Elisabeth Borne va donc réunir l'ensemble du gouvernement à Matignon mardi en début d'après-midi, a annoncé son entourage à l'AFP, dans un contexte difficile ...
Mais le président français l'a refusée " afin que le gouvernement puisse demeurer à la tâche et agir en ces jours", a annoncé mardi matin l'Elysée. A l'issue des législatives de dimanche, M. Macron se retrouve privé de majorité absolue à l'Assemblée nationale, un revers qui ouvre une période d'instabilité. Dans ce contexte, le chef de l'Etat va mener "les consultations politiques nécessaires (...) afin d'identifier les solutions constructives envisageables au service des Français", a précisé la présidence. M. Macron va recevoir mardi et mercredi les chefs de partis à l'Elysée. Suite aux élections législatives, à l'issue desquelles la majorité présidentielle a perdu sa majorité absolue l'Assemblée nationale, la Première ministre Elisabeth Borne a remis sa démission à Emmanuel Macron ce lundi.
Tout se passe comme le veut le protocole: après les législatives, la Première ministre Élisabeth Borne a présenté sa démission à Emmanuel Macron. Sauf que d' ...
La Première ministre Elisabeth Borne a remis sa démission au président Emmanuel Macron, qui l'a refusée "afin que le...
C’est une règle traditionnelle après une élection législative pour le chef du gouvernement de présenter sa démission au Président de la République. Sans remonter trop loin, en 2017, Edouard Philippe avait accompli le même geste. Mais ce matin, la Première ministre a présenté ce qu’on appelle une " démission de courtoisie."
Elisabeth Borne est confirmée à son poste jusqu'à nouvel ordre. Le président français a refusé la démission de la Première ministre « afin que le ...
Quitte à ce que la deuxième force au Palais Bourbon revienne au Rassemblement national. Avec 245 députés, les macronistes d’Ensemble! sont loin de la majorité absolue, fixée à 289 sièges sur 577. « Il y a beaucoup de décrets à prendre dans les jours à venir, dont la revalorisation du points d’indice, la deuxième phase de Parcoursup... on ne peut pas se permettre d’avoir un gouvernement qui ne gère pas cela. Le président par intérim du RN Jordan Bardella a également estimé qu’elle devait « rendre son tablier ». C’est le numéro deux Adrien Quatennens et la députée Mathilde Panot qui rencontreront le chef de l’Etat. « La Première ministre a plaidé pour rester afin d’avoir les outils pour faire face à la situation et aux urgences des Français », a expliqué son entourage.
Perte de « légitimité » d'Elisabeth Borne, « cécité » d'Emmanuel Macron, « verticalité », « fait du prince » : les oppositions dénoncent mardi le refus du ...
A droite, Gilles Platret, un des vice-présidents de LR, a fait valoir que « dans la logique institutionnelle, le président doit donner un signe du changement, et le premier signe qu’il donne c’est de refuser la démission de la Première ministre qui symbolise l’échec aux élections législatives, (…) de ne pas tirer les conséquences. C’est tout de même un peu paradoxal », a-t-il jugé sur BFMTV. Pour elle, « c’est l’état d’esprit de cette majorité extrêmement relative qui doit avoir des conséquences. Les Français doivent être entendus dans ce qu’ils ont dit et exprimé par leur vote (dimanche) et il (Emmanuel Macron) ne peut pas continuer la politique qu’il a menée car cette politique n’a pas recueilli la majorité absolue aux dernières élections législatives », a insisté Mme Le Pen. Son collègue Manuel Bompard a de son côté estimé que cette annonce n’était « pas une surprise : on a un gouvernement dirigé par Mme Borne qui est là par le fait du prince, puisque pour l’instant il n’a jamais été approuvé par les députés, et qui va rester là quelques semaines de plus, par le fait du prince toujours », a-t-il dénoncé.
Le chef de l'Etat s'entretient mardi avec les responsables des principaux partis, pour « identifier les solutions constructives envisageables au service des ...
Lui succédant, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, a expliqué à Emmanuel Macron, qui l’a « beaucoup interrogé » pendant une heure également, que les socialistes étaient « disposés » à « avancer », si le gouvernement prenait des mesures sur le pouvoir d’achat, notamment une hausse du smic. Christian Jacob, le président des Républicains, a été le premier à avoir une discussion « franche » d’une heure avec lui. Selon lui, « c’est quand même une vision un peu particulière du résultat des élections de dimanche dernier ». Rien ne montre non plus que la place d’Elisabeth Borne à Matignon soit assurée. Mais, dans un premier temps, Emmanuel Macron veut laisser libre cours à la consultation des différentes forces politiques, mardi et mercredi, à l’Elysée, afin de déterminer si des « solutions constructives » peuvent émerger à l’Assemblée nationale malgré sa simple majorité relative, a fait savoir son entourage. (…) Cette politique n’a pas recueilli la majorité absolue aux dernières élections législatives ». Disruptif, encore et toujours.
