Alors que son film "Salam", est projeté ce jeudi 26 mai au Festival de Cannes, l'ancienne rappeuse s'est confiée dans des interviews fleuves accordées à nos ...
Au cours de l'interview, Mélanie Georgiadès raconte aussi ce déclic qui l'a poussé à se convertir à l'Islam. "Tout commence après un dîner avec Vitaa et une autre copine qui nous dit : 'Je vous laisse, je vais prier'. J’ai eu envie de la suivre, je me suis prosternée, et ça m’a fait du bien. J’ai été shootée par des médicaments qui m’éteignaient puis me désinhibaient. Quand je me retrouve en hôpital psychiatrique, je ne peux parler à un psy que vingt minutes par jour, alors que moi, c’est cinq heures que j’ai envie de parler ! J’ai l’impression de revenir de la mort. Pour Brut, Diam's parle aussi de ses envies de suicide, qui selon elle n'étaient un secret pour personne. D'expliquer, les différentes étapes et les phases de sa vie. Alors que son documentaire "Salam" est projeté à Cannes ce jeudi, Diam's a décidé de se livrer. La politique, sa vision de la France, l'Islam, sa dépression, tout y passe.
Dans son documentaire évènement Salam, dévoilée ce jeudi 26 mai au Festival de Cannes 2022, Diam's, "en paix" et "heureuse", donne de ses nouvelles devant ...
Ce retrait s'accompagne également de sa volonté, désormais, de ne plus parler aux médias : "J'aurais été incapable de leur expliquer ce qui m'était arrivée et ce que je vivais. Alors si elle a trouvé le chemin pour avoir la sérénité, la paix et se sentir bien dans sa peau, tant mieux !", explique-t-elle dans le film qui débute par un texte bouleversant récité par Diam's. Une nouvelle vie qui la poussera à la fin des années 2000 à "écrire un nouveau livre" : elle décide notamment de changer de numéro de téléphone et de sortir un ultime album (S.O.S, dévoilé en 2009). "C'était très clair pour moi qu'il fallait que je quitte ce milieu", assure-t-elle. Mais je n'étais plus seule", ajoute celle qui est désormais à la tête d'une association qui œuvre pour les orphelins au Mali et est elle-même maman de trois enfants. Vient ensuite sa conversion à l'islam, qui fera le bonheur de sa mère Dominique : "Quand vous avez une fille qui a failli se tuer plusieurs fois alors qu'elle avait tout pour elle... "J'étais vraiment heureuse, et je n'ai plus jamais cessé d'être heureuse depuis ce jour-là. Pourtant j'ai vécu des épreuves, j'ai vécu des choses... C'est aussi grâce à Vitaa et son entourage que Mélanie Diam's, élevée dans la foi chrétienne, découvre vraiment l'islam, alors que la meilleure amie de la chanteuse s'éclipse pour prier pendant un dîner et qu'elle se joint à elle. Elle était jeune, jolie, elle avait de l'argent et du succès, elle était adulée... Franchement, que demande le peuple ! Et ça n'allait pas. Elle me sortait de mon monde : elle avait tellement de "problèmes" qu'on ne parlait pas de moi. J'ai eu envie de revivre ce moment immédiatement". Avant des vacances à l'Île Maurice avec celle qui a repris en trio son tube Marine, Mélanie Diam's, accompagnée de sa grand-mère, se rend dans une librairie pour acheter quelques livres sur cette religion, dont un Coran qu'elle lit avec passion. "Il faut que j'admette que ça me fait du bien", réalise-t-elle lors de ce voyage. Ça me faisait beaucoup de bien d'être avec elle", se souvient-elle en riant.
Présenté à Cannes ce jeudi 26 mai, "Salam", co-réalisé par Diam's, met de côté l'ex-rappeuse star pour se consacrer à Mélanie Georgiades, véritable nom de ...
Ce n’est plus Diam’s, mais Mélanie, la mère de famille, la femme musulmane, l’humanitaire, qui se retrouve cette fois sous le feu des projecteurs. L’occasion pour elle d’aborder, entre autres, sa santé mentale, tant fragilisée par la célébrité. Un sujet très sensible dont elle avait déjà parlé dans son autobiographie, et qui prend une place majeure dans le récit de son film. Des images d’archive sont diffusées dans le film, mais sous une forme particulière, puisqu’elles ne montrent que le public. Pour elle, ses tubes ne lui appartiennent plus vraiment mais continuent de vivre à travers son public”. En effet, aucun extrait de ses musiques phares comme La Boulette ou encore Jeune Demoiselle, qui ont pourtant marqué des générations entières, n’est diffusé dans le film. Ce qui semble être un détail en apparence est en réalité totalement voulu.
