Au centre du discours du président du parti Raoul Hedebouw, forcément le "pouvoir d'achat" et les conséquences de la crise ukrainienne avec la flambée des prix ...
Le PTB, fustigeant le manque de réponse du gouvernement face à la flambée des prix, plaide ainsi résolument pour "une mesure simple" – à voir ? – à savoir la suppression de toutes les accises sur les carburants, actuellement autour de 60 cents le litre d’essence ou de diesel, pour ramener les prix à la pompe à 1,40 euro maximum le litre, et nous avons déposé une proposition en ce sens. Le PTB fait ce que les partis de la gauche traditionnelle n’ont pas réussi à faire depuis 20 ans, c’est-à-dire tirer les discours politiques à nouveau vers la gauche. Mais la mesure principale doit être aussi de bloquer les prix des produits de première nécessité, carburant, énergie et aliments de base, c’est ça la solution". Visés le riz, les pâtes, la semoule, le pain, la farine.
Jessica, travailleuse à l'aéroport, me raconte qu'elle a dormi dans sa voiture pour épargner du carburant. Entendre que des travailleurs dorment dans leur ...
Aujourd’hui encore, nous luttons pour le pain et la paix face à la misère et la guerre dans laquelle nous entraîne le capitalisme. La tradition du 1er Mai, de l'Internationale, de la gauche, c’est que les travailleurs de tous les pays s’unissent, sans faire de différence, quelque soit leur origine, leur couleur ou leur religion. Nous sommes la force de l’espoir. Nous montrons qu’il est possible d’avoir une alternative de gauche qui monte au Nord comme au Sud du pays. Le capitalisme et la guerre sont intimement liés. Que ce soit en 2022 ou avant, la chasse du profit et les intérêts économiques – le pétrole, le gaz… Ce n’est pas la journée du Vlaams Belang qui se présente comme « vlaams en sociaal », comme « vakbond van de gewoon vlaming » (syndicat du Flamand moyen) mais s’oppose à tout impôt sur la fortune, qui divise les travailleurs et veut affaiblir leurs organisations, les syndicats. Il y a le problème des prix et du pognon qui sort de notre portefeuille. C’est la question concrète de savoir dans quelle poche vous allez aller chercher l’argent. À nouveau celle des travailleurs et des travailleuses ou enfin celle du 1% le plus riche ? Et qu'a-t-on vu ? Dès le 2 mai la promesse était oubliée, les salaires sont restés bloqués pour les travailleurs et les dividendes ont coulé à flot pour les actionnaires. Dans tous ces secteurs, des géants bénéficient de situation de quasi-monopole, ils contrôlent la majorité du marché et fixent librement les prix. Et puis, bloquons le prix des denrées alimentaires de base. La réalité, c’est qu’il y a des géants économiques qui profitent de la guerre pour se faire un max de fric sur notre dos. La vie devient de plus en plus chère. Et que fait le gouvernement ? Il met sur pied un groupe d’experts. Un groupe d’experts « pouvoir d’achat et compétitivité ». Pour bien comprendre l’impact social et économique de la crise.
Une centaine de réunions dans les fédérations socialistes sont prévues en Wallonie et à Bruxelles. Le président de parti Paul Magnette prononcera son discours à ...
Le MR a plaidé dimanche à l'occasion de la fête du 1er Mai pour une baisse de la fiscalité sur le travail afin de stimuler le taux d'emploi, que le MR veut voir atteindre 80% d'ici 2030. Après deux ans d'interruption pour cause de crise sanitaire, le MR renouait dimanche avec son habituelle fête du 1er Mai organisée cette fois, non plus à Jodoigne (Brabant wallon) comme le parti en avait souvent l'habitude, mais à Herstal, dans l'ancien bassin industriel liégeois acquis de longue date à la gauche. La taxation de prétendus 'riches', c'est en réalité la taxation des classes moyennes! "La Belgique étouffe sous la fiscalité!", a dénoncé dimanche le président des libéraux francophones, Georges-Louis Bouchez, devant plusieurs centaines de mandataires et de militants libéraux réunis à Herstal (Liège), sur l'ancien site des usines des ACEC. "Quand j'entends ceux qui veulent augmenter les taxes, je me demande s'ils savent réellement dans quel pays ils vivent", a lancé le Montois en pointant les différences de taux d'imposition actuellement pratiqués entre la Belgique, la France ou l'Allemagne. "Il faut moins pour l'Etat et plus pour le pouvoir d'achat, plus pour les travailleurs!" Le coût de la vie a occupé une grande partie des interventions à l'occasion du 1er mai célébré cette année par le PTB place Anneessens à Bruxelles. "Nous vivons dans un des pays les plus riches du monde et aujourd'hui, il y a des travailleurs qui préfèrent dormir dans leur voiture pour économiser du carburant. Le PTB a réclamé dimanche un blocage des prix des produits de première nécessité, comme la farine, le riz, les pâtes, le pain, la semoule, etc.
