Dans un pénitencier ultramoderne, un détenu s'interroge sur la finalité des médicaments de contrôle des émotions qu'il teste pour le compte d'un génie de la ...
La star australienne y joue un scientifique visionnaire mais à l’éthique douteuse et aux méthodes pas très catholiques. « Spiderhead », disponible sur Netflix. Avant de le retrouver en salle dans le quatrième volet de « Thor », Chris Hemsworth repasse par Netflix ! Après le brutal « Tyler Rake », le voilà à l’affiche de « Spiderhead », un thriller psychologique de science-fiction mâtiné d’humour noir.
On attendait plus de cet ambitieux film de science-fiction de Joseph Kosinski avec Chris Hemsworth et Miles Teller.
Rapidement, Jeff en vient à douter du bien-fondé de ce à quoi il accepte de se soumettre. La première demi-heure est intéressante et juste assez surprenante pour donner envie d’en savoir plus. Et c’est le plus frustrant.
Avec Miles Teller et un Chris Hemsworth en roue libre. Alors que Top Gun : Maverick, le précédent film de Joseph Kosinski, est encore en train de ravager le box ...
Adapté d’une nouvelle de l’écrivain George Saunders publiée dans le New Yorker (le vénérable magazine new-yorkais produit d’ailleurs le film via sa division ciné), Spiderhead déroule son historiette SF sans charme ni mystère. Le vague intérêt suscité par les prémisses de l’intrigue s’évapore très vite, la faute à un rythme anémique, à une absence totale de suspense, et à la prestation en roue libre de Chris Hemsworth, quelque part entre le tech-gourou cintré, le loup de Wall Street à lunettes et le Docteur Folamour cocaïné, qui se trémousse sur du Roxy Music à la nuit tombée. Les difficultés de l’acteur à rendre crédible son personnage de savant fou sont raccords avec un film qui ne trouve jamais son ton, entre SF "prophétique" vaguement psyché et comédie noire rythmée par des tubes FM des années 70-80, utilisés ironiquement (Supertramp, Hall and Oates, et le "She Blinded Me With Science" de Thomas Dolby en guise d’hymne). On reconnaîtra ici ou là des éléments empruntés à The Island, à Black Mirror, au Alex Garland d’Ex Machina et de Devs, ainsi que cette espèce de néo-expressionisme technophile qui agitait déjà les deux premiers longs du réalisateur, TRON : l’héritage et Oblivion… Mais on préfère Kosinski quand il dialogue avec le fantôme de Tony Scott. Dans un centre de détention ultra-secret, dont l’architecture évoque le repère d’un méchant de James Bond, ou le décor d’un nouveau Christopher Nolan, se niche le labo high-tech d’un scientifique survolté (Chris Hemsworth), qui expérimente des drogues de synthèse sur des prisonniers ayant accepté de jouer aux cobayes (dont Miles Teller, dans son troisième Joseph Kosinski d’affilée après Line of Fire et Top Gun : Maverick). Les drogues en question portent des noms évocateurs (Lovactine, Ténébraxx…) et visent à transformer le comportement, les émotions et les sentiments des sujets, comme dans une sorte de variation chimique sur l’expérience de Milgram. Mais les intentions du suave savant sont-elles aussi nobles qu’il le prétend ? Alors que Top Gun : Maverick, le précédent film de Joseph Kosinski, est encore en train de ravager le box-office aux quatre coins de la planète, voici déjà pour lui l'heure du "film d’après" : Spiderhead, thriller SF labellisé Netflix, avec Chris Hemsworth et Miles Teller. Pas tant le signe d’une boulimie créative de la part du réalisateur que la conséquence de l’embouteillage des sorties post-COVID – le tournage de Spiderhead a commencé fin 2020, l’année où Top Gun 2 devait initialement sortir au cinéma. Le film, d’ailleurs, a le look confiné et l’atmosphère claustro de ces œuvres mises en boîte alors que l’industrie apprenait à travailler selon les protocoles sanitaires – un huis clos, une poignée de personnages, et des murs contre lesquels se cogner la tête.
