Miss. Tic

2022 - 5 - 23

Post cover
Image courtesy of "TV5MONDE Info"

Miss. Tic, pionnière du street art parisien, est morte à 66 ans (TV5MONDE Info)

Elle ne dégainera plus ses pochoirs mais ses silhouettes de femmes brunes, fortes, belles et poétiques interpelleront toujours les passants dans les rues: ...

Son arrestation pour ce motif en 1997 lui vaut une amende. Du coup, je me suis dit: +Je vais mettre des femmes pour leur vendre de la poésie+", poursuivait cette fumeuse impénitente. Mais c'est vrai qu'on nous vend ce qu'on veut avec de belles filles. "Je venais du théâtre de rue, j'aimais cette idée de l'art dans la rue", expliquait en 2011 à l'AFP cette femme au teint mat, qui a emprunté son pseudonyme à la sorcière Miss Tick de "La bande à Picsou", créée par Carl Barks. Née d'un père immigré tunisien et d'une mère normande, Radhia Novat, de son vrai nom, commence à imprimer son art en 1985 dans les rues de la Butte-Montmartre -- où elle a grandi --, du Marais, de Montorgueil et de la Butte-aux-Cailles, après un séjour en Californie. Sa mort, survenue à Paris des suites d'une maladie, a été annoncée par sa famille à l'AFP. Sur ses réseaux sociaux, la nouvelle est accompagnée d'une photo de la poète et plasticienne dans son atelier.

Post cover
Image courtesy of "Le Monde"

Miss.Tic, pionnière du street art, est morte (Le Monde)

L'artiste avait peint ses épigrammes illustrés, aussi sexy qu'impertinents, sur les murs de Paris pendant plus de trente-cinq ans. Elle s'est éteinte à ...

Elle fera des études d’arts appliqués et du théâtre de rue dans la compagnie Zéro de conduite, avant de s’exiler en Californie, où elle fréquentera le milieu punk, au début des années 1980. C’est un dépit amoureux qui lui inspirera son premier pochoir, déposé sur un mur du 14e arrondissement : « J’enfile l’art mur pour bombarder des mots cœurs ». Fan de BD, elle empruntera son pseudonyme au personnage de sorcière railleuse Miss Tick dans les albums de Picsou. Sa pratique nocturne et illégale, fera toujours écho à ses désirs, ses travers et ses déceptions sentimentales par ses formules piquantes et souvent engagées : « A la vie, à l’amor », « Amoureuse pratiquante », « Correspondante de guerre lasse », « Est-ce que l’homme descend du songe ? », « Pas d’idéaux, juste des idées hautes », « Je joue, oui », « Les actes gratuits ont-ils un prix ? », « L’émoi passe », « Egérie et j’ai pleuré », « J’ai du vague à l’homme »… « Elle était féministe et solidaire de la cause des femmes, mais à sa manière, très libre, indépendante et poétique. Elle n’était pas idéologue, mais profondément anarchiste », confient ses beaux-enfants, Antoine et Charlotte Novat. Incontournable figure parisienne de l’art urbain, elle s’était fait un nom sur les murs de la capitale dès 1985.

Post cover
Image courtesy of "Le Soir"

France: décès de Miss. Tic, figure du street art parisien (Le Soir)

Miss. Tic, figure du street art connue pour ses silhouettes de femmes brunes et poétiques graffées au pochoir sur les murs de Paris notamment, ...

« Je me suis dit d’abord : “Je vais écrire des poèmes”. Puis : “Il faut des images” avec les poèmes. J’ai commencé par des autoportraits, puis j’ai continué vers les autres femmes », ajoutait celle qui accompagnait ses pochoirs de légendes incisives comme « J’enfile l’art mur pour bombarder des mots cœurs ». Née d’un père immigré tunisien et d’une mère normande, Radhia Novat, de son vrai nom, commence à imprimer son art en 1985 dans les rues de la Butte-Montmartre, où elle a grandi, du Marais, de Montorgueil et de la Butte-aux-Cailles, après un séjour aux Etats-Unis. « Je venais du théâtre de rue, j’aimais cette idée de l’art dans la rue », expliquait en 2011 à l’AFP cette plasticienne, au teint mat et à la chevelure noire, comme ses héroïnes.

Post cover
Image courtesy of "Franceinfo"

Mort de Miss Tic : "C'est une artiste très touchante, très populaire", à ... (Franceinfo)

D'après Nicolas Laugero-Lasserre, directeur de l'École des métiers de la culture et du marché de l'art, "les Parisiens sont très attachés au travail" de ...

