Le chauffeur de la voiture qui a foncé dans un groupe de gilles dimanche est en état de choc. Son avocat explique que "son geste est tout sauf volontaire".
Le chauffeur de la voiture qui a foncé dans un groupe de gilles dimanche est en état de choc. Deux jours après le drame qui a coûté la vie à six personnes, et blessé des dizaines d’autres, les questions persistent. Drame au carnaval de Strépy : "Le conducteur n’a que des souvenirs parcellaires"
Le petit frère de Frédéric D'Andrea, le gille victime du drame survenu lors du ramassage ce dimanche matin, sort du silence et appelle au calme.
Ce sont des gens que l’on connaît tous de vue, qui font partie du village et ça peut être difficile de se dire qu’ils sont les voisins de nos amis, les voisins des membres de notre famille mais en même temps, on se doit de faire les choses correctement, parce qu’on veut que les personnes payent le prix fort. On est dans un village, on sait que les choses peuvent parfois très vite déraper. On n’a pas envie de ça, et ce n’est pas ce que Frédéric aurait voulu. Parmi les victimes du drame de dimanche, se trouvait le gille Frédéric D’Andrea. Son frère Nicolas était présent pour la cérémonie d’hommage organisée ce mardi à 17 heures dans le village, très importante à ses yeux : « Nous avons évidemment beaucoup de sentiments qui se bousculent.
Après le drame qui a coûté la vie à 6 personnes lors du carnaval de Strépy-Bracquegnies dimanche 20 mars, la thèse de l'accident est retenue.
Des déclarations corroborées par l’analyse des caméras de vidéosurveillance. Sur les images captées par l’une d’entre elles, on aperçoit le groupe de Gilles marcher tranquillement et sortir du champ de l’image. Quelques secondes plus tard, un véhicule emprunte le même chemin à toute vitesse. Comprendre que la qualification peut ainsi évoluer si l’intention de foncer délibérément dans la foule était retenue. Des peines respectivement punies de 3 mois à 5 ans d’emprisonnement et de 8 jours à 1 an d’emprisonnement. Les Gilles procédaient au traditionnel ramassage en passant de maison en maison pour aller récupérer les membres. Ils avançaient dans la rue des Canadiens lorsqu’une voiture, arrivant à toute vitesse, a percuté le groupe. Le moment devait être festif, il est devenu un véritable cauchemar.
Dimanche 20 mars aux petites heures, une voiture a foncé dans la foule d'un carnaval à Strépy-Bracquegnies, en Wallonie, faisant 6 morts.
“Même si la loi du Talion ne peut en aucun cas s’appliquer, les sanctions se révèlent trop rarement à la hauteur de la douleur des familles, estime le journal populaire dans son éditorial. La démocratie souffre parfois d’injustices. La loi des hommes existe pour permettre aux délinquants d’obtenir une seconde chance. Le conducteur et son passager, deux cousins, ont été arrêtés. Il a été placé sous mandat d’arrêt. La qualification de l’inculpation est provisoire et peut évoluer.”
Le chauffeur Paolo F. a donc été inculpé pour homicide involontaire et coups et blessures involontaires. Le facteur aggravant du contexte d'un accident de la ...
Le conducteur d'une voiture a foncé sur la foule qui se préparait aux festivités du carnaval à Strépy-Bracquegnies ce dimanche aux alentours de 5h du matin. Le passager lui, à été inculpé de non-assistance à personne en danger. Le chauffeur Paolo F. a donc été inculpé pour homicide involontaire et coups et blessures involontaires.
Le drame du carnaval de Strépy-Bracquegnies a laissé un bilan de six morts et des dizaines de blessés. Les deux hommes à bord du véhicule qui a foncé dans ...
Dans «À propos », le podcast quotidien du Soir pour s’informer, décrypter et s’inspirer, nous avons évoqué comment les enquêteurs font parler les voitures dans une affaire comme celle-ci. Un élément précis plaide toutefois, à ce stade toujours, pour la thèse accidentelle : si P.F. roulait à très grande vitesse dans la rue des Canadiens, les images fournies par les caméras de vidéo-surveillance présentes sur place montrent qu’il a aussi freiné avant de percuter le groupe de gilles. Le ramassage des gilles à Strépy-Bracquegnies est une longue tradition, bien maîtrisée par ceux qui l’organisent et en ont la charge. Il a été placé sous mandat d’arrêt et incarcéré à la prison de Tournai. Il doit comparaître dans les cinq jours devant la chambre du conseil qui devra prendre position sur son maintien en détention. Son cousin, A.F., est quant à lui inculpé de non-assistance à personne en danger. A noter donc que l’intention homicide n’est pas retenue alors que dimanche, l’information judiciaire ouverte peu de temps après les faits portait bien sur des faits de meurtre. Il est inculpé d’homicides involontaires et de coups et blessures involontaires par la juge d’instruction en charge du dossier.
Les instances judiciaires montoises ont fait le point sur l'enquête à la suite du drame au carnaval de Strépy-Bracquegnies.
Il a été placé sous mandat d’arrêt et écroué à la prison de Tournai. Il a été placé sous mandat d’arrêt et écroué à la prison de Tournai. La chambre du conseil doit se prononcer dans les cinq jours sur son éventuel maintien en détention pour un mois. "La qualification retenue dans le cadre de l’inculpation est provisoire et fondée sur les premiers éléments de l’enquête qui sont encore extrêmement parcellaires. Le conducteur et son passager étaient en état de choc après les faits. Le passager, Antonio F., a pour sa part été inculpé de non-assistance à personne en danger et remis en liberté sous conditions, notamment de s’abstenir de tout contact avec Paolo F., avec les victimes ou leurs proches ainsi qu’avec la presse. Il explique avoir poursuivi sa route sur plusieurs centaines de mètres par l’état de choc dans lequel il se trouvait".
Passager du véhicule, Nino, a été inculpé pour non-assistance à personne en danger. Paolo, le conducteur, pour homicide involontaire. L'avocat de Nino, ...
» « Nino se dit effondré, triste, abattu par ce qui s’est passé, il ne les connaissait pas, mais pense beaucoup aux victimes, il a peur aussi… Mais mon client, une fois sorti du véhicule a tenté d’appeler une ambulance qui passait à toute vitesse, au début il pensait même que c’était la police qu’il interpellait »