Découvrez la critique du film Spiderhead de Joseph Kosinski - Puisque Top Gun : Maverick est resté dans les cartons de Paramount pendant de longs mois à ...
Le réalisateur construit ses images sur les barrières symboliques que ses héros façonnent entre eux et un potentiel bonheur qu’ils estiment ne pas mériter. Tout le cinéma de Joseph Kosinski pourrait être résumé à cette idée : il faut reconstituer la ligne, tel un fil d’Ariane qui indique la direction à prendre. Dans ces moments-là, où la mise en scène de Kosinski centralise par sa gestion du décor le regard des corps en présence, Spiderhead parvient à créer un réel sentiment de malaise, surtout lors de son pivot à mi-parcours. Malheureusement, c’est aussi à partir de là que le film se perd, et enclenche une suite de révélations qui ne vont jamais au bout de leur logique, y compris dans un dernier acte finalement très sage. À vrai dire, le personnage d’Abnesti, sorte de pervers narcissique qui n’assume qu’à moitié l’inhumanité de ses jeux pervers, représente toute l’impossibilité du film à construire une réelle ambiguïté morale, pourtant au cœur de son postulat. Puisque Top Gun : Maverick est resté dans les cartons de Paramount pendant de longs mois à cause de la pandémie, Joseph Kosinski a eu l’opportunité de réaliser un autre film en 2022. Adapté d’une nouvelle de George Saunders, Spiderhead possède une dimension ouvertement orwellienne, qui montre dès ses premières minutes que les prisonniers consentent à ces tests qui accaparent leur corps et leur esprit.
SPIDERHEAD NETFLIX. Chris Hemsworth et Miles Teller se donnent la réplique dans le film "Spiderhead", disponible sur Netflix ce vendredi 17 juin 2022.
Que vaut Spiderhead, le dernier film d'anticipation sorti sur Netflix ? Selon Allociné, "Spiderhead a une ambiance étrange bien à lui. [Mis à jour le 17 juin 2022 à 15h21] Spiderhead est le nouveau film de science-fiction mis en ligne sur Netflix. Les abonnés de la plateforme de streaming peuvent le découvrir depuis le 17 juin 2022. Récit d'anticipation et manipulation psychologique sont au cœur de Spiderhead, autant d'éléments qui peuvent faire que le film devienne le nouveau carton de la plateforme de streaming.
Ce vendredi 17 juin, Netflix dévoile Spiderhead, film de science-fiction très attendu avec Chris Hemsworth et Miles Teller dans les rôles principaux.
Du coup, même si le film perd de sa force sur la fin (trop explicative), une chose est sûre, on valide Spiderhead, passionnante plongée dans la psyché et la manipulation, menée par un Chris Hemsworth survolté ! Avec ses étonnants décors et son pitch conceptuel, Spiderhead fait vite penser à Black Mirror (on sait enfin si la série culte de Netflix s’arrête ou devrait revenir). Comme un épisode luxueux de la célèbre saga dystopique, Spiderhead s’avère malin en diable et permet de réfléchir à notre monde, à notre rapport un peu malade aux technologies. Alors qu’il s’apprête à faire l’actualité dans les salles de cinéma avec Thor : Love and Thunder, quatrième aventure du super-héros au marteau qui sort le 13 juillet prochain, Chris Hemsworth est au centre de l’attention dès ce vendredi 17 juin, avec Spiderhead, film de science-fiction dévoilé sur Netflix. L’acteur ( Elsa Pataky, sa compagne, a cartonné sur la plateforme avec Interceptor) y campe Steve Abnesti, un souriant chercheur qui travaille sur des drogues stimulant les émotions. Il a pour cobayes des détenus parmi lesquels se trouve le taiseux Jeff, traumatisé par un accident de la route qui l’a mené en prison.
Chris Hemsworth et Miles Teller sont à l'affiche de "Spiderhead", thriller disponible sur Netflix réalisé par Joseph Kosinski.