La particularité du street art c'est que c'est accessible à tous : il n'y a pas de filtre, il est là sur les murs de la ville pour les jeunes, les vieux, les hommes, les femmes, les riches, les pauvres... C'est une artiste très touchante, très populaire. C'est une pionnière. Le street art débute dans les années 80. "C'est une artiste très touchante, très populaire. C'est une artiste pochoiriste. Née d'un père immigré tunisien et d'une mère normande, elle a commencé à imprimer son art en 1985 dans les rues de la Butte-Montmartre où elle a grandi.

Post cover
Image courtesy of "sortiraparis"

Miss Tic, légende du street art parisien est décédée à l'âge de 66 ans (sortiraparis)

La graffeuse Miss Tic s'en est allée ce dimanche 22 mai 2022. Le monde du street-art parisien est endeuillé par la disparition de cette pionnière du tag, ...

Des silhouettes de femmes brunes sexy se dessinent alors sur les murs de la capitale. Radhia Novat, de son vrai nom, passe son enfance dans le nord de Paris, avant de partir deux ans aux États Unis en 1980 où elle s'imprègne de l'univers punk. De retour en France, elle rencontre des artistes de rue, et, inspirée, elle décide en 1985 de se lancer et d'imprimer son portrait avec son outil-caractéristique : le pochoir.

Post cover
Image courtesy of "Linternaute.com"

Miss. Tic : vie et oeuvre de la street art parisienne morte ce dimanche (Linternaute.com)

MISS TIC. Décédée à l'âge de 66 ans à Paris des suites d'un cancer, l'artiste féministe laisse derrière elle 35 années de pochoirs agicheurs aux quatre ...

[Mis à jour le 23 mai 2022 à 11h32] Des silhouettes féminines qui ont du répondant peintes sur les murs de Paris, on ne présente plus l'artiste Miss. Tic et ses pochoirs peints sur les murs de la capitale depuis 1985. De son vrai nom Radhia Novat, Miss. Tic est née à Paris le 20 février 1956 d'un père immigré tunisien et d'une mère normande. Elle participe aux foires d'art contemporain à Venise ou encore, Miami. Miss. Tic utilise la technique du pochoir à la bombe aérosol sur les murs de la ville de Paris. Elle a commencé par pratiquer illégalement le street art la nuit, en 1985, sur les murs des quartiers de Montmartre, Ménilmontant, du Marais, de Montorgueil, de la Butte-aux-Cailles. De retour à Paris en 1985, la plasticienne et poète qu'elle est devenue commence à tapisser les murs parisiens de son art. Fan de bande dessinée, Miss. Tic emprunte son pseudonyme au personnage de la sorcière Miss Tick de "La bande à Picsou", créée par Carl Barks. Pionnière du street-art, elle s'est éteinte ce dimanche 22 mai 2022 dans le 13e arrondissement de Paris, des suites d'un cancer. Elle grandit d'abord à Montmartre, puis sa famille s'installe en 1964 à la Cité des aviateurs, à Orly. En 1966, elle perd sa mère, son frère et sa grand-mère dans un accident de voiture. Quelle est l'œuvre de Miss. Tic ? Miss. Tic est morte dimanche 22 mai 2022 à Paris à l'âge de 66 ans, des suites d'une maladie, a annoncé sa famille à l'AFP. Sur sa page Facebook officielle, la nouvelle est accompagnée d'une photo d'elle dans son atelier. Pas de doute, ses pochoirs de femmes brunes et sexy accompagnés de messages tantôt poétiques, tantôt politiques, sont gravés à jamais dans les rues de Paris. "Je venais du théâtre de rue, j'aimais cette idée de l'art dans la rue", expliquait l'artiste en 2011 à l'AFP. Depuis 35 ans Miss. Tic ponctuait ses pochoirs de femmes sensuelles de messages souvent drôles, parfois méditatifs mais toujours poétiques. Des phrases de femmes amoureuses mais qui n'ont certainement pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds : Miss. Tic : l'oeuvre de la street artiste emportée par la maladie

Post cover
Image courtesy of "L'Obs"

Miss. Tic, figure du street art, est morte (L'Obs)

Miss. Tic, figure parisienne du street art connue pour ses silhouettes de femmes brunes, sexy et poétiques graffées au pochoir sur les murs de la capitale ...

