Une entrepreneuse est la cible de moqueries et de menaces sur les réseaux sociaux pour avoir regretté dans un podcast ne pas trouver de stagiaires qui ...
Plus sérieusement, cette vague de commentaires a eu des conséquences sur son entreprise, dont les notes sur Google se sont effondrées en l'espace de quelques jours. Parce que moi en tout cas dans le monde dans lequel je vis, si je ne travaille pas 80 heures par semaine, il y a très peu de chances que j'aie mon appartement, une résidence secondaire et peut-être une autre après." (...) Et nous, on a des écoles qui nous disent, et je n'ai pas honte de le dire et je peux le dire face caméra : "si j'apprends que mon stagiaire fait plus de 35 heures par semaine, je le ferai arrêter votre stage". Eh bien ça va être dur pour votre stagiaire derrière de trouver du boulot et d'aller s'acheter un appartement... Comme le rappellent nos confrères du Figaro, entre 2019 et 2020, la hausse des contrats signés en alternance est de 42%, et elle s'est poursuivie l'année suivante, à + 37%. La raison ? Ses propos dans un podcast de l'émission "Liberté d'entreprendre", diffusé le 15 avril dernier, mais qui fait véritablement le buzz depuis quelques jours. Dans cette interview, la femme d'affaires est interrogée sur ses difficultés de recrutement du moment.
Claire Despagne a eu des propos sur le temps de travail et notamment des stagiaires qui ont mis le feu à la toile. Réactions, témoignages...
Les internautes se sont ensuite tournés vers la page Google de l’entreprise et de nombreuses critiques ont été postées. « Prendre ses stagiaires pour des moins que rien. On le sait le temps de travail a toujours été un sujet très sensible en France. Les internautes n’ont donc pas manqué de réagir à ses propos et certains témoignages sont tombés. Et donc vous avez des jeunes gens qui vous disent: ‘moi, à moins de 45.000 euros, je ne viens pas » . Claire Despagne, fondatrice de l’entreprise en 2018, a été mise à mal dans le podcast « Liberté d’entreprendre » , animé par Céline Amaury, directrice du groupe Prunay, et Stanislas de Capèle, fondateur de Quatorzième mois. « Elle en veut toujours plus » , peut-on lire dans cette conversation. C’est ce qui est arrivé à Claire Despagne. Alors qu’elle participait à un podcast, elle s’est emportée sur le temps de travail des stagiaires.
On le sait, certains codes du monde du travail peuvent être rebutants pour les jeunes. Si travailler est naturellement admis par beaucoup, qui ne comptent ...
Le marché du travail, par définition, est un marché. Quand le chômage est élevé et que le rapport de force est en faveur de l'employeur, certains n'ont pas de scrupules à proposer des salaires bas et des conditions pénibles, mettant en concurrence les candidats entre eux. Parce que moi dans le monde dans lequel je vis, si je travaille pas 80 heures par semaines, il y a très peu de chances que j'aie mon appartement, une résidence secondaire, et peut-être une autre après. Donc après, il y a un paradoxe total entre la réalité économique, la violence du marché du travail, la violence du monde dans lequel on vit, ce qu'on raconte à la jeune génération, qui a aussi le droit d'être en colère parce qu'on passe après les années 1980-90 qui étaient royales, où tout le monde devenait propriétaire, si vous étiez pas trop débile (sic) vous aviez une belle start-up, une belle PME, vous faisiez une école de commerce moyenne et vous vous en sortiez... Mais dès lors que le marché va mieux, comme c'est le cas aujourd'hui, le rapport de force s'inverse en faveur des salariés. C'est à eux, dans certaines branches, d'exiger un salaire minimum ou des meilleures conditions. Les propos relatifs au marché du travail sont tenus à partir de 25:30. On le sait, certains codes du monde du travail peuvent être rebutants pour les jeunes. Dans un podcast sur l'entreprenariat, Claire Despagne, fondatrice d'une start-up proposant des compléments alimentaires, s'est plaint des difficultés de recrutement qu'elle rencontrait.
L'entrepreneuse fait l'objet d'une vague de moqueries sur Internet après avoir déploré la disparition « des stagiaires », qui refusent « de travailler 80h ...
Pour « l’étoile montante tricolore des marques nées sur Internet » qui fonctionne beaucoup sur les réseaux sociaux, notamment Instagram, le prix à payer risque d’être élevé en terme « d’e-réputation ». La marque a d’ailleurs fermé les commentaires sur son compte Instagram à plus de 50 000 abonnés depuis deux jours. Au total, près de 5 000 avis négatifs ont fait chuter la « note » de la marque à 1,1, certains regrettant même l’impossibilité de lui mettre zéro. Bah ça va être dur après pour votre stagiaire de trouver du boulot et de s’acheter un appartement » assène la fondatrice de D + For Care. « Parce que moi dans le monde dans lequel je vis, si je ne travaille pas 80 heures par semaine il y a très peu de chances que j’ai un appartement, une résidence secondaire et peut-être un autre après ». Dans le podcast « Liberté d’entreprendre », la créatrice de cette marque, a eu des mots très durs à l’encontre des stagiaires qu’elle tente de « recruter » pour son entreprise. Nous, on a des écoles qui nous disent, je n’ai pas honte de le dire face caméra, si j’apprends que mon stagiaire fait plus de 35 h par semaine je le ferais arrêter votre stage. Ces derniers, et les écoles qui les envoient, sont accusés de ne pas comprendre la réalité du monde du travail et en particulier celui des start-up.
La fondatrice d'une marque de compléments alimentaires a estimé que le temps de travail des stagiaires devrait être supérieur à 35 heures par semaine et les ...
Sur Twitter depuis ce lundi 9 mai 2022, le #clairedespagne, le nom d'une cheffe d'entreprise, trusté les tendances. Cette businesswoman est accusée ...
Pour la cheffe d'entreprise, il faut accepter de faire des sacrifices afin de garantir sa réussite professionnelle. (…) Moi, aujourd’hui, je ne veux pas d’alternants, je trouve que c’est insensé, on ne trouve que ça". Claire Despagne se plaint de la difficulté de recruter des stagiaires "le recrutement, c’est épouvantable en ce moment, c’est très, très compliqué. On se demande où sont les stagiaires ?", s’agace-t-elle au micro.
Se faire connaître par un bad buzz, mode d'emploi. L'entrepreneuse Claire Despagne a testé le procédé lundi, au cours d'un podcast nommé « Liberté ...
Moi si je ne travaille pas 80 heures par semaine, il y a très peu de chances que j’ai mon appartement, ma résidence secondaire et peut-être une troisième ». Les alternants ne sont pas non plus épargnés. « On nous force des alternants. « On a des écoles qui nous disent : si j’apprends que mon stagiaire fait plus de 35 heures par semaine, je lui ferai arrêter son stage.