France 24

2022 - 4 - 21

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Timor oriental : le Nobel de la paix José Ramos-Horta remporte l ... (FRANCE 24)

Les citoyens du Timor oriental ont élu José Ramos-Horta à la tête du pays d'après des premiers résultats publiés mercredi. L'ancien président et prix Nobel ...

Le pays, situé sur l'île de Timor partagée avec l'Indonésie, subit toujours les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur son économie. Selon la Banque mondiale, 42 % de la population vit dans la pauvreté. À 72 ans, cet ancien héros révolutionnaire et lauréat du prix Nobel de la paix débutera son quinquennat le 20 mai, jour du 20e anniversaire de l'indépendance du Timor oriental après 24 ans d'occupation indonésienne. L'ancien chef d'État retrouve son siège. Le prix Nobel de la paix José Ramos-Horta a remporté l'élection présidentielle au Timor oriental, selon les résultats préliminaires annoncés mercredi 20 avril par les autorités électorales.

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Présidentielle : Emmanuel Macron, une ambition toujours en marche (FRANCE 24)

Entré à l'Élysée à seulement 39 ans auréolé d'une image d'ambitieux réformateur, le plus jeune des présidents de la Ve République a vu son quinquennat ...

Puis les grèves de la réforme des retraites et la crise des Gilets jaunes plongent le pays dans le chaos et donnent le sentiment à une partie des Français que le chef de l’État est coupé des réalités du quotidien. Au sortir la crise sanitaire et au début du conflit en Ukraine, la côte de popularité du président, porté par l'"effet drapeau", franchit des niveaux record à faire pâlir ses deux prédécesseurs. Grisé par ces chiffres inédits ou trop accaparé par la guerre, Emmanuel Macron repousse sans cesse son entrée dans la campagne présidentielle. Nouvelle salve de critiques de ses opposants politiques qui font de son absentéisme dans les débats une énième preuve de son mépris. Élu sur la promesse de nombreuses réformes, il commence à exercer son mandat "sabre au clair". Embrassant la verticalité de sa fonction et des institutions de la Ve République, il décide de l’essentiel sur les conseils de son secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler. La première année de son quinquennat, le "maître des horloges" mène tambour battant des réformes qui désarçonnent une partie de l’électorat socialiste qui l’a porté au pouvoir. Personne ne croit sérieusement en ses chances de devenir président. En tout cas, pas François Hollande. Le mardi 30 août 2016, Emmanuel Macron lui porte pourtant sa démission à l’Élysée. Dans les mois qui suivent, il convainc une grande partie de l’électorat traditionnel du Parti socialiste qui le perçoit comme l’héritier naturel de la social-démocratie, soucieux d’en finir les clivages politiques du passé. Il réussit même à faire oublier que le bilan du quinquennat de François Hollande, jugé très sévèrement par une majorité des Français, est aussi en partie le sien. Moins d’un an plus tard, il prend la place de celui qui l’a adoubé dans la politique et s'installe dans les ors de son bureau du 55 rue du Faubourg Saint-Honoré. Tant pis pour l’image, le président socialiste n’est pas à un paradoxe près. Séduit par sa jeunesse et son assurance, il en fait d’abord son secrétaire général adjoint de la présidence avant de le nommer ministre de l'Économie en 2014 après le départ fracassant d’Arnaud Montebourg. Emmanuel Macron devient, à 37 ans, le plus jeune locataire de Bercy. "Il a du charme, un esprit rapide, il tutoie (…) vous embrasse, vous fait des clins d’œil", raconte Manuel Valls dans Élysée confidentiel, alors ministre de l’Intérieur. La trahison politique est en marche. D'abord scolarisé à La Providence à Amiens, ses parents l'obligent à s’exiler à Paris afin de s’éloigner de la passion interdite qu’il entretient avec Brigitte Trogneux, sa professeure de théâtre de vingt-quatre ans son aînée. Il poursuit sa scolarité dans le prestigieux Lycée Henri IV, intègre Sciences po Paris et obtient un DEA de philosophie politique à l'université de Nanterre avant d'entrer à l'ENA (Ecole nationale d’administration), en 2002. En 2007, à 30 ans, il est nommé rapporteur général adjoint de la commission Attali. L’année suivante, il se met en disponibilité de la fonction publique pour devenir banquier d'affaires chez Rothschild. Il négocie de gros contrats internationaux et fait fortune. Après cinq années passées à la tête de l’État, dans les turpitudes du pouvoir, les Français connaissent-ils vraiment Emmanuel Macron ? Ses soutiens le disent audacieux, conquérant, séducteur, protecteur. L’ambitieux est né le 21 décembre 1977 à Amiens, dans une famille de la bourgeoisie de cette ville de Picardie. Fils d’un neurologue et d’une médecin conseil à la Sécurité sociale, cet aîné d’une fratrie de trois enfants mène une existence privilégiée, rythmée par les cours de piano, le sport, l'école, les vacances au ski et à l'étranger. Lauréat du concours général de français à 16 ans, le jeune élève signe un parcours scolaire quasi sans faute. Le visage de jeune premier d’Emmanuel Macron, élu président en 2017 à 39 ans, porte désormais les stigmates de l'éprouvante fonction présidentielle. Il faut dire que ce quinquennat, secoué par les crises, ne fut pas un long fleuve tranquille. Après un interminable faux suspens, Emmanuel Macron a finalement annoncé être de nouveau candidat à l’élection présidentielle, le 3 mars, soit 38 jours avant le premier tour, espérant conserver sa place à l’Élysée.