La Première ministre se donne dix jours pour trouver un moyen de sortir le pays du blocage et casser le récit de son départ inévitable.
Voilà 3 choses à savoir sur le parc nucléaire français. Trop techno ? Elle a son brevet de réformes difficiles et de CMP parlementaires (commissions mixtes paritaires) conclusives, dit-elle. Il y a deux façons de vivre un sursis : se sentir écrasé par l'échéance ou au contraire y voir une chance.
La Première ministre française Elisabeth Borne a remis sa démission au président ce mardi. Emmanuel Macron l'a refusée.
La Première ministre Edith Cresson s'adresse aux députés le 7 février 1992 à l'Assemblée nationale à Paris - JOEL ROBINE ...
A ce titre, "il est difficile pour Macron de remplacer Borne sans se déjuger", note un conseiller ministériel. Et de toute façon, LFI a déjà promis de déposer un motion de censure. A ce contexte s'ajoute le profil de Mme Borne, qui comme Jean Castex, est considérée comme plus technicienne que politique. Et même si Emmanuel Macron a refusé mardi sa démission, son sort reste incertain. L'ancienne candidate de LR à la présidentielle Valérie Pécresse a également appelé lundi Emmanuel Macron à "changer de Premier ministre et de gouvernement", à l'unisson d'un vice-président du parti Gilles Platret, pour qui "elle n'a pas le profil politique nécessaire". "C'est elle qui a fait le plus de textes lors du dernier quinquennat.
Matignon, mission impossible pour Elisabeth Borne ? Dans le nouveau numéro de Paris Match, le rédacteur en chef politique Bruno Jeudy dresse le portrait ...
Je crois à la protection des Français. Je crois à l’égalité des chances. Je crois à la préservation de notre modèle social. Femme de dossiers, elle a été choisie pour combattre l’inflation, la dette et le déficit des retraites.
La manière indigne dont le monde médiatico-politique traite Elisabeth Borne rappelle par bien des aspects le traitement qu'il avait infligé à Edith Cresson ...
Aux Etats-Unis, le choix de Kamala Harris –femme d’une très grande compétence – comme vice-présidente a été réalisé non pas pour ce qu’elle était mais pour les voix des femmes et de la communauté noire qu’elle pouvait apporter à Joe Biden. Pour en revenir à nos deux seules premières ministres, on peut associer à cette précarité de leur situation, les deux présidents qui les ont nommées, non pas parce qu’elles étaient compétentes – elles l’étaient – mais parce qu’il fallait faire un coup politique voire vulgairement politicien. La réponse est oui en grande partie quand on se penche sur les critiques qui se sont déversées sur Borne, son incompétence, son maque de charisme et son look.
Figure de proue du gouvernement, Élisabeth Borne est "en sursis" à Matignon après le désaveu de son camp aux législatives. En cause ? L'image polit...
En s'en abstenant, le chef de l'État "montre qu'il n'a pas envie de la renommer", a estimé un membre d'Ensemble ! dans les colonnes du Figaro. Est-ce un désaveu officieux ou cette pratique politique qui est désuète ? Qu'importe, pour se maintenir rue de Varenne, l'aval d'Emmanuel Macron ne suffira pas Élisabeth Borne. Dans ce contexte complexe, la Première ministre doit se soumettre au vote de confiance de l'Assemblée nationale début juillet... Pour renouveler sa confiance en sa Première ministre, le président de la République aurait en effet du accepter cette démission, puis la renouveler à Matignon. Un tour de passe-passe politique en principe de rigueur. Pire, la perception qu'elle renverrait à la classe politique ne serait pas ajustée. "Ils pensent : 'elle n'est pas des nôtres'", estime une source au sommet. "Elle n'est pas des nôtres" estime la classe politique selon un proche de l'exécutif, qui s'est épanché dans L'Opinion ce mercredi 22 juin. Sans majorité claire à l'Assemblée nationale, le chef de l'État doit en effet multiplier les jeux d'alliances pour gouverner. "Mais il n'a pas d'intérêt à changer trop vite, ne serait-ce qu'à cause de l'image que cela renverrait une femme au bout de quatre semaines", estime un membre de sa garde rapprochée. Plusieurs Macronistes en semblent néanmoins convaincus : la technocrate n'a pas les épaules pour le poste.
