Après la Caméra d'or pour « Girl » en 2018, le jeune cinéaste belge est en compétition avec son deuxième film. « Close » est d'une délicatesse infinie.
"Close" du réalisateur Lukas Dhont a été ovationné, jeudi en seconde partie de soirée, à l'issue de sa projection dans le cadre de la prestigieuse ...
Émue, l'équipe du film a été applaudie pendant plus d'une dizaine de minutes par le public. "Close" du réalisateur Lukas Dhont a été ovationné, jeudi en seconde partie de soirée, à l'issue de sa projection dans le cadre de la prestigieuse compétition du Festival de Cannes. Festival de Cannes 2022: ovation pour "Close" du Belge Lukas Dhont, en lice pour la Palme d'or
Cannes est un festival de mémoire, collé à ses découvertes du passé, aux cinéastes et aux interprètes en lumière et en consécration.
Un personnage de femme transgenre entraîne la sensualité vers des rives innommées. Et par-delà le paysage idyllique et les danses tribales destinées aux touristes surgissent, derrière chaque image au sensationnalisme trompeur, la colonisation, l’exploitation sexuelle et politique d’un peuple qui craint de nouvelles expériences atomiques dans ses atolls. Si un film doit diviser la critique et les festivaliers, c’est bien Pacifiction. Tourment sur les îles (2 h 45) du Catalan Albert Serra. Ce cinéaste imposant ( La mort de Louis XIV) ne fait pas de cadeau au spectateur. Dans ce noyau crapoteux, le patriarche est campé par le toujours impressionnant Song Kang-ho. Des policières, complices de la mère, traquent les déplacements des trafiquants de bébés. Le scénario est ficelé au poil, les gags et les plages d’émotion bien mariées, le montage serré. On ne parle pas du meilleur film de Kore-eda pour autant, mais d’une œuvre pleine d’allant, révélatrice des paradoxes sociaux, sans l’émotion supérieure qui pourrait vraiment la propulser. Ce puissant film tourné à Tahiti se mérite, sorte d’épopée dans la foulée d’ Apocalypse Now de Coppola. Pour son ampleur et sa profondeur de champ, sa sensualité, ses enjeux politiques, sa catastrophe latente. Pas une fausse note dans cette œuvre sur la quête d’absolu de la jeunesse, sur la douleur enfouie et sur la rédemption, qu’on attend haut au palmarès. Léo, entre ses entraînements au hockey, sa vie d’écolier et son vélo en pleine nature, ronge sa culpabilité. Close est d’une telle finesse qu’on en demeure ébloui. Même la musique n’assène rien.
"Close" du réalisateur Lukas Dhont a été ovationné, jeudi en seconde partie de soirée, à l'issue de sa projection dans le cadre de la prestigieuse ...
En 2018, Lukas Dhont s'était fait remarquer sur la Croisette avec son premier film "Girl", présenté dans la section "Un Certain Regard", qui lui avait valu quatre récompenses. Il s'était ainsi vu décerner la Caméra d'Or, prix qui récompense le meilleur premier film toutes sections confondues, le Prix d'interprétation dans la section "Un Certain Regard", le prix indépendant "Queer Palm" pour son traitement des thématiques altersexuelles et le prix Fipresci des critiques de cinéma internationaux dans la section "Un Certain Regard". Émue, l'équipe du film a été applaudie pendant plus d'une dizaine de minutes par le public. "Close" est une production de Menuet, Diaphana Films, Topkapi Films et Versus Production en coproduction avec VTM et RTBF. Le film a par ailleurs été réalisé avec le soutien, notamment, du Fonds audiovisuel de Flandre (VAF) et du Centre du cinéma et de l'audiovisuel (CCA) de la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi qu'avec l'aide du tax shelter du gouvernement fédéral belge.
Caméra d'or en 2018 pour «Girl», Lukas Dhont applique le même filtre Instagram sur son nouveau film, mais reste à distance de son sujet.
Il s’agissait d’emblée d’un récit d’apprentissage comme l’est à nouveau Close qui est propulsé en compétition, un cursus rapide pour ce cinéaste belge de tout juste 31 ans. Un drame s’ensuit qui confronte le gamin à la culpabilité et à la perte. On pouvait trouver déjà Girl excessivement portée aux filtres lumières jaune caramel, et à une joliesse Instagram mais la force de l’acteur principal et l’originalité du sujet rendait le film plus captivant que le paquet-cadeau moelleux dans lequel il s’auto-enrobait. La tendance ne s’inverse pas ici et même s’aggrave ave…
Alors que le gratin du cinéma mondial se presse sur la Croisette, la Belgique est donc elle aussi à la fête avec trois films en lice pour la Palme d'or, ...
Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Lukas Dhont, révélé en 2018 à Cannes avec Girl , un film sur la transidentité, entre pour la première fois dans la cour des grands avec son deuxième long métrage Close . Lukas Dhont entre dans la cour des grands
Compétition Ce deuxième long métrage du cinéaste belge, caméra d'or en 2018 avec Girl, est le récit tendu d'une amitié fusionnelle entre Léo et Rémi, ...
La faculté de Kore-eda à saisir les inflexions et les évolutions de ses personnages est l’une de ses plus évidentes qualités. Le résultat est splendide. Après une incursion ratée en France avec la Vérité, il exporte avec plus de réussite son univers en Corée du Sud. Les Bonnes Étoiles rassemblent, dans un mélange de road movie et de polar, deux trafiquants d’enfants, un bébé, sa mère et un jeune orphelin. Dans un écrin queer discret, Dhont délivre une œuvre délicate et émouvante. Un des grands chocs esthétiques de la compétition. Au ballet de Girl, il a substitué les courses effrénées dans les champs de fleurs, la rugosité du hockey sur glace et les bagarres de garçons à la lisière de l’adolescence. Avec un sens inouï de la chorégraphie. Enfant, Lukas Dhont s’est rêvé danseur, il l’est devenu caméra en main. En effet, Léo (Eden Dambrine) et Rémi (Gustav De Waele) sont amis à la vie à la mort. Close signifie à la fois proche et fermé. Ce titre polysémique résonne comme l’affirmation au premier plan de l’intime. Il dévoile aussi une partie des injonctions contradictoires et des obstacles à surmonter pour imposer son identité. Avec Girl, le cinéaste belge Lukas Dhont a décroché la caméra d’or en 2018.
Hij was in 2018 met z'n debuut 'Girl' dé revelatie in Cannes, en vier jaar later stunt Lukas Dhont (31) er opnieuw. De Gentse regisseur stelde gisteren z'n ...
'Close', de tweede langspeelfilm van Lukas Dhont, kreeg donderdagavond een staande ovatie van het publiek, na de vertoning in de prestigieuze competitie van ...
In 2018 maakte Dhont naam op de Croisette met zijn langspeeldebuut Girl. Hij won er de Camera D’Or voor beste debuutfilm. Daarbij kunnen persoonsgegevens worden verwerkt, zoals informatie over uw apparaat, uw browser en uw gebruik van de website. Met Close maakte Dhont een film over vriendschap en verantwoordelijkheid.
Il y a quatre ans, le jeune cinéaste flamand Lukas Dhont créait l'évènement à Cannes avec son film "Girl", présenté...
Défi amplement relevé avec "Close" ; Dhont n’est ni un "wonder boy", ni un feu de paille : c’est un vrai cinéaste, avec un style et un univers. La 75e édition du festival de Cannes se termine ce samedi soir. Sa direction d’acteurs est parfaite : aux côtés des jeunes nouveaux venus, Eden Dambrinne et Gustav De Waele, impressionnants de justesse, Léa Drucker et Emilie Dequenne jouent les mères des garçons avec une émotion contenue très forte.
We weten zaterdag wie dit jaar met de Gouden Palm naar huis mag op het festival van Cannes. Met zijn tweede film, het pakkende vriendschapsdrama 'Close', ...
"Close" du réalisateur Lukas Dhont a été longuement ovationné, jeudi en seconde partie de soirée, à l'issue de sa projection dans le cadre de la ...
En 2018, Lukas Dhont s’était fait remarquer sur la Croisette avec son premier film Girl, présenté dans la section "Un Certain Regard", qui lui avait valu quatre récompenses. Il s’était ainsi vu décerner la Caméra d’Or, prix qui récompense le meilleur premier film toutes sections confondues, le Prix d’interprétation dans la section "Un Certain Regard", le prix indépendant "Queer Palm" pour son traitement des thématiques altersexuelles et le prix Fipresci des critiques de cinéma internationaux dans la section "Un Certain Regard". Émue, l’équipe du film a été applaudie pendant plus d’une dizaine de minutes par le public. Close est une production de Menuet, Diaphana Films, Topkapi Films et Versus Production en coproduction avec VTM et RTBF. Le film a par ailleurs été réalisé avec le soutien, notamment, du Fonds audiovisuel de Flandre (VAF) et du Centre du cinéma et de l’audiovisuel (CCA) de la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi qu’avec l’aide du tax shelter du gouvernement fédéral belge.
A lire sur AlloCiné : Présenté en Compétition au 75e Festival de Cannes, "Close" est le second film de Lukas Dhont, lauréat de la Caméra d'or en 2018 pour ...