Tant de tristesse… Tant de souvenirs qui remontent, tant de moments partagés depuis le début des années 80… Miss. Tic, figure du street art, est morte

Post cover
Image courtesy of "L'Obs"

Miss. Tic, la tagueuse de nuit (L'Obs)

Son premier « pochoir-poème », c'était en 1985 : « J'enfile l'Art-mur pour bombarder des mots cours. » L'artiste Miss. Tic est morte. « L'Obs » lui avait ...

Un soir de 1997, c’est le flagrant délit. Et l’amende. Du coup, Miss. Tic ne peint plus sans autorisation. Rue des Patriarches, dans le quartier Mouffetard, son credo déchire encore le mur : « Créer, c’est résister ». En rouge. Mais continue de croiser le fer avec les brigades antitag. Inutile de traquer ses pochoirs sexy sur les immeubles haussmanniens : le Paris bourgeois aux façades ravalées l’ennuie. Elle préfère « les murs qui ont vécu ». Les hommes de la Ville de Paris effacent tout ce qui surgit des murs. Ces nettoyeurs traquent le tag, le slogan, l’insulte. Et gomment. En 1985, elle passe à l’acte. Sa première sortie en solo a lieu dans le 14e, du côté de Pernety. Armée de bombes et de cartons à pochoir, elle devient Miss. Tic. Elle partage son atelier avec son chat Milord. C’est là qu’elle dort, quand le temps presse de préférence. Là qu’elle sirote du rosé avec ses voisins, des artistes, tous hébergés par la Mairie de Paris. En bordure du périphérique, porte d’Italie. Un quartier « sans âme », pourvu de terrasses « sans soleil » et de brasseries standard. Sur les murs de la ville apparaissent des silhouettes noires et des slogans «insolents », « féministes ». Départ en métro, tard le soir, et retour en taxi au petit matin. Son premier « pochoir-poème », c’était en 1985 : « J’enfile l’Art-mur pour bombarder des mots cours. A la fin des années70, elle fait ses classes avec les VLP et Blek le Rat, comprenez les ancêtres des tagueurs, des anarchistes de la couleur, fans de BD. « Je les aidais à repeindre les bancs publics. »

Post cover
Image courtesy of "France Inter"

Miss.Tic, figure parisienne du street art, est décédée à l'âge de 66 ans (France Inter)

Elle était connue pour ses silhouettes de femmes brunes, sexy et poétiques, graffées au pochoir sur les murs de la capitale. La plasticienne, pionnière du ...

", avait déclaré la poétesse de l'art urbain en 2020 sur France Inter. Elle l'avait écrit dans une " lettre d'intérieur" confiée à Augustin Trapenard et qui l'avait lue à l'antenne durant le premier confinement. En 2007, elle signe l'affiche du film "La fille coupée en deux", de Claude Chabrol, tandis que La Poste produit des timbres inspirés de ses pochoirs. La plasticienne, pionnière du graffiti en France dans les années 1980, est décédée ce dimanche d'une maladie, annonce sa famille.

Post cover
Image courtesy of "ladepeche.fr"

Miss.Tic, une des figures françaises du street-art, est morte à l'âge ... (ladepeche.fr)

L'une des pionnières du street-art en France, Miss.Tic, est morte, ce dimanche 22 mai, à 66 ans des suites d'un cancer. L'artiste était passé des rues ...

En 2007, elle signe l'affiche du film La fille coupée en deux, de Claude Chabrol. Certains de ses dessins sont achetés par Victoria and Albert Museum, à Londres et le Fond d'art contemporain de la Ville de Paris. Ses pochoirs de femmes s'étalent dans Paris et finissent par attirer les maisons Louis Vuitton et Kenzo. Le début du succès. Les belles brunes de Miss.Tic et ses bons mots sont même reproduits par la Poste à l'occasion du la journée internationale des droits des femmes de 2011. Miss.Tic, pour Miss Tick le personnage de sorcière dans la bande dessinée Picsou, a longtemps pratiqué son art en toute illégalité. Dans les années 1990, les tagueurs sont ciblés par la police à cause de la multiplication des graffitis. L'artiste était passé des rues sombres de Montmartre à Paris au Victoria and Albert Museum, à Londres, en passant par Louis Vuitton et Kenzo. Miss.Tic, de son vrai nom Radhia Novat, est décédée, ce dimanche 22 mai,à l'âge de 66 ans des suites d'un cancer. L'artiste réussi à travailler avec les mairies et les commerçants de différents arrondissements parisiens.

Explore the last week