Fanny Ardant

2022 - 6 - 28

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Fanny Ardant: «L'être humain a besoin de romanesque» (Le Soir)

Invitée d'honneur au Briff et à Bozar, l'actrice légendaire de Truffaut, de « Pédale douce » et « Les jeunes amants » vit sa vie passionnément et avec ...

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Fanny Ardant: "Je ne veux pas faire de cinéma pour transformer les ... (L'Echo)

Son charme, sa voix, son originalité, son rire… L'élégance de Fanny Ardant, c'est tout cela à la fois. Cet été, le Briff et la Cinematek lui rendent un ...

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Fanny Ardant : "Je ne suis pas vraiment une femme" (lalibre.be)

Mardi et mercredi, la star française était de passage à Bruxelles. Elle était l'invitée d'honneur du Briff et de Bozar. Tandis que, jusqu'à fin août, ...

Et si l'on a souvent coutume de dire qu'après un certain âge il devient difficile pour les actrices de trouver des rôles intéressants, ce n'est pas le cas pour Fanny Ardant, que l'on verra dans les prochains mois à l'affiche de pas moins de huit films ! Quand on lui demande le secret de sa longévité, la comédienne répond : "Je crois que je ne suis pas vraiment une femme… Je me rappelle que Tsai Ming-liang ne parlait pas un mot de français, ni d'anglais. En même temps, j'avais tourné avec Antonioni, qui ne pouvait pas s'exprimer (suite à un AVC qui le priva quasi complètement de l'usage de la parole en 1985, NdlR)... Mais, au fond, dès qu'il y avait un travelling, un clap-silence-action, ça fonctionnait… Dans le système américain, vous êtes payé et on vous convoque même si on n'a pas besoin de vous. Pour autant, Fanny Ardant ne s'est jamais cantonnée au cinéma français. Elle a en effet tourné avec les Italiens Michaelangelo Antonioni (Par-delà les nuages en 1995), Ettore Scola (La Famille en 1986 et Le Dîner en 1998) et Paolo Sorrentino (Il divo en 2007 et La grande bellezza en 2013), le Taïwanais Tsai Ming-liang (Visage en 2009) ou deux cinéastes belges, André Delvaux (Benvenuta en 1983) et Jean-Jacques Andrien (Australia en 1989). "Ce sont eux qui sont venus à moi, commente-t-elle. Que ce qui alimentait, c'était la passion, l'énergie, la joie absolue de faire ce que vous faites, comme un artisan qui fait du mieux possible le rond du fauteuil, le lissage du parquet, le tissage du tapis. J'ai tout de suite compris que le cinéma et le théâtre, ce n'était pas un métier, finalement. Et je trouvais très drôle de jouer un rôle que je n'avais jamais joué au cinéma, mais que j'avais déjà joué au théâtre avec Roman (dans Master Class de Terrence McNally, mis en scène par Polanski au Théâtre de la Porte Saint-Martin en 1995-1996, NdlR). C'est un metteur en scène extraordinaire. Dans le système français, on ne vous convoque que si on a besoin de vous. Les gens parlent en termes de carrière, alors que moi, je parle en termes de la vie !" Finalement, ce que j'aime dans la vie se retrouve dans ce que j'aime dans les rôles. […] Quand j'ai dit non à des rôles de femmes que je détestais, je prenais toujours ma plume pour dire : 'Cher monsieur Untel, je ne pourrai pas jouer Suzanne X, car je ne suis pas une actrice professionnelle. C'est pourtant bien lui qui lui a mis le pied à l'étrier. "Avant cela, j'avais tourné Les Dames de la côte pour la télé. C'est le premier metteur en scène de cinéma qui a rompu le diktat. Ne pas être encastrée. Même au niveau politique, ne pas avoir une ligne de conduite.

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