Avant de poursuivre : "Mon oncle c'est un grand patron français avec tout ce que ça implique et tout, on mange ensemble, je suis voilée et il me respecte. Et on ...
Bien plus que la musique en elle-même. Donc ce n’est pas ce qui m’intéresse… voilà". Donc toute mon histoire, elle est dans le fait d'apprendre à se connaître les uns les autres, d'apprendre à se comprendre et surtout d'apprendre à se respecter. Et on s'aime comme ça".
Le documentaire présenté à Cannes en séance spéciale est le témoignage rare de l'ancienne star du rap qui s'était éloignée de tous micros.
Pour Mélanie, c'est la révélation. "Pour la première fois de ma vie, je me mets à contempler ceux qui m’entourent, je me dis que si Dieu existe alors vraiment tout va changer. Mélanie qui a été baptisée et qui a fait sa communion étant plus jeune décide d'acheter plusieurs publications et de se rendre sur l'île Maurice. Dans ses bagages, des livres sur la foi, le ramadan ou le Coran. Elle laisse l'adresse de son site internet dans le générique de fin pour ceux qui souhaitent communiquer avec elle. "J’ai l’espoir que ce film fasse du bien, c’est pour ça qu’il s’appelle Salam : la paix". C'est réussi ! La chanteuse effectue effectivement sa conversion, une fois en langue arabe puis en autre en français. "J'étais vraiment heureuse et je n’ai plus cessée d'être heureuse. Et Mélanie explique bien des choses dans le documentaire de près d'une heure écrit et co-réalisé aux côtés d'Houda Benyamina et d'Anne Cissé. Elle livre d'ailleurs toutes ses explications sur le chemin qui l'a conduite à se convertir à l'islam à la fin des années 2000. Sa manageuse, Nicole Schluss, qui intervient dans le documentaire, tout comme ses parents, son amie la chanteuse Vitaa ou le footballeur Nicolas Anelka, fait état de scarifications aux bras et même au visage. Je ne m’en rends pas compte mais ça me fait du bien." "Au sommet, il fait froid, on est seul", affirme-t-elle avec le recul. Le documentaire présenté à Cannes en séance spéciale est le témoignage rare de l'ancienne star du rap qui s'était éloignée de tous micros. La dépression la poursuit et le succès n'y change rien. Mais c'est Mélanie qui s'adresse à nous avec un témoignage fort et sensible.
L'ex-rappeuse convertie à l'Islam raconte sa descente aux enfers et son cheminement vers la paix dans un documentaire magnifique et apaisant.
Personne n'a pris la place centrale que Diam's occupait dans le rap français au début des années 2000. L'ancienne rappeuse fait son grand ...
Personne n'a pris la place centrale que Diam's occupait dans le rap français au début des années 2000. Personne n'a pris la place centrale que Diam's occupait dans le rap français au début des années 2000. L'ancienne rappeuse fait son grand retour médiatique après 10 ans de silence.
Le film, coréalisé par l'ancienne star du rap français, est projeté en avant-première à Cannes ce jeudi 26 mai. Salam documentaire Festival Cannes 2022 ...
Je t’aime ma sœur et je suis tellement fière de celle que tu es devenue", a-t-elle postée. Le documentaire sera ensuite exclusivement disponible sur BrutX. Icone du rap français des années 2000, l’interprète de La Boulette avait brusquement quitté la scène musicale en 2010.
Dans cet entretien qui dure plus de trente minutes, Augustin Trapenard pose les bonnes questions à Mélanie Georgiades. En souhaitant connaître les "coulisses" ...
Étant donné que l’artiste répondait à Augustin Trapenard, lorsque celui-ci lui demandait si elle écoutait encore des morceaux de ce style : "Non… Franchement, je me suis, pas désintéressée mais presque, de tout ça. C’est compliqué parce que moi, mon rapport, il est vraiment lié à l’écriture. Moi c’était vraiment l’écriture et la plume. moi c’était vraiment par rapport aux gens qui m’aimaient… Je savais qu’ils (ceux ayant dévoilé le cliché de Diam’s voilée en sortant d’une mosquée : ndlr) allaient comme briser l’amour qu’il y avait entre moi et le public…" "Et moi en fait je pense que ce qui m’a rendue triste, parce qu’il y a la colère, comme le fait qu’on me vole un truc intime de ma vie, mais ça c’est gérable", confie Diam’s dans un premier temps dans Salam avant de révéler ce qui l’avait le plus brisée suite au cliché dévoilé dans lequel elle apparaissait voilée près d’une mosquée : "Mais il y a surtout…
L'ex-star du rap explique son changement de vie dans « Salam », documentaire projeté hors compétition devant un public conquis.
