Boris Bondarev

Boris Bondarev, conseiller à la Mission de Russie auprès des Nations unies à Genève depuis 2019, dénonce le "bellicisme", les "mensonges" et la "haine" au ...

Boris Bondarev, diplomate depuis 2002, charge aussi le ministère qu'il a servi, et qui était devenu sa "maison", sa "famille". Ces vingt dernières années, "le niveau de mensonges et de manque de professionnalisme dans le travail du ministère des Affaires étrangères n'a cessé d'augmenter". Il n'est plus que "bellicisme", "mensonges" et "haine". Le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, illustre cette "dégradation". "Intellectuel professionnel et éduqué, que beaucoup de mes collègues tenaient en si haute estime", il est devenu en 18 ans "une personne qui diffuse constamment des déclarations contradictoires et menace le monde (c'est-à-dire la Russie aussi) avec des armes nucléaires !" Le diplomate russe ne peut "tout simplement plus participer à cette ignominie sanglante, stupide et absolument inutile". Des milliers de Russes et d'Ukrainiens sont déjà morts rien que pour cela." Pour y parvenir, ils sont prêts à sacrifier autant de vies qu'il le faudra.

Le conseiller russe auprès des Nations unies à Genève, Boris Bondarev, a démissionné lundi, expliquant dans un...

De diplomaat Boris Bondarev zei in een afscheidsbrief dat hij 'zich nog nooit zo voor zijn land had geschaamd'. De aanval is 'een agressieve oorlog van Poetin ...

Tijdelijke aanduiding tijdens het laden van artikelactiesEen diplomaat bij de Russische missie bij de Verenigde Naties in Genève nam ontslag vanwege de.

“Het ministerie is mijn thuis en mijn familie geworden”, zegt Bondarevs verklaring. De afgelopen jaren is dit echter gewoon rampzalig geworden. jaar”, verwijzend naar de startdatum van de invasie. “Het spijt me om toe te geven dat in al die 20 jaar het niveau van leugens en onprofessionaliteit in het werk van het ministerie van Buitenlandse Zaken voortdurend is toegenomen. “Dit is een ongelooflijke brief hieronder van een hoge Russische diplomaat die Poetin in ondubbelzinnige bewoordingen veroordeelt”, schreef Bill Browder, oprichter van Hermitage Capital en een prominente criticus van de Russische president Vladimir Putin, op Twitter. “Poetins agressieoorlog tegen Oekraïne, en in feite tegen de hele westerse wereld, is niet alleen een misdaad tegen het Oekraïense volk, maar misschien ook de ernstigste misdaad tegen het Russische volk, met een hoofdletter Z in het midden van alle hoop en vooruitzichten op een vrije en welvarende samenleving in ons land.”

Een Russische diplomaat in Genève heeft maandag in een vernietigende brief ontslag genomen uit protest tegen de oorlog in Oekraïne. 'Ik heb mij nog...

Een Russische diplomaat bij de VN-missie in Genève heeft ontslag genomen uit zijn functie met harde woorden tegen het Kremlin. In zijn afscheidsbrief zegt ...

De Russische VN-diplomaat Boris Bondarev neemt ontslag vanwege de oorlog in Oekraïne. In zijn ontslagbrief schrijft hij: “Ik heb me nooit zo geschaamd voor ...

“Ik wil ’s morgens weer in de spiegel kunnen kijken”, zegt hij. “Als ambtenaar moet ik daar een deel van de verantwoordelijkheid voor dragen”, zegt hij. Daarbij kunnen persoonsgegevens worden verwerkt, zoals informatie over uw apparaat, uw browser en uw gebruik van de website.

Boris Bondarev dit que le président russe Vladimir V. Poutine aurait pu passer les deux dernières décennies à "développer le pays" mais l'a plutôt ...

Sur LinkedIn, après avoir publié sa déclaration de démission, il a écrit : “Les offres d’emploi sont les bienvenues.” M. Bondarev a déclaré que ce qui l’avait le plus dérangé sur son lieu de travail depuis l’invasion était la nonchalance avec laquelle certains de ses collègues diplomates russes parlaient d’éventuelles frappes nucléaires contre l’Occident – même s’ils travaillaient dans le contrôle des armements. Il a dit que s’il croyait être dans la minorité parmi les diplomates russes pour s’être opposés à la guerre, il n’était pas le seul. “Pour y parvenir, ils sont prêts à sacrifier autant de vies qu’il le faudra.” Les diplomates russes, a-t-il dit, ont été complices en donnant l’impression que M. Poutine pourrait remporter une victoire facile en Ukraine. Il a dit que lorsqu’il avait suggéré à ses collègues qu’ils ne voulaient peut-être pas que leurs enfants vivent dans des « ruines radioactives », ils riaient en riant et disaient que « c’est une question de valeurs » – faisant écho à M. Poutine, qui, en essayant de justifier son l’invasion a souvent décrit la Russie comme combattant pour les « valeurs traditionnelles » contre un Occident décadent. “Ils pensent que si vous frappez un village en Amérique avec une frappe nucléaire, alors les Américains auront immédiatement peur et courront demander grâce à genoux”, a déclaré M. Bondarev, décrivant les commentaires de ses collègues. “C’est ce que pensent beaucoup de nos concitoyens, et je crains que ce ne soit la ligne qu’ils transmettent à Moscou.” Les médias d’État russes n’ont pas immédiatement rendu compte de la démission de M. Bondarev, et le ministère des Affaires étrangères n’a fait aucun commentaire à l’approche de la fin de la journée de travail à Moscou. M. Bondarev, qui est répertorié comme conseiller à la mission russe sur le site Web des Nations Unies, a confirmé son identité lors d’un appel vidéo avec le New York Times et en envoyant une image de son passeport diplomatique. Dans l’interview, il a déclaré qu’il était devenu désenchanté par le service gouvernemental russe avant même l’invasion, “quand nous n’étions pas encore de tels parias”, mais qu’il était resté à cause du salaire décent et des voyages de travail intéressants et des gens qu’il rencontrait. “Ils se sont trompés sur l’Ukraine, ils se sont trompés sur l’Occident, ils se sont fondamentalement trompés sur tout”, a déclaré M. Bondarev, faisant référence à la vision du monde du Kremlin avant l’invasion. “Nous, diplomates du ministère des Affaires étrangères, sommes également coupables de cela, de ne pas avoir transmis les informations que nous devrions avoir – de les avoir lissées et de les présenter comme si tout allait bien.” Dans son e-mail à ses collègues, il a déclaré qu’il “aurait dû démissionner il y a au moins trois mois”, lorsque la Russie a envahi, mais qu’il avait retardé parce qu’il avait des affaires familiales inachevées et “devait rassembler ma détermination”. M. Bondarev, qui fait partie de l’équipe travaillant sur le contrôle des armements et le désarmement à la mission russe à Genève, a déclaré avoir vu des informations trompeuses câblées à Moscou ces dernières semaines.