie en 2016, une seconde en 2018 et la troisième en 2020, pas besoin d'avoir fait Albert Einstein en première langue pour comprendre que la sortie de la quatrième en 2022 laisse la série à un rythme régulier d'une nouvelle saison tous les... Dès la première saison, Westworld a su brouiller les pistes, en jouant sur plusieurs timelines et une confusion entre les personnages, divisés en plusieurs groupes : il y a tout d'abord les "invités", des personnes riches qui ont accès à un parc d'attraction reproduisant parfaitement une époque, avec un réalisme faisant passer Disneyland et le metaverse pour des Lego au fond d'une bassine. Et ce monde réel, que l'on découvre véritablement en saison 3, il prend la forme de neo-Los Angeles, en 2058. Et c'est le début des problèmes, avec une révolte qui va être menée par la fameuse Dolores (Evan Rachel Wood), qui parvient en fin de saison 2 à faire quitter le parc de Westworld à de nombreux hôtes, direction "le monde réel". Ou Kylian Mbappé en signant son nouvau contrat au PSG. Mais revenons à nos moutons (électriques), non pas ceux de Blade Runner, mais d'une nouvelle œuvre de fiction en train de devenir culte : Westworld. L'impeccable série développée par HBO, pensée par Jonathan Nolan et produite par J.J. Abrams, est en effet de retour pour sa saison 4, à partir de ce lundi 27 juin, en exclusivité sur OCS. L'occasion idéale pour se rafraîchir la mémoire avec un récap de la saison 3... Et pour cause : ces fameux parcs utilisent des androïdes, appelés "hôtes", programmés pour revivre en boucle les mêmes événements, et donner aux "invités" un parfait sentiment d'immersion. Il y a aussi les dirigeants et techniciens du parc, qui veillent à ce que tout se passe bien. Maeve blesse Serac, et Caleb peut ordonner à toutes les intelligences artificielles de s'effacer, pour un grand ménage de printemps numérique. Deux ans d'absence pour une série, cela peut paraître long, et en ce moment, un tel délai serait automatiquement mis sur le compte de "la pandémie" (la fameuse). Et pourtant, dans le cas de Westworld, l'attente n'aura finalement pas été plus longue que d'habitude pour les fans. Alors avant de repartir pour neo-Los Angeles, une petite piqûre de rappel ne peut pas faire de mal. La saison 4 de Westworld débute ce lundi 27 juin sur OCS, avec un premier épisode typique de la série culte, au cours duquel il ne faut pas cligner des yeux ou avoir une absence.
L'intrigue se déroule sept ans après la fin de la troisième saison, dans un monde encore plus noir. Si les personnages principaux sont de retour (Evan Rachel ...
"Je pense que la saison 4 est un peu plus simple à comprendre: qui se trouve dans quel camp, qui essaie de faire quoi. Je trouve cela un peu plus clair que dans la saison 3, assez déroutante pour moi tant il y avait de dimensions et que tout le monde pouvait être n'importe qui. L'intrigue se déroule sept ans après la fin de la troisième saison, dans un monde encore plus noir.
De l'aveu d'Ed Harris, qui y joue L'homme en noir depuis le début, la quatrième saison de Westworld devrait être plus compréhensible que les précédentes.
Je pense que c’est un peu plus clair que la saison 3, qui, pour moi, était très déroutante parce qu’il y avait tellement de dimensions et qu’on pouvait se méprendre. C’est toujours le cas, mais ce n’est pas aussi compliqué.” Et d’avoir donc assuré que si elle restera complexe, cette saison 4 va être plus facile à comprendre : De par son nom, Westworld peut donner l’impression d’une œuvre où les plaines désertiques et les chapeaux de cow-boy ont pignon sur rue.
D'un côté, Charlotte Hale (Tessa Thompson), une copie de Dolores, s'est donné pour mission d'exterminer les humains afin de rendre le monde plus sûr pour les ...
