Brigitte Bourguignon

Portrait de Brigitte Bourguignon, élue locale socialiste, qui succède à Olivier Véran au ministère de la Santé.

Elle crée dans le Boulonnais trois structures d'insertion sociale, dont "Les paniers de la mer" en 2002, ensuite déclinées au niveau national : des personnes en voie d'insertion récupèrent le poisson invendu des criées pour le transformer et le livrer aux banques alimentaires. "Résiliente et battante", selon un proche, elle surmonte le décès brutal de son mari en 1995, alors qu'elle est jeune mère de trois enfants. Avant d'entrer pour la première fois au gouvernement en 2020, Brigitte Bourguignon avait présidé la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.

Brigitte Bourguignon succède à Olivier Véran au poste de ministre de la Santé selon l'annonce du nouveau gouvernement d'Emmanuel Macron du 20 mai 2022.

Elle est nommée le 20 mai 2022 ministre de la Santé et de la Prévention sous le deuxième mandat d'Emmanuel Macron et prend la place d'Olivier Véran. Elle se présente en parallèle aux élections législatives de juin 2022 dans la 6e circonscription du Nord-Pas-de-Calais. En juillet 2020, elle est nommée ministre déléguée auprès d'Olivier Véran en charge de l'Autonomie. Elle prend en main les dossiers liés au "grand âge", notamment l'accompagnement des personnes âgées à domicile, la lutte contre leur isolement et la modernisation des maisons de retraite. En 2012, elle est élue députée PS de la 6e circonscription du Pas-de-Calais. De 2014 à 2018, elle est Conseillère municipale à la ville de Marquise (Pas-de-Calais). En 2017, elle rejoint les rangs du parti En Marche d'Emmanuel Macron et est alors exclue du Parti Socialiste. Elle y avait adhéré en 1987.

Après deux années au service du gouvernement en tant que ministre déléguée chargée de l'Autonomie, Brigitte Bourguignon hérite du ministère de la Santé.

Brigitte Bourguignon a été nommée ce vendredi ministre de la Santé et de la Prévention au sein du premier gouvernement d'Élisabeth Borne, a annoncé l'Elysée. Brigitte Bourguignon, nommée ministre de la Santé et de la Prévention Après deux années au service du gouvernement en tant que ministre déléguée chargée de l'Autonomie, Brigitte Bourguignon hérite du ministère de la Santé.

MINISTRE SANTÉ. Brigitte Bourguignon est la nouvelle ministre de la Santé, ancienne ministre déléguée chargée de l'Autonomie, elle est promue à la tête du ...

Outre les appellations, ce sont aussi les ministres qui se sont succédés dans les locaux de l'avenue de Ségur. Un champ d'action très vaste sur lequel le ministre agit avec ses ministres délégués. S'il ne fallait retenir qu'une poignée des compétences exigées du ministre de la Santé, ce serait celles-ci : définir les règles relatives aux régimes et à la gestion des organismes de sécurité sociale et des organismes complémentaires de santé ; préparer la loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) ; lutter contre la pauvreté et les exclusions ; développer des politiques de développement de l'économique sociale et solidaire. Cette secrétaire médicale de métier qui dirige la commission des Affaires sociale à l'Assemblée nationale connaît déjà bien les rouages politiques du cabinet ministériel et en prendra les commandes incessamment sous peu lors de la passation de pouvoir avec Olivier Véran, celui avec qui elle a travaillé pendant presque deux ans.

L'élue du Pas-de-Calais remplace Olivier Véran, qui était son ministre de tutelle dans le gouvernement précédent, où elle était en charge de l'Autonomie.

Cette ancienne socialiste de 63 ans, députée du Pas-de-Calais depuis 2012, avait occupé le poste de présidente de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale avant de rejoindre le précédent gouvernement. À VOIR AUSSI - Remaniement: Olivier Véran devra «faire preuve de plus de diplomatie» dans son nouveau ministère C'est l'une des promotions marquantes de ce nouveau gouvernement.

La nouvelle ministre, qui succède à Olivier Véran, va devoir faire face à la crise des urgences, qui s'aggrave, et tenter de résoudre l'épineuse question ...

Ce n’était pas gagné ! » Même si elle n’a pas porté une loi grand âge – promesse non tenue d’Emmanuel Macron –, elle a pu se féliciter d’avoir mené de « vraies réformes » : la revalorisation des salaires des aides à domicile du secteur associatif et public, le chantier de la modernisation des Ehpad publics, l’instauration d’une indemnité pour les salariés « proches aidants ». Quitte à détonner comme lors de son premier conseil des ministres, où, un brin intempestive, elle ose alerter sur le sort des aides à domicile, « oubliées de la prime Covid ». Il lui faudra plonger dans le bain immédiatement. C’est dans un contexte difficile qu’arrive l’ancienne socialiste : celui de la crise de l’hôpital et des urgences.