Une nouvelle étude révèle une relation bidirectionnelle entre les siestes diurnes excessives et la maladie d'Alzheimer.
Mais si la sieste et la maladie d’Alzheimer apparaissent étroitement liées, il ne faut surtout pas en conclure que trop de siestes entraîne nécessairement un déclin cognitif, souligne la scientifique : « Je ne pense pas que nous ayons suffisamment de preuves pour tirer des conclusions sur une relation causale », précise-t-elle. « Les siestes diurnes excessives et la démence d’Alzheimer peuvent avoir une relation bidirectionnelle ou partager des mécanismes physiopathologiques communs », concluent-ils. En comparant leurs habitudes de sieste à celles des participants qui n’ont pas présenté de déclin cognitif, ils ont constaté que faire la sieste plus d’une heure par jour était associé à un risque 40% plus élevé de développer la maladie d’Alzheimer.