Le conseil d'administration de la librairie Filigranes a répondu aux accusations de harcèlement à l'encontre de son patron, Marc Filipson.
Securex, en sa qualité de service externe pour la prévention et la protection au travail (SEPPT), a été saisie non d’une plainte mais d’une " demande d’intervention psychosociale formelle à caractère principalement collectif ", cette demande ne concernant pas " des faits de violence, harcèlement moral ou sexuel ", pointe le CA dans un communiqué. Selon BX1, les travailleurs se plaignent en effet d’être surveillés depuis la mise en place d’un nouveau logiciel de gestion. Aucune plainte n’a été déposée auprès de Securex à l’encontre de Filigranes ou de son créateur Marc Filipson, a réagi vendredi le conseil d’administration de la librairie bruxelloise, après la parution d’un article de BX1 relatant la signature, par 48 employés de Filigranes, d’une plainte collective pour des faits de harcèlement moral et sexuel.
La moitié du personnel de Filigranes accuse Marc Filipson de harcèlement moral et sexuel.
Déposée auprès de la caisse d'assurances sociales Securex, la plainte collective accuse le créateur de la librairie, Marc Filipson, de harcèlement moral et ...
Une partie des travailleurs de Filigranes remet en cause l'organisation du travail ainsi que le management du fondateur de la librairie, Marc Filipson, ...
Le CA a également défendu Marc Filipson, soulignant qu’il « est clairement un patron exigeant mais ses remarques sont souvent parfaitement justifiées. Son franc-parler et sa personnalité exubérante l’amènent cependant parfois à ne pas utiliser toutes les formes requises, ce sur quoi il a conscience qu’il doit travailler », selon la réponse envoyée à Securex, que BX1 a pu consulter. Après la plainte, Filigranes disposait de trois mois pour répondre. Le conseil d’administration de la librairie a réagi en soulignant que les employés n’étaient pas obligés de participer aux soirées caritatives et qu’il allait « creuser la question des heures supplémentaires », selon BX1. L’entreprise a également reconnu un manque de personnel pour certains rayons mais aurait des difficultés à recruter de la main d’œuvre supplémentaire. Les plaignants précisent aussi que cinq personnes sont parties en burn-out sur les six derniers mois à cause notamment du comportement de M. Filipson, décrivant des coups de colère, des insultes, des intimidations, une incohérence dans les consignes, des remarques concernant la tenue vestimentaire ou le physique des employés, de contacts physiques non souhaités.
Une plainte anonyme collective et signée par 48 employés a été déposée auprès de la caisse d'assurance sociale Securex.
Aucune plainte n'a été déposée auprès de Securex à l'encontre de Filigranes ou de son créateur Marc Filipson, a réagi vendredi le conseil d'administration ...
Les plaignants précisent aussi que cinq personnes sont parties en burn-out sur les six derniers mois à cause notamment du comportement de M. Filipson, décrivant des coups de colère, des insultes, des intimidations, une incohérence dans les consignes, des remarques concernant la tenue vestimentaire ou le physique des employés, de contacts physiques non souhaités. Une analyse des risques est réalisée par l'employeur et, "en fonction des constatations et recommandations" que Securex transmettra, l'entreprise communiquera sa "décision finale quant aux suites à réserver" à la demande exprimée par le personnel auprès de Securex. Concernant les heures supplémentaires que les 48 travailleurs déclarent ne pas toujours pouvoir récupérer ou se faire payer, le CA de Filigranes répond que ce point a déjà trouvé réponse, "justifications juridiques à l'appui", tout comme celui portant sur l'usage de caméra de surveillance, notamment. Securex, en sa qualité de service externe pour la prévention et la protection au travail (SEPPT), a été saisie non d'une plainte mais d'une "demande d'intervention psychosociale formelle à caractère principalement collectif", cette demande ne concernant pas "des faits de violence, harcèlement moral ou sexuel", pointe le CA dans un communiqué. Elle émane de travailleurs "dont l'identité n'a pas été transmise" au conseil d'administration, précise-t-il.Selon BX1, la plainte déposée auprès de Securex fait état d'heures supplémentaires qui parfois ne peuvent être ni récupérées ni payées, de changements d'horaires en dernière minute, de contacts répétés en dehors des horaires de travail, d'une surveillance par l'utilisation de carte pour accéder au logiciel de gestion, d'un manque de personnel. Selon BX1, les travailleurs se plaignent en effet d'être surveillés depuis la mise en place d'un nouveau logiciel de gestion.
Une plainte collective signée par 48 employés de la libraire Filigranes, située à Bruxelles, a été déposée auprès de la caisse d'assurance sociale Securex, ...