Zwak belichte winkels, dreunende beats en een walm van gedistilleerd sexappeal. Het Abercrombie & Fitch-geweld van rond de eeuwwisseling heeft zich met ...
Documentaire over racistisch modemerk is tegelijk een interessante kroniek van de tijd net voor (de impact van) sociale media.
Hoewel dat niet betekent dat racisme in mindere mate aanwezig is in de Amerikaanse samenleving. Sociale media wordt ook opgevoerd als een reden waarom een merk als Abercrombie & Fitch vandaag de dag niet succesvol zou kunnen zijn. Wie in het verleden bij de kledingketen Abercrombie & Fitch wilde werken moest ‘ambitieus’ zijn.
Netflix-documentaire 'White Hot: The Rise & Fall of Abercombie & Fitch' duikt in de opkomst en ondergang van het kledingmerk.
On se souvient de ses mannequins torse nu, symbole d'une certaine Amérique. Sur Netflix, le documentaire “Abercrombie & Fitch : une marque sur le fil” ...
Si ce raisonnement est alors courant dans le milieu de la mode, Mike Jeffries, peu soucieux des critères d’inclusion et de diversité, est le seul à assumer publiquement de tels propos. Sept ans plus tard, l’activiste Benjamin O’Keefe déterre l’article passé inaperçu et lance une pétition exigeant des excuses et la création de tailles plus représentatives. Interrogé en 2006, l’ex-pdg d’Abercrombie, Michael Jeffries, admettait sans détour viser les cool kids, aussi bien dans le recrutement de ses employés que dans la cible convoitée. « Nous embauchons des gens beaux dans nos magasins.
2/9 Abercrombie & Fitch : Une marque sur le fil (Netflix). Plus qu'un phénomène de mode, c'est devenu un phénomène culturel mondial.
Netflix, ce ne sont pas seulement des séries regardées dans le monde entier comme Squid Game. Depuis quelques années, la plateforme s’est spécialisée dans des documentaires fouillés qui reviennent sur des affaires qui ont défrayé l’opinion publique. Le documentaire d’Alison Klayman revient sur cette ascension fulgurante et le déclin rapide d’un empire de la mode qui a forgé sa réputation sur le racisme et l’exclusion des minorités. Un sujet brûlant traité avec passion dans un documentaire édifiant et nécessaire. Le genre de success-story qu’on ne voit qu’au pays de l’Oncle Sam. Jusqu’à sa chute, inévitable, forcément aussi, ponctuée de scandales tous plus chocs les uns que les autres.
Abercrombie & Fitch : Une marque sur le fil », disponible sur Netflix, retrace les trente dernières années de la marque américaine d'habillement faite de ...
Les personnes marginalisées hier sont devenues adultes et ont pu exprimer leur rejet des « valeurs » de l’enseigne. En 2001, l’un des harceleurs de Peter Parker dans le Spider-Man de Sam Raimi n’était-il d’ailleurs pas vêtu de la tête aux pieds de vêtements Abercrombie & Fitch ? Mike Jeffries a démissionné de son poste de PDG en décembre 2014. La controverse a enflé dans les médias à un moment où la marque était en perte de vitesse. Sous le choc, il a lancé une pétition en ligne pour demander à Abercrombie & Fitch de s’excuser et de commercialiser, enfin, des grandes tailles. Il faut dire que Mike Jeffries ne s’est jamais caché d’axer le développement de la marque sur l’exclusion. « Nous engageons des gens beaux dans nos magasins parce que les gens beaux attirent les autres belles personnes, et nous nous adressons aux personnes cool, qui présentent bien. La marque, créée en 1892, a eu un succès phénoménal à la fin des années 1990, devenant un emblème de la pop culture, puis est apparue comme le symbole de l’élitisme, du cynisme et de l’exclusion, avant d’opérer un changement complet d’image ces dernières années pour mieux embrasser la diversité. Elle s’est aussi engagée à revoir ses pratiques d’embauches et de management, ainsi qu’à nommer un chef de la diversité et de l’inclusion. Ce qui, relate le documentaire, n’a pas été suivi d’effets.
Un nouveau documentaire de Netflix expose le «marketing d'exclusion et l'embauche discriminatoire» derrière la marque de mode populaire Abercrombie and ...
» Ocampo a poursuivi: «Je n’ai jamais vu de racisme aussi explicite. Regardez la bande-annonce ici :
De 1992 à 2014, Mike Jeffries a été PDG d'Abercrombie & Fitch, rendant la marque populaire par l'exclusion des personnes non blanches, minces, belles, ...
Se détachent en particulier les analyses de Robin Givhan, journaliste au Washington Post (et seule critique mode de l’histoire à avoir reçu le prix Pulitzer de la critique en 2006, ce qui en fait d’autant plus mon idole). Elle résume notamment dans le documentaire : Le grand photographe Bruce Weber a été accusé de violences sexuelles par plusieurs mannequins de la marque, à travers une enquête du NYTimes publiée en 2018. Et c’est uniquement ce genre de personnes que souhaite engager alors la marque (qui n’allait de toute façon pas au-delà du XL) tout au long de la présidence de Mike Jeffries. J’ai fini par obtenir gain de cause : une commande hors de prix sur l’eshop (puisque la marque n’avait pas encore de points de vente en France) et une surtaxe pour frais de douane plus tard, j’ai reçu ce que je croyais être le graal. Une période avant les réseaux sociaux, durant laquelle seuls les magazines, les centres commerciaux et la télévision dictaient les tendances dans un rapport beaucoup plus verticale. Des vendeurs-mannequins torse-nu font le pied de grue à l’entrée à la fois pour charmer et intimider. Une culture qui était ravie d’exclure les gens. Une culture qui définissait la beauté comme forcément mince, blanche et jeune. Tellement sexy qu’elle serait sûrement censurée sur Instagram aujourd’hui, et aurait besoin d’ouvrir un OnlyFans, s’amuse Savas Abadsidis, ancien rédacteur-en-chef de la revue trimestriel d’A&F, dans le documentaire. Si aujourd’hui de tels propos susciteraient d’emblée un scandale, ça n’a pas été le cas à l’époque pré-réseaux sociaux. Ne parlons même pas d’opportunité de monter dans la hiérarchie de cette entreprise alors fièrement eugéniste. Je fais partie de cette génération qui était au collège-lycée dans les années 2000.