M. Laaouej a rappelé que les socialistes avaient déposé une proposition de loi visant à bloquer les prix, au parlement. Il a également fait part du souhait du ...
“Il n’y a pas un seul pays au monde, pas un seul pays dans l’histoire, où la prospérité et la liberté des gens ordinaires se sont améliorées lorsque les extrêmes sont au pouvoir. “Le PTB pousse aujourd’hui l’ensemble des formations politique vers la gauche, même le CD&V de M. (Joachim) Coens. Beaucoup de choses ont l’air possible mais attention, avec nos propositions, pas de copyright, que du copyleft‘”, a lancé le président à l’occasion de la Fête du travail. Le président des socialistes flamands a, dans son discours tenu dans sa ville, Saint-Nicolas (Flandre orientale), évoqué des thèmes chers aux socialistes, comme la lutte pour la solidarité ou la défense de l’index. Mais il s’est aussi livré à une charge frontale contre le Vlaams Belang – dont le président, Tom Van Grieken, doit lui aussi prononcer un discours à l’occasion de la Fête du travail, dimanche après-midi, également à Saint-Nicolas. Le Vlaams Belang tente ainsi de “détourner” le 1er mai, qui est traditionnellement une fête socialiste. Le coût de la vie a occupé une grande partie des interventions à l’occasion du 1er mai célébré cette année par le PTB place Anneessens à Bruxelles. “Nous vivons dans un des pays les plus riches du monde et aujourd’hui, il y a des travailleurs qui préfèrent dormir dans leur voiture pour économiser du carburant. “La Belgique étouffe sous la fiscalité!“, a dénoncé dimanche le président des libéraux francophones, Georges-Louis Bouchez, devant plusieurs centaines de mandataires et de militants libéraux réunis à Herstal (Liège), sur l’ancien site des usines des ACEC. Après deux ans d’interruption pour cause de crise sanitaire, le MR renouait dimanche avec son habituelle fête du 1er Mai organisée cette fois, non plus à Jodoigne (Brabant wallon) comme le parti en avait souvent l’habitude, mais à Herstal, dans l’ancien bassin industriel liégeois acquis de longue date à la gauche. M. Bouchez a à nouveau repoussé les appels (de la gauche) à augmenter la fiscalité sur les hauts patrimoines. La taxation de prétendus +riches+, c’est en réalité la taxation des classes moyennes! Le président de la Fédération bruxelloise du PS, Ahmed Laaouej, a plaidé dimanche pour l’instauration d’un bouclier social contre les effets de la crise observée dans les domaines de l’énergie et des denrées alimentaires. “Nous vivons à nouveau une crise libérale. Les prix de l’énergie et des produits alimentaires flambent parce que l’on nous dit qu’il y a un problème d’offre et de demande sur le marché alors même qu’on apprend que les profits et surprofits de certaines multinationales de ces secteurs battent tous les records. “C’est pour ces raisons que nous voulons construire des logements sociaux dans les zones moins densément peuplées, comme au Chant des Cailles“, a-t-il dit, s’en prenant aux écologistes locaux qui tiennent un discours “social en façade, mais anti-social quand il s’agit de logements” chez eux. M. Laaouej a rappelé que les socialistes avaient déposé une proposition de loi visant à bloquer les prix, au parlement.
Paul Magnette, président du Parti socialiste, avait donné rendez-vous à ses militants dans son fief, avec un discours au...
C’est un combat que nous allons mener et nous le remporterons !". Le MR accusé de tous les maux, là où le PS se présente forcément - slogan traditionnel du 1er mai oblige – comme le seul rempart, la seule protection des travailleurs ou des plus fragiles : "Le président du MR rêve de réduire les pensions de ceux qui ont subi dans leur vie une perte d’emploi ou une maladie, ou qui n’ont pas pu travailler à temps plein, et qui très souvent sont des femmes. "Ils reviennent avec les éternelles agressions de la droite […]. J’ai connu un temps où nous avions parfois des libéraux avec qui on pouvait dialoguer, mais la droite est revenue avec sa dureté et son arrogance". On est loin des fleurets mouchetés, les attaques sont frontales. C’est une vision que nous n’allons jamais pouvoir accepter […]. Chaque fois que la droite s’attaquera aux travailleurs, avec et sans emploi, ils trouveront les socialistes sur leur chemin". Les travailleurs n’ont pas oublié le sinistre bilan des cinq années de régression sociale du gouvernement MR-NVA". A savoir, pour Paul Magnette : le saut d’index, les économies dans les soins de santé, l’austérité, les attaques contre les services publics, les atteintes au droit de grève et les provocations contre les syndicats… Discours qui a démarré sur un coup de griffe au 1er mai d’un autre parti : "Le 1er mai appartient aux travailleurs, et à personne d’autre ! C’est pour cela que, je vous l’avoue, je suis un peu écœuré quand je vois la parodie de 1er mai, cette mascarade des libéraux qui, depuis quelques années, prétendent fêter le travail.