Il a un détenu-cobaye chouchou, Jeff, interprété par Miles Teller. L'acteur en est déjà à sa troisième collaboration avec Joseph Kosinski, après Line of Fire et Top Gun : Maverick. Ils sont notamment accompagnés au casting de Jurnee Smollett et Tess Haubrich. En l'espèce, il déroule un récit situé dans une prison next gen où les détenus sont soumis à des expériences sociales sous perfusion de drogues, contre des conditions de détention améliorées. La suite de Top Gun, tournée essentiellement en 2019, a vu sa sortie repoussée par la pandémie de Covid-19. Une période de latence qui a ainsi permis au réalisateur de mettre en scène un 5e long-métrage, Spiderhead, disponible sur Netflix à partir du 17 juin 2022.
Synopsis : Des détenus enfermés dans un pénitencier deviennent les cobayes d'un médicament expérimental qui agit sur leurs émotions en échange d'une ...
Une bouffée de fraîcheur qui ne tarde cependant pas à se tarir lorsque des intentions plus dramatiques et psychologiques se font ressentir, aussi superficielles soient-elles. Un texte fascinant et troublant qui a été artificiellement gonflé pour son passage au cinéma. Dans les mains des scénaristes Rhett Reese et Paul Wernick (les auteurs des diptyques sur Deadpool et Zombieland), cela donne un récit dystopique particulièrement générique. Le long métrage débute pourtant en trombe.
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Le réalisateur de “Top Gun : Maverick” a tourné pour Netflix ce film SF sur une prison de luxe où les détenus sont les cobayes d'un apprenti sorcier – Chris ...
Avant qu’il soit rattrapé par les souvenirs d’un nuit d’horreur où, conduisant sous les effets grisants de l’alcool, il a tué son meilleur ami. Les dangers du progrès avancent encore plus masqués dans Spiderhead, qui s’ouvre par les grands éclats de rire d’un prisonnier ravi. En attendant que le Covid veuille bien laisser Top Gun : Maverick sortir dans les salles de cinéma, Joseph Kosinski a tourné ce film d’anticipation qui le ramène à l’inspiration d’ Oblivion, sa première collaboration avec Tom Cruise. On y découvrait un monde futuriste où l’être humain résistait encore, mais où la vérité de ses émotions et sa victoire même étaient rendues incertaines par le clonage et l’avancée de la science.
On attendait plus de cet ambitieux film de science-fiction de Joseph Kosinski avec Chris Hemsworth et Miles Teller.
Rapidement, Jeff en vient à douter du bien-fondé de ce à quoi il accepte de se soumettre. La première demi-heure est intéressante et juste assez surprenante pour donner envie d’en savoir plus. Et c’est le plus frustrant.
Le cinéaste Joseph Kosinski retrouve l'acteur Miles Teller (qui joue le personnage de Rooster face à Tom Cruise dans la suite de «Top Gun») dans un film de ...
Si le film jouit d’un certain nombre de points positifs, il s’essouffle dans sa seconde partie avec une histoire d’amour qui peine à captiver, et un dénouement prévisible. Jeff (Miles Teller) fait partie de ces cobayes forcés à tester différentes drogues permettant d’altérer leurs sentiments, sous le regard du directeur du centre, Steve Abnesti (joué par Chris Hemsworth, la vedette de la saga « Thor »). À mi-chemin entre « Black Mirror » et « Vol au-dessus d’une nuit de coucou », le film s’interroge sur les conséquences morales et éthiques des avancées scientifiques, mais aussi sur le système carcéral, et même les préjugés. Après le carton planétaire de « Top Gun Maverick », le réalisateur Joseph Kosinski collabore une nouvelle fois avec Miles Teller (qui joue le personnage de Rooster face à Tom Cruise), cette fois dans un film de science-fiction produit pour Netflix. La plate-forme propose une adaptation de la nouvelle « Escape the spiderhead » par George Saunders, diffusé dans le journal The New Yorker où, dans un futur proche, des coupables ont le choix entre la prison ou le laboratoire.