Ils pourront découvrir Salam en salle les 1er et 2 juin prochain, mais aussi sur la plateforme de streaming BrutX. Les festivaliers ont visiblement apprécié Salam, vu le tonnerre d’applaudissements de ce projet mené à bien par trois femmes dynamiques et complices. « Mélanie Diam’s est une personne formidable et une femme exceptionnelle et nous sommes émues de présenter ce film qui lui ressemble », a déclaré Houda Benyamina avant la projection.
Depuis 2009, Mélanie Georgiades n'est plus Diam's. Ce qui ne l'empêche pas de terriblement manquer à la chanson française.
Diam’s va devenir l’exception, la plus grande rappeuse française, un modèle pour toutes celles et tous ceux qui manquent de repères. Lorsque nous avons posé la question à toutes ces Amazones, ces nouvelles chanteuses de la scène pop – de Christine & the Queens à Pomme en passant par Sandor, Hoshi, Suzane ou Aloïse Sauvage – et des chanteurs comme Eddy de Pretto, tous nous ont cité Diam’s en premier. Diam’s, la rappeuse francophone la plus populaire de tous les temps, celle qui a fait bouger les lignes et les codes. Depuis 2009, Mélanie Georgiades n’est plus Diam’s. Ce qui ne l’empêche pas de terriblement manquer à la chanson française.
L'ancienne rappeuse Diam's a donné deux interviews à des médias français, chose qu'elle n'avait pas faite depuis 2015. Alors que sa parole était très ...
Le journaliste Augustin Trapenard a pu discuter longuement avec elle, à l'occasion de la projection au Festival de Cannes 2022, en sélection officielle en ...
Pour retrouver en intégralité la séquence vidéo de l’interview exclusive de Mélanie Diam’s sur Brut, c’est par ici ! Celle-ci agit « pour la protection de l’enfance défavorisée en Afrique par un soutien à des centres d’accueil de jeunes en difficulté et la mobilisation de bénévoles pour l’entraide et la solidarité internationale ». Diffusée par Brut., la séquence vidéo de cette interview exclusive suscite un large buzz sur la toile.
(AFP) - Scarifications, tentatives de suicide, internement, conversion à l'islam, fondation pour les orphelins: Diam's, ex-rappeuse star, sort de 12 ans de ...
L'ex-rappeuse, mère de trois enfants, affirme s'être ensuite convertie seule à l'Île Maurice où elle était partie en virée avec Vitaa. Comme une réponse à ceux qui la disaient endoctrinée quand les photos d'elle, voilée, dans Paris Match, avaient créé l'émoi il y a une dizaine d'années. Le documentaire "Salam" ("Paix" en arabe), hormis une incursion de Diam's aujourd'hui dans un Zenith de Paris vide, ne parle pas de musique. Un internement psychiatrique s'impose. "Ils m'ont éteint avec les médicaments", assure Diam's. À sa sortie, on comprend qu'il y aura une autre tentative de mettre fin à ses jours. "On t'aime !", ont lancé les jeunes spectateurs dans le public, pas ou à peine nés quand elle trustait les charts en France. Le rap et le succès n'arrangent rien. La quadragénaire se présente voilée et couverte des pieds à la tête, visage apparent.
L'ex-rappeuse de 41 ans s'est confiée au « Parisien » sur sa conversion à l'islam, qu'elle raconte dans son documentaire présenté jeudi à Cannes.
« Je suis loin de ça et je réclame le droit de ne pas en parler », a-t-elle balayé auprès du Parisien, interrogée sur l'autorisation du burkini dans les piscines de Grenoble. Après la grande souffrance, il y a une possibilité de reconstruction, de renaissance », a-t-elle confié sur Brut X. Dans son titre « Marine » (2004), en référence à Marine Le Pen, Diam's dénonçait la montée du Front national. « Je suis reconnaissante à jamais au groupe de gens qui est resté et je n'en veux pas à ceux qui ne m'aiment plus, ceux qui m'ont écrit pour me dire que j'étais une traître, endoctrinée… Je ne leur en veux pas, je les comprends même », a déclaré l'artiste multiprimée dans son film de près d'une heure, coréalisé avec Houda Benyamina et Anne Cissé, d'après des propos rapportés par France Info. Soucieuse de préserver son « petit cocon », Mélanie Georgiades de son vrai nom n'a pas fait le déplacement sur la Croisette, s'adressant au public dans une vidéo diffusée avant la séance spéciale. Présenté hors compétition, le documentaire Salam (« Paix », en arabe) revient sur sa carrière fulgurante, sa santé mentale, ses tentatives de suicide et sa conversion à l'islam à la fin des années 2000. « Ça fait dix ans que je ne suis pas coupée du monde, contrairement à ce que j'ai pu entendre », a assuré l'interprète de "La Boulette",élevée dans le catholicisme, à Augustin Trapenard sur Brut X, producteur du film.
CRITIQUE.- Dans ce film présenté au Festival de Cannes et produit par BrutX, l'ancienne rappeuse raconte comment la religion a apaisé ses souffrances.
«Pour préserver son cocon», précise-t-elle dans un message vidéo destiné à Thierry Frémaux et projeté avant la diffusion du documentaire. Au moment où sa carrière atteignait des sommets, des «douleurs existentielles» l'étouffaient, l'accolaient au suicide. «On t'aime !», crient dans la salle des jeunes femmes.
Mon film est à l'image de ma vie”. L'ancienne rappeuse Diam's est au Festival de Cannes 2022 pour la projection de son film “Salam”, réalisé avec Houda ...
“Je ne renie pas mon passé. C’est ce qui fait ce que je suis maintenant. "Ça fait 10 ans, mais je ne suis pas coupée du monde contrairement à ce que j'entends parfois. Ça fait 10 ans que les gens m’écrivent pour me dire qu’ils ne vont pas bien.
DIAMS. Dans un documentaire intitulé "Salam" et présenté au Festival de Cannes, la rappeuse Diam's se raconte.
Ils m'ont éteinte avec des cachets et je suis tombée dans l'enfer des médicaments." Un spectacle", écrivait l'interprète de La Boulette sur Instagram en annonçant la sortie prochaine du documentaire. Avant cette sortie, une bande-annonce de Salam, réalisé par Diam's, Houda Benyamina et Anne Cissé, a été dévoilée sur les réseaux sociaux. Diam's y évoque son fulgurant succès, mais aussi ses failles, ses doutes et le revers de la médaille de la célébrité. Elle aborde par exemple son internement psychiatrique en 2008 : "C'est le début du cauchemar, on te prend ton téléphone, on te coupe du monde, des fois on te colle des machines sur la tête, on m'écoutait à peine. "Salam m'a offert les moyens de raconter, avec ma vision, mon émotion et mes mots ce que j'appelle : ma vérité. Il y a certes l'histoire de Diam's derrière la femme que je suis aujourd'hui, mais c'est aussi un récit humain, et une quête qui peuvent faire écho à l'histoire de tant de gens", écrit aussi la rappeuse dans le même post Instagram. Le projet qu'elle a finalement accepté de mener à bien s'appelle donc Salam. Il a été écrit et réalisé par trois femmes, Diam's elle-même et les réalisatrices Houda Benyamina (qui a reçu trois César pour son film Divines) et Anne Cissé. Le documentaire retrace la vie et la carrière de Mélanie Georgiades, le vrai nom de l'artiste, qui avait annoncé son retrait de la scène en 2012.
La rappeuse, qui a quitté la scène en 2009 et érigé un mur du silence autour d'elle, réapparaît avec un documentaire sur sa vie, présenté en séance spéciale ...
Le contraste entre le mur de silence que l’ex-chanteuse érige et ses années au top des charts construit une deuxième légende, plus mystérieuse encore que la première… C’est ce qui fait de Salam, autodocumentaire qu’elle cosigne aujourd’hui – assurance d’avoir le final cut – avec les réalisatrices Houda Benyamina et Anne Cissé, un document. C’est l’histoire bien connue d’une gamine de banlieue parisienne qui découvre que les mots du rap portent en eux la puissance des tourments qui l’habitent. Elle qui, à 15 ans, tente de mettre fin à ses jours, va chasser ses nuages noirs, et ceux du public par la même occasion. Avec une radicalité qui prête libre cours à tous les fantasmes.
C'est un film très attendu par le public. La chanteuse Diam's, retirée des projecteurs depuis quelques années déjà au profit d'une vie plus ...
Aujourd'hui âgée de 41 ans, Diam's a toutefois envoyé un petit message vidéo, projeté avant son film, certifiant que son absence "n'est pas du mépris ou du dédain", mais s'inscrit dans un souci de "préserver ce petit cocon de vie simple" qu'elle a aujourd'hui loin du show-biz. Ce documentaire s’appelle "Salam" et il a été présenté ce jeudi soir à Cannes. Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, a introduit la projection du documentaire qui comptait une grande absente: Diam’s elle-même