C’est l’un des ingrédients qui fait le succès de cette nouvelle salve. On pense à Aaron Paul, bien loin du Jesse Pinkman de Breaking Bad (2008), ou encore à Tessa Thompson, dans la peau de l’antagoniste qui se désolidarise de son rôle de Valkyrie dans le MCU. Les équipes ont recréé un néo-Los Angeles captivant, les infrastructures sont épurées et l’univers du parc inspiré des années 1920 est tout simplement bluffant. La saison 3 de Westworld nous a fait basculer dans une autre dimension. Un constat dû au succès de la série qui jongle entre des thèmes philosophiques liés à la conscience, aux émotions des machines, à la nature humaine, à une époque de plus en plus numérisée, mais aussi à une bonne dose d’action. Les plateaux de tournage sont des personnages à part entière de la série et apportent un atout indéniable à la mise en scène. Il se dégage aussi un sentiment de mise en abyme : les personnages ne sont pas les seuls à évoluer dans une époque montée de toute pièce ; les spectateurs se retrouvent eux aussi embarqués dans une société qu’ils ne connaissent pas, grâce aux décors et aux tenues futuristes.
De L'Homme en noir à Christina, en passant par le barrage Hoover... que faut-il comprendre de ce lancement très énigmatique ?
Après que Dolores s'est dupliquée à la fin de la saison 3, on découvre un nouveau double robotique du perso, dans ce début de saison 4, avec Christina, qui écrit des intrigues de jeux vidéo. "Nous avons ici cette fille, cette écrivaine dans une grande ville à la recherche de l'amour, essayant de se débrouiller avec sa colocataire. Quelque chose lui a été volé il y a 8 ans et William veut le récupérer. "C'est une référence voilée à quelque chose qui lui a déjà été volé à la fin de la saison 2. Si c'est un parc, c'est terriblement grand ! L'intention ici est que le public ressente la réalité de New York. J'ai tourné ma première série [Person of Interest] à New York pendant cinq ans. Nous adorons cette inversion et le sentiment effrayant que nos technologies deviennent si petites et insidieuses qu'elles peuvent aller n'importe où..." Bref, on ne sait pas trop ce qu'elles font exactement, mais elles font du mal ! Autrefois utilisées de manière symbolique dans Westworld pour montrer le côté robotique des androïdes du parc, les mouches semblent prendre une place toute autre dans cette saison 4. Où va la saison 4 de Westworld, qui se passe carrément 7 ou 8 années après les événements du final de la saison 3 ? Attention spoilers !
Westworld saison 4, de Jonathan Nolan et Lisa Joy, avec Evan Rachel Wood, Thandiwe Newton, Aaron Paul, Ed Harris… Sur OCS City. critique · Westworld ...
Sept ans après avoir vaincu Serac, homme d’affaires tout puissant décidé à contrôler la société grâce à une intelligence artificielle en partie nourrie par les données récoltées sur les visiteurs des parcs Delos, les androïdes indociles continuent de sillonner le continent au gré de leurs desseins divergents. On retrouve Westworld comme on remettrait les pieds dans un pays qu’on a jadis arpenté, mais dont le territoire a tellement changé que la familiarité attendue se résout en une désorientation frustrante. La quatrième saison s’inscrit hélas dans cette lignée, à laquelle elle tente maladroitement de greffer de nouvelles thématiques.
1/9 Jeffrey Wright dans Westworld · 2/9 Thandiwe Newton dans Westworld · 3/9 Westworld saison 3 · 4/9 Caleb Nichols et Dolores dans Westworld · 5/9 Aaron Paul dans ...
« Nous verrons les conséquences de ces violences et le prix qu’il faut payer si on les commet. Les actrices principales de Westworld, qui interprètent les robots victimes de violence, ont réagi à cette polémique. Thandie Newton avait tenu à rassurer le public. Ce dimanche 26 juin a été marqué par le grand retour de la série Westworld. Après plus de deux ans d’absence, la série de science-fiction sur les robots surpuissants nous promet de nouvelles aventures palpitantes.