Alicia Keys heeft meer dan 90 miljoen platen verkocht en er staan liefst vijftien Grammy Awards op haar nachtkastje te blinken. Je zou dus denken dat ze in ...
Maar in plaats daarvan koos de 41-jarige soulzangeres voor een eigenzinnige, vaak wat bevreemdende set waarbij de wereldhits pas in het tweede uur aan bod kwamen. Daarbij kunnen persoonsgegevens worden verwerkt, zoals informatie over uw apparaat, uw browser en uw gebruik van de website. Door op "Akkoord" te klikken, gaat u hiermee akkoord.
Niemand zingt zoals Alicia Keys. Die zin had net iets beter gewerkt in het Engels, gezien "No One" na vijftien jaar nog steeds één van de grootste hits.
Na “City of the Gods”, een ode aan New York, volgt dé ode aan New York. Alicia staat met haar piano in de hoogte en begeleid tijdens “Empire State of Mind” het zo goed als volledig gevulde Sportpaleis tijdens het uitbundig meezingen. Het rustmoment van “Solo” wordt wat verlegt door een deels Franstalige cover van “As It Was” van Harry Styles en dat is meteen een van de vreemdste momenten van de avond. Het is wat gek en jammer dat de stukjes telkens zo kort duren. Door een gebrek aan tijd om te applaudisseren tussen de nummers door duurt het tot aan “Karma” voor het publiek echt reageert op de muziek. Ondertussen beweegt Alicia Keys zich vlot over het podium, met soms een beetje pianowerk, maar het is pas bij “You Don’t Know My Name” dat Alicia voor een degelijke periode achter de keys kruipt. Niemand zingt zoals Alicia Keys. Die zin had net iets beter gewerkt in het Engels, gezien “ No One” na vijftien jaar nog steeds één van de grootste hits van de Amerikaanse singer-songwriter is.
La New-Yorkaise était à Anvers hier soir, dans le cadre de sa tournée "The World Tour". Une prestation impeccable, classe et réconfortante.
Le spectacle monte en puissance avec son titre incontournable, "Empire State Of Mind", repris au piano et sous sa forme originale avec la partie de Jay-Z. Plus de temps à perdre, elle enchaîne avec hits "Girl On Fire", "Fallin" et "No One". Le public entre en effervescence. Son dernier album, Keys, se présente comme un double album, avec des versions originales des chansons aux influences jazz, blues, soul et r&b et des réinterprétations de celles-ci, plus pop et électro. Elle demandera au public de choisir entre les "Originals" et les "Unlocked". Ces dernières auront les faveurs du public. Pendant deux heures, l'artiste de 41 ans pioche dans son large répertoire. Celui des années 2000 avec "Karma", "You Don't Know My Name", "Unbreakable" ou "My Boo", son duo avec Usher. Ou celui plus récent avec "So Done", "Underdog" ou "Truth Without Love". Les morceaux s'enchaînent, sans temps mort. Le public n'a même presque pas le temps d'applaudir. Son piano est, sans surprise, la pièce centrale du show, soutenu par quatre excellents musiciens et d'une choriste. Avant d'interpréter les titres issus de son dernier opus, un grand drap blanc vient recouvrir la scène. Quelques minutes plus tard, Alicia Keys réapparaît au milieu de la fosse, sur un podium. 21h tapantes, Alicia Keys entre en scène sur "Nat King Cole", extrait de son dernier album. De quoi rattraper le temps perdu : sa dernière tournée avait été écourtée suite à la pandémie. Lous And the Yakuza entame donc ses vrais premiers pas sur scène lors de cette saison estivale et entourée des plus grands. Le public n’est pas toujours attentif, ne connaît pas forcément l’artiste, s’impatiente de voir arriver la tête d’affiche. Tout en faisant comprendre qu’elle est capable d’aller bien plus loin. En quelque trente minutes, elle donne déjà un bon avant-goût de ce qu’elle est capable de faire. Sans oublier "If I Ain't Got You", interprété en dernier, après le rappel. Égérie Louis Vuitton, invitée du célèbre Late Night Show de Jimmy Fallon, chargée de la traduction française du poème d’Amanda Gorman “The Will We Climb” qui avait fait sensation lors de l’investiture de Joe Biden… Ah, elle vient aussi d’être signée par Roc Nation, le label de Jay-Z (qui s’occupe également d’Alicia Keys). Rien que ça ! Lous a réussi son exportation bien au-delà de nos frontières. L’ascension est inouïe. La pression qui doit accompagner, on imagine, l’est aussi.