Une temporalité qui permet au réalisateur de parcourir les différentes émotions de son personnage qui fait ses adieux à l’innocence. Lukas Dhont embrasse le genre du mélodrame, filme les pleurs et les étreintes, sans jamais tomber dans le pathétique et le tire-larmes facile. Après avoir exploré une quête d’identité dans Girl, Lukas Dhont s’empare de l’affirmation. Celle qui intervient à un âge délicat où l’on se construit à travers le regard des autres. L’histoire s’étend sur quatre saisons et prend des allures de fresque.
Close”, de tweede langspeelfilm van Lukas Dhont, kreeg donderdagavond een staande ovatie van het publiek, na de vertoning in de prestigieuze compe...
Gisterenavond was het dubbel feest in het Belgische kamp in Cannes, met de premières van "Close" van Lukas Dhont, en "Rebel", van Adil El Arbi en Bilall ...
"Je voelde de liefde van het publiek voor Lukas, en andersom, en van Lukas voor zijn hele team. Dat we het publiek hebben meegenomen, dat ze iets hebben geleerd en dat we emotie hebben opgewekt." "Maar het zit erin voor "Close", daar ben ik van overtuigd", zegt Lieven Van Gils. "Na zo'n emotionele première mogen Lukas en zijn team ambities koesteren. "Op het filmfestival van Cannes worden de films helemaal tot het einde afgespeeld, inclusief de eindgeneriek. "Close", de tweede langspeelfilm van Lukas Dhont, is in Cannes overweldigend goed ontvangen, met maar liefst twéé staande ovaties, zowel voor als na de film. Iemand drukt hier blijkbaar de chronometer in om de duur van het applaus te meten na een voorstelling, want dat is een eerste referentie voor hoe een film ontvangen wordt.
Il y a quatre ans, le jeune cinéaste flamand Lukas Dhont créait l'évènement à Cannes avec son film "Girl", présenté...
Défi amplement relevé avec "Close" ; Dhont n’est ni un "wonder boy", ni un feu de paille : c’est un vrai cinéaste, avec un style et un univers. La 75e édition du festival de Cannes se termine ce samedi soir. Sa direction d’acteurs est parfaite : aux côtés des jeunes nouveaux venus, Eden Dambrinne et Gustav De Waele, impressionnants de justesse, Léa Drucker et Emilie Dequenne jouent les mères des garçons avec une émotion contenue très forte.
Quatre ans après « Girl », son premier film, le réalisateur belge âgé de 30 ans est en compétition avec « Close ». Il se souvient de l'émotion de sa mère ...
Depuis le début, je voulais réussir à recréer ce que Titanic avait pu lui procurer. » Cela a joué comme un déclic : je voulais être, d’une certaine manière, le James Cameron flamand ! Je faisais de ma mère et de mon petit frère mes acteurs. J’ai découvert Titanic bien plus tard et j’y ai reconnu ce qu’elle m’avait décrit. Au visionnage, je me suis dit : « Wow, je veux faire des films pour faire ça, pour raconter de grandes histoires. J’ai 5 ans sur cette photo et je suis sur les genoux de ma mère, Hilbe. L’image a été prise pendant des vacances au Portugal, sur la terrasse d’une chambre d’hôtel. Peu après, mes parents se sont séparés. C’était à l’époque de la sortie de Titanic, un événement de l’année 1998. Par la suite, je lui ai demandé de m’en dire plus.
CANNES 2022 - Le cinéaste belge, lauréat du « prix de la caméra d'or » en 2018 avec le remarquable « Girl », investit pour la première fois la compétition ...
Econome de dialogues, construit avec une rigueur extrême, « Close » confirme le talent du cinéaste et embarque le spectateur dans un récit implacable. Quatre ans plus tard, le cinéaste belge, 31 ans, connaît pour la première fois les honneurs de la compétition avec « Close », une fiction où il met en scène la relation fusionnelle entre deux adolescents de 13 ans. Le film emprunte d'autres voies, bien plus dramatiques, quand un événement dont il ne faut rien dire focalise l'action et la dramaturgie du récit sur le seul Léo (Eden Dambrine, une révélation).
Lukas Dhont, le réalisateur belge de « Girl », signe un deuxième film magnifique et révèle un jeune acteur merveilleux, Eden Dambrine, dans « Close »
Les actions cinématographiques du réalisateur ont eu pour conséquences de faire pleurer la Croisette. Lors de la projection de presse, plusieurs critiques français ont été terrassés par l’émotion au point de sangloter à la sortie de la projection. Il est campé Eden Dambrine, débutant qu’on pourrait voir aussi remporter un Prix d’interprétation tant il est juste dans ce rôle pour lequel il fait montre d’une grande maturité. « Je parle du moment où on découvre que nos actes ont des conséquences et qu’il faut apprendre à vivre avec », explique le réalisateur à 20 Minutes. EMOTION Lukas Dhont, le réalisateur belge de « Girl », signe un deuxième film magnifique et révèle un jeune acteur merveilleux, Eden Dambrine, dans « Close »