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Macron - Le Pen : "Choisir les valeurs républicaines", un devoir de ... (FRANCE 24)

À quelques jours du second tour de l'élection présidentielle, plusieurs fondations et associations mémorielles appellent à la mobilisation citoyenne.

Alors que le repli sur soi, le nationalisme, la xénophobie, le racisme, l’antisémitisme et le négationnisme trouvent un certain écho dans plusieurs pays européens, les institutions mémorielles ont pleinement conscience que leurs actions sont plus que jamais nécessaires. "Il faut poursuivre le travail de mémoire. Nous sommes conscients qu'on ne touche pas l'ensemble de la population française", regrette ainsi Philippe Allouche. "Mais je ne suis pas pessimiste. En attendant la poursuite de ce travail notamment auprès des élèves, ces acteurs mémoriels attendent un engagement dans les urnes, dimanche 24 avril. "La génération qui a connu cette période est très en colère. Elle a le sentiment que les gens sont en train d’oublier à quoi mènent les extrêmes", résume Philippe Allouche. Presque tous avaient promis à leurs camarades disparus de porter la mémoire de ce qui mène au pire. Gilles Pierre Levy, président de la Fondation de la Résistance, précise également que "ce n’est pas dans nos habitudes d’intervenir dans le monde politique. Instaurée en 1954, elle se tient tous les ans le dernier dimanche d’avril en mémoire de ceux qui ont vécu l’enfer des camps de concentration et d’extermination nazis.

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Reportage en Ukraine : à Irpin, "impossible d'oublier et de retrouver ... (FRANCE 24)

Dans la banlieue nord-ouest de Kiev, Irpin tente de panser ses plaies et de redonner vie à ses rues dévastées après le départ des troupes russes, fin mars.

"La tâche de la police est désormais de, premièrement, recueillir des preuves, documenter les crimes commis par les soldats russes, et de les poursuivre devant la justice internationale. Cet homme a été pris pour cible et a perdu la vie alors qu'il ne faisait que fumer une cigarette sur son balcon". "Mes enfants me soutiennent et me demandent de tourner la page du passé et de ne plus regarder en arrière, poursuit Alina Kochkuk, les larmes aux yeux. De par sa proximité avec Kiev et de la route principale qui mène à la capitale ukrainienne, Irpin est l'une des premières villes à avoir été occupée par les soldats russes. Aujourd'hui, on est contraint de rester dans cet immeuble qui risque de s'effondrer d'un instant à l'autre." Cette situation critique a poussé la grande majorité de ses habitants à fuir. "Au milieu du mois de mars, une femme nous a appelé pour nous informer que son oncle n'avait plus donné de signe de vie depuis plusieurs jours, raconte un policier en patrouille dans l’un des quartiers de la ville. Un résident qui ne peut retenir ses larmes chaque fois qu'il se remémore les violences et les tueries qui ont eu lieu dès le premier jour de l’arrivée des Russes à Irpin. La jeune fille a finalement réussi à s'enfuir car ses violeurs, fortement alcoolisés, avaient oublié de rattacher ses liens". Je leur ai dit qu'ils étaient chrétiens comme moi et des étrangers comme moi. "Deux jours plus tard, des soldats russes sont venus dans mon immeuble et ont abattu le gardien sans raison, poursuit-il. "Je les ai vu violer des femmes et des jeunes filles.

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