Dix minutes de conversation. Les neuf premières s'étaient écoulées à faire ce constat qu'après la Lituanie et les Féroé, le changement de niveau allait être ...
Parce que tant qu’on aura le ballon dans les pieds, eux ne l’auront pas.» Et des ballons, il n’en a réellement perdu qu’un, en se trompant de dosage en cherchant Marvin Martins, le long de la ligne de touche. On a désormais la capacité d’imposer notre rythme, de donner notre propre tempo.» Avec un tel premier relanceur, c’est une évidence. Rassurant. C’est pourtant une Turquie qui a planté dix buts en deux matches qui débarque. Avec un Dervisoglu (Galatasaray) à deux passes et deux buts et un Dursun (Fenerbahçe) à trois réalisations sur l’ensemble des deux premières journées. Rien que ces statistiques appellent à faire ce constat implacable : Moris va redevenir gardien de but samedi. Et puisse-t-il avoir à ne parler que du jeu au pied de Moris sans avoir à évoquer ses parades. Jusqu’à présent, il a plus joué le rôle du (très bon) libéro qui distribue et si les statistiques ne sont pas sorties officiellement, il n’est pas exclu qu’il ait touché, au pied, deux à trois fois plus de ballons que Mathias Olesen par exemple, qui était pourtant au cœur du jeu à Torshavn. Et le portier de l’Union Saint-Gilloise ne s’est pas contenté de passes latérales vers ses défenseurs centraux. Tout ça pour en arriver, justement, à cette petite phrase d’apparence anodine, mais qui dit finalement la confiance d’un gardien envers ses défenseurs : «Il y a déjà pas mal de fois où on me promettait l’enfer et où ça n’est jamais arrivé… Désormais, on sait quand presser, quand rester en bloc.