L'éleveur Jean-Luc Couturier célèbre les 80 ans de sa ganaderia par une nouvelle course au Tempéras.
"Si j’étais maestro, je mettrai une enveloppe pour le toréer. Ils le regardent tous de travers, mais celui qui sera capable de le lidier…" Julien Aubert, professeur d’espagnol maîtrisant à la lettre près les questions de génétique, le mayoral Jean-Pierre Odet et enfin Roland Dupuy, un ancien d’un grand nom de la Camargue : Laurent. Des hommes aux petits oignons pour des toros sortis du fond des âges mais tutoyant les anges, par instants, à l’image de la star Colégial à qui Manolete avait coupé deux oreilles et la queue. Et c’est important car cela séduit l’aficionado et lui, il faut le respecter. "Je crois qu’il y a eu plus de 100 toros de Valverde à Alès, calcule Jean-Luc Couturier. C’est une arène fétiche et elle l’est devenue grâce à Philippe Cuillé qui est un jour venu me voir. Mais puisqu’il était manso con caste, il lui avait été coupé une oreille. "C’était une corrida impressionnante, dont un toro manso et perdido qui avait eu droit aux banderilles noires.