Premier Mai très, très campagne à Charleroi. A la tribune, Paul Magnette livre un discours de « mobilisation » où il improvise et ramasse son propos.
Le représentant des Jeunes socialistes, Valentin Discolo, a jugé qu’il fallait donner toute sa place notamment à l’engagement pour la formation, la lutte contre le réchauffement climatique. Le socialiste décrit, longuement, un Georges-Louis Bouchez en dangereux conservateur, et expédie vers le banc gouvernemental : il faut réformer la loi de 1996 sur les salaires, et imposer une taxe des riches. Premier Mai très, très campagne à Charleroi. A la tribune, Paul Magnette livre un discours de « mobilisation » où il improvise et ramasse son propos.
La pandémie, les inondations en Wallonie, la guerre aux frontières de l'Europe et ses conséquences désastreuses sur les prix de l'alimentation et de ...
"Avec nos partenaires de l'Action commune et le soutien très très large de la population, nous pouvons y arriver". "Avec cela, on peut augmenter de cent euros net tous les mois les salaires de la moitié des travailleurs, soit 2,5 millions de travailleurs". "J'ai connu un temps où nous avions parfois des libéraux avec qui on pouvait dialoguer, mais la droite est revenue avec sa dureté et son arrogance", a lancé M. Magnette.
La pandémie, les inondations en Wallonie, la guerre aux frontières de l'Europe, « c'est dans ces moments de crise qu'on voit combien nos idées sont ...
« Avec nos partenaires de l’Action commune et le soutien très très large de la population, nous pouvons y arriver ». Soulignant les surprofits des grandes entreprises, le Carolorégien a dénoncé ceux qui prétendent qu’il n’y aurait pas d’argent pour les travailleurs. « J’ai connu un temps où nous avions parfois des libéraux avec qui on pouvait dialoguer, mais la droite est revenue avec sa dureté et son arrogance », a lancé M. Magnette.
Après deux années en virtuel pour cause de covid comme pour tous les autres partis, le MR célèbre aussi ce 1er mai...
C’est grâce à la population et pour la population que l’on travaille et que l’on prépare la Belgique de demain". Difficile de ne pas y voir une allusion masquée et une ultime réplique aux remous qui ont entouré le récent débat entre le président des libéraux et le Vlaams Belang sur un plateau télé de Flandre, largement dénoncé par les autres partis francophones ces derniers jours… Ce que la population attend, c’est qu’on résolve ses problèmes, pas qu’on joue à des "combinations", des arrangements entre amis qui n’intéressent que les partis. "Face à la montée des populismes ou des extrémismes et des radicalismes religieux, il faut relever […] le défi de changer la façon de faire de la politique. Notre priorité est donc la réforme fiscale, la baisse des impôts". Il a ainsi cité sa proposition de relever la quotité exemptée d’impôts de 9000 à 12.000 euros, son idée de capital jeunes, la pension minimale pour tous ou encore en appliquant une fiscalité "plus favorable à ceux qui se lèvent tôt tous les matins pour aller travailler et bâtir notre pays". La manière de financer cela, selon le MR, étant d’arriver à augmenter le taux d’emploi, via enseignement, formation, et politique renforcée d’activation des demandeurs d’emploi. Et Georges-Louis Bouchez de poursuivre : "Nous ne parlons pas de taxes, taxes, taxes. "En tant que formation politique, je pense que nous devons aller là où nous n’avons pas assez convaincu.
Le président de la Fédération bruxelloise du PS, Ahmed Laaouej, a plaidé dimanche pour l'instauration d'un bouclier social contre les effets de la crise ...
"Nous vivons à nouveau une crise libérale. Les prix de l'énergie et des produits alimentaires flambent parce que l'on nous dit qu'il y a un problème d'offre et de demande sur le marché alors même qu'on apprend que les profits et surprofits de certaines multinationales de ces secteurs battent tous les records. M. Laaouej a rappelé que les socialistes avaient déposé une proposition de loi visant à bloquer les prix, au parlement. Celui-ci doit être assorti du maintien de l'indexation automatique des salaires et des allocations, d'une hausse des salaires, d'un blocage des prix et d'un accès à une médecine de première ligne gratuits.
Le président des libéraux était à Herstal pour titiller les socialistes. Mais surtout pour rassurer ses troupes sur sa vision axée prioritairement sur les ...
Le président des libéraux était à Herstal pour titiller les socialistes. La provoc du président, dont l’attitude hérisse pas mal au sein même de son parti, semble toutefois s’être limitée au choix du lieu. Un déplacement des militants en terre électorale presque inconnue et l’occasion d’un nouveau coup de com’ de Georges-Louis Bouchez pour marquer son premier Premier Mai en présentiel, covid oblige.