Op 14 maart heeft de Russische journaliste Marina Ