Le Festival de Cannes s'achève et avec lui la promesse tenue d'un retour à une certaine normalité. La Croisette, envahie de festivaliers et de touristes, a ...
Dans un contexte de guerre en Europe, l’ Ukraine n’a pas été oubliée et les films que ce pays a présentés dans les différentes sélections du Festival ont témoigné de la formidable vitalité d’un cinéma en plein développement au moment de l’invasion russe. Restait la première sélection en compétition de Léonor Serraille avec Un petit frère, dernier à entrer en lice. Très maîtrisé pendant toute sa première partie, illuminé par la présence intense de ses deux jeunes interprète, le film souffre cependant d’une deuxième partie plus prévisible et larmoyante. D’autant que les Américains, de retour cette année, ont pu faire briller le tapis rouge avec les avant-premières de Top Gun : Maverick en présence de Tom Cruise et de L’Elvis de Baz Luhrmann. Le Catalan Albert Serra et l’Américaine Kelly Reichardt ont, de leur côté, imposé leur univers singulier. Au palmomètre de la presse spécialisée, Madame Tchaïkovski du cinéaste russe dissident Kirill Serebrennikov, Armaggedon time de James Gray ou encore Hi-han de Jerzy Skolimowski reviennent le plus souvent dans les pronostics.
Le Festival de Cannes 2022 a eu son bon et son moins bon. Ecran Large vous raconte les (meilleurs) 10 films qu'il ne fallait pas manquer.
Dans un mélange de réalisme extrêmement brutal et d'une dose de surréalisme plongeant le film dans une ambiance quasi-horrifique, EO explore ainsi la cruauté humaine (et particulièrement celle masculine) à travers les yeux de l'animal. Évitant un suspense inutile sur la non-résolution de l'affaire (annoncé dès le panneau d'ouverture), La Nuit du 12 parvient malgré tout à provoquer une vraie tension dans la veine de Memories of Murder ou Zodiac. Revoir Paris immisce pleinement le spectateur dans l'exploration douloureuse de la mémoire traumatique de son héroïne. Et en parvenant à garder une certaine retenue, une pudeur qui l'honore, Alice Winocour réalise un film extrêmement touchant. La recherche de son successeur va provoquer une lutte de pouvoirs entre les élites politiques et les instances religieuses dans laquelle va se retrouver malgré lui le jeune Adam. Voilà le pitch de Chronique d'une liaison passagère, nouveau film d' Emmanuel Mouret et nouvelle petite sucrerie à consommer sans modération. C'était sûrement la manière la plus efficace pour dynamiter ce récit tendu, où traîtrises, jeux de dupes et guerres des mots se succèdent dans une spirale infernale. Le cinéaste islandais Hlynur Pálmason est encore inconnu du grand public (et risque de le rester encore longtemps), mais son Godland était l'une des merveilles de ce festival de Cannes 2022. Et c'est bien dommage que Revoir Paris ait eu si peu d'échos tant il étudie le même drame (même s'il n'est jamais évoqué officiellement et largement fictionnalisé) sous un regard bien plus poignant et personnelle. Avec un pitch pareil, Boy from Heaven s'annonçait comme un grand thriller plein de tension et la promesse de départ est plus que tenue. Plongeant dans le New York des années 80, Armageddon Time est un magnifique drame à hauteur d'enfants dont la crédulité affronte la gravité et la maturité de l'impitoyable monde adulte. Dans un style assez similaire, où la mise en scène parvient à élever de simples moments d'échanges, RMN réalisé par Cristian Mungiu a lui aussi impressionné par sa puissance sourde, notamment lors d'un plan-séquence fixe de 17 minutes aux allures du Serment du Jeu de paume prenant vie. Godland raconte le voyage d'un prêtre danois en Islande où il doit aider à la construction d'une petite chapelle et photographier la population locale, notamment durant son périple complexe et dangereux.
Qui succèdera à Julia Ducournau pour «Titane» couronné l'an dernier ? Le jury du Festival de Cannes, remettra ce samedi ses prix, dont la Palme d'or.
Javier Bardem… Clap de fin. Les stars se sont succédé sur le tapis rouge ce samedi pour la cérémonie de clôture du 75e Festival de Cannes L'actrice ...
La neuvième journée de ce festival est certainement, sur papier, l'une des plus excitantes. Au programme, le ELVIS de Baz Luhrmann, BROKER de Kore-eda, ...
Enfin, place au dernier film de la compétition avant les rattrapages du lendemain, UN PETIT FRÈRE de Léonor Serraille. Comme Lukas Dhont, Serraille a également remporté la Caméra d’Or pour son premier film, JEUNE FEMME. Tout comme Dhont, la voici promue en compétition pour son second long-métrage. Malheureusement, l’enthousiasme présent pour JEUNE FEMME n’est pas réitéré ici. REBEL aborde un thème déjà maintes fois abordé mais il le fait avec dureté mais aussi une certaine poésie lors de séquences en mode clips vidéos déstabilisants mais pas inintéressants. Il est la démonstration que les deux compères ont du talent et peuvent passer avec facilité d’un gros blockbuster à un film plus sensible et fragile tout en lui infusant une certaine ampleur. Pour le dernier jour, avant le palmarès, place aux rattrapages de HOLY SPIDER, LES AMANDIERS et PACIFICTION qui n’ont pas pu être vus dans les temps malheureusement. REBEL raconte une histoire de radicalisation, entre l’aîné d’une famille se battant en Syrie et le cadet qui est impressionné par les actions de son frère et commence à basculer du même côté. Au milieu, la mère tente de garder le cap et d’assurer la sécurité de son fiston. Rodrigo Sorogoyen est un des cinéastes espagnols les plus excitants de ces dernières années. Après QUE DIOS NOS PERDONE, EL REINO, MADRE et la super série ANTIDISTURBIOS voici AS BESTAS, présenté dans la section Cannes Premiere. AS BESTAS signe les débuts de Sorogoyen au festival de Cannes et de quelle façon ! Ce n’est sans doute pas du niveau de ses précédents films (qui sont tous à un niveau incroyable) mais des films comme AS BESTAS, on en veut bien plus souvent. Elle y incarne une artiste dont on découvre le quotidien, de ses problèmes de chaudière à la préparation de son vernissage en passant par les tribulations de son chat et un pigeon. Anna Rose Holmer et Saela Davis signent un premier film très fort et touchant qui fait la part belle à ses comédiens, Emily Watson, Aisling Franciosi et Paul Mescal (vu quelques jours auparavant dans le sublime AFTERSUN) en tête. Une jolie surprise, assez banale en apparence mais qui laisse une belle impression au final. Il s’agit cette fois de REBEL, le nouveau film d’Adil El Arbi et Bilall Fallah (aka Adil et Bilall), les réalisateurs de BLACK, BAD BOYS 3 et bientôt d’épisodes de la série MS MARVEL et du film BATGIRL. Entre Hollywood et la Belgique, leur cœur balance mais il ne choisit pas : ils font les 2. Dhont s’avère être un directeur d’acteur minutieux qui parvient à emmener ses comédiens dans leurs retranchements et faire passer énormément d’émotions. On ne vous en dira guère plus pour l’instant si ce n’est qu’il faudra absolument aller le voir à sa sortie, qui sera probablement aidée par un plus que certain prix au palmarès du festival. Sorogoyen a le sens du drame, de la tension et de comment la faire monter petit à petit. Le film, que vous pourrez découvrir dans les salles dès la fin juin, est un biopic somme toute assez classique, du début à la fin de la vie du King dans un ordre chronologique. Début de journée avec l’attendu ELVIS de l’autralien Baz Luhrmann qui n’avait plus rien fait depuis sont GATSBY LE MAGNIFIQUE, présenté en ouverture du Festival de Cannes en 2013.
Sans filtre a remporté ce samedi la Palme d'or du 75e festival de Cannes. Le film de Ruben Östlund succède à Julia Ducournau, la réalisatrice qui a ...
Présenté à Un Certain regard, ce premier film est signé de Gina Gammel et de Riley Kough, la petite-fille d'Elvis Presley. "Ce soir j'ai le sentiment d'avoir eu un parcours très long avant d'arriver ici sur cette scène (...) un parcours marqué par des humiliations", a-t-elle dit, remerciant la France de l'avoir accueillie. Prix du jury : Les Huit Montagnes de Felix Van Groeningen & Charlotte Vandermeersch (Belgique) et Eo de Jerzy Skolimowski (Pologne) Prix de la mise en scène : Decision to Leave de Park Chan-wook (Corée de Sud) Grand prix : Close de Lukas Dhont (Belgique) et Stars at Noon de Claire Denis (France) Palme d'or : Sans filtre de Ruben Östlund (Suède)
Le palmarès du 75e Festival de Cannes sera dévoilé ce samedi soir. En attendant de découvrir les choix de Vincent Lindon et son jury, voici nos palmarès et ...
Son visage d’ange, ses sourires charmeurs, son regard transperçant : le jeune acteur belge est un diamant brut déjà poli et porte le film de Lukas Dhont de bout en bout. A seulement 15 ans, il a fait exploser la consommation de kleenex sur la Croisette. Un futur très grand. Déjà très remarqué avec “Border”, histoire aux confins de l’étrange, l’irano-danois Ali Abbasi offre un film à l’écriture inspirée et minutieuse, portrait d’un serial tiller découpé en deux chapitres, à la la minutie imparable. Là encore, la reconnaissance de Cannes serait logique pour ce talent brut du cinéma iranien Jerzy Skolimovski a offert le film le plus frais et inventif de ce festival. Le palmarès du 75e Festival de Cannes sera dévoilé ce samedi soir.
Le Festival de Cannes se termine aujourd'hui avec la cérémonie de clôture, ce soir, le palmarès qui sera dévoilé, vous le connaîtrez bien sûr sur franceinfo ...
Il y a peut être aussi que le festival n'a pas su s'adapter à notre image des vedettes aujourd'hui ? L'actrice Greta Garbo, est-ce qu'il y a l'équivalent aujourd'hui ? Je ne suis pas sûr. Et puis, il y a la concurrence des Netflix, des séries. Dans les dîners en ville, de quoi vous parlez avec vos copains ? C'est plutôt d'une dernière série qu'on a vue. Bon, évidemment, on espère que c'est notre vie à chacun, mais c'est pas tous les jours comme ça. Donc il y a un décalage, mais c'est ça aussi qui fait le rêve, c'est la distance. Je ne dirais pas ça. Bien sûr, il y a une forme d'entre-soi parce que ce n'est pas un jury populaire. Donc quelque part, il y a une certaine désaffection. Le tapis rouge et les actrices avec des robes extraordinaires, est-ce que c'est encore ça l'imaginaire féminin d'aujourd'hui ? Ce n'est pas évident. C'est peut-être aussi qu'il y a une concurrence dans la création, dans la vitesse aussi parce que les séries, ça va extrêmement vite. Évidemment, le cinéma, ça fait rêver. Ce sont des gens exceptionnels qui ont des vies exceptionnelles. C'est un art absolument majeur, donc il va retrouver sa place. Le festival, c'est pareil : il y a un peu moins de monde qui regarde, avant c'était sur Canal et maintenant c'est sur France 2. Je ne dirais pas que c'est élitiste. Et au fond, le Festival de Cannes, c'est notre participation, donc elle est ancienne, elle était très importante. Le cinéma n'a peut être plus le rôle qu'il a eu dans les années 50-80 où c'était la sortie populaire. Retenez ce nom de Jean Zay. Il a écrit un livre magnifique qui s'appelle Souvenirs et solitude.
A lire sur AlloCiné : La 75e édition du Festival de Cannes se termine aujourd'hui. Découvrez les dates de sortie des longs métrages présentés en sélection ...
Le pitch : Lahore, Haider et son épouse, cohabitent avec la famille de son frère au grand complet. Etouffée par ces conventions, avide de savoir et de vie, Élisabeth se rebelle de plus en plus contre cette image. Confrontée à une décision existentielle, Hélène part seule en Norvège pour chercher la paix et éprouver la force de leur amour. La Corée du Nord y voit l’opportunité d’une future invasion, et y envoie un de ses espions. Le pitch: Quand Abel apprend que sa mère Sylvie, la soixantaine, est sur le point de se marier avec un homme en prison, il panique. Le pitch: Après la Fashion Week, Carl et Yaya, couple de mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Le pitch: Pietro est un garçon de la ville, Bruno est le dernier enfant à vivre dans un village oublié du Val d’Aoste. Ils se lient d’amitié dans ce coin caché des Alpes qui leur tient lieu de royaume. Le jour de la rentrée, le Grand Imam à la tête de l'institution meurt soudainement. Au même moment et à la surprise de tous, leur père Esmail promet une importante somme d’argent à sa communauté afin d’en devenir le nouveau parrain, la plus haute distinction de la tradition persane. Le pitch: Alors que l’espèce humaine s’adapte à un environnement de synthèse, le corps humain est l’objet de transformations et de mutations nouvelles. Le pitch: Un frère et une sœur à l’orée de la cinquantaine… Le frère et la sœur vont être amenés à se revoir lors du décès de leurs parents.