La Première ministre Élisabeth Borne se rend ce mercredi après-midi à l'Assemblée nationale. Sa mission : consolider le groupe Renaissance, alors qu'une ...
Et même si son avenir est incertain, ce qui est sûr pour le moment, c'est qu'elle restera à Matignon au moins encore quelques jours, puisqu'elle recevra tous les présidents des groupes parlementaires la semaine prochaine. "Les temps exigent que le ou la Première ministre soit politique, que l'on n'ait pas le sentiment que c'est la technique qui gouverne", a même déclaré François Bayrou ce mercredi matin. Une manière de faire savoir, sans citer son nom, qu'aux yeux du président du MoDem, Élisabeth Borne n'est clairement pas la femme de la situation.
C'est un mensonge qui durait depuis 35 ans. La légende selon laquelle Elisabeth Borne aurait ri en 1986 n'était qu'une vaste supercherie inventée de toutes ...
La thèse selon laquelle Elisabeth Borne avait ri en 1986 était remise en question par la majorité des experts qui pointent du doigt les nombreuses incohérences dans le récit des deux hommes. « Nous avons senti que notre père était soulagé. Il est parti en paix après avoir révélé son secret ». Constatant un essor du tourisme dans le village, les deux plaisantins flairent la bonne affaire et vont jusqu’à ouvrir en 1991 une boutique de souvenirs proposant des statuettes d’Elisabeth Borne hilare.
Élisabeth Borne, nommée à Matignon le 20 mai, n'était pas la suggestion de Nicolas Sarkozy au président de la République. Vexé, l'ancien chef de l'...
"S'il avait pris Christine Lagarde comme je lui avais conseillé, cela aurait été différent", a persiflé l'époux de Carla Bruni au lendemain du scrutin selon Le Point. Pas si sûr. Le LR, qui ont réussi à faire élire soixante députés, refusent toute alliance avec la majorité. "Macron ! Si on tope avec lui, on sera avalés et digérés. Il va devoir apprendre à travailler avec le Parlement", estime ainsi Gérard Larcher, un ténor du parti, également le président du Sénat. Un désaveu difficile à avaler pour son prédécesseur, déchu au sein de son parti pour son rapprochement avec La République en marche (LREM). Borne, vous la connaissez, vous ?" Avant d'ajouter : "Macron nomme qui il veut.
Le chef de l'État n'a pas évoqué à un seul instant la cheffe du gouvernement dans son discours adressé aux Français.
"Je pense qu'Emmanuel Macron navigue à vue, il ne sait pas du tout si sa Première ministre est en possibilité de réunir la quarantaine de députés qui manque", estime-t-il. Carl Meeus, rédacteur en chef au Figaro Magazine, juge pour sa part que le président "n'a pas tranché" sur le sort de la locataire de Matignon: "il n'a pas du tout cité le nom ni même la fonction de sa Première ministre [...], il n'a pas changé, c'est l'hyper-président qui veut s'occuper de tout". Un choix qui n'a rien d'un simple oubli pour Bruno Jeudy, éditorialiste politique pour BFMTV.
La Première ministre Elisabeth Borne a remis sa démission au président Emmanuel Macron, qui l'a refusée "afin que le...
A l'issue des législatives de dimanche, Emmanuel Macron se retrouve privé de majorité absolue à l'Assemblée nationale. Législatives en France : la Première ministre Elisabeth Borne a remis sa démission à Macron, qui l’a refusée La Première ministre Elisabeth Borne a remis sa démission au président Emmanuel Macron, qui l’a refusée "afin que le gouvernement puisse demeurer à la tâche et agir en ces jours", a annoncé mardi matin l’Elysée.
Depuis sa débâcle lors des élections législatives, Emmanuel Macron cherche une solution pour calmer les tensions et gouverner sans majorité absolue...
Qu’Élisabeth Borne reste ou non Première ministre, un remaniement ministériel devrait avoir lieu dans les prochains jours, puisque les ministres battus aux élections législatives vont devoir démissionner de leur poste. Mais on ne sait pas pour combien de temps », a ainsi déclaré le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron au quotidien mardi 21 juin. Pour l’heure, Élisabeth Borne va rester à Matignon. Mais à en croire les confidences faites par Aurélien Rousseau au Parisien, sa présence ne va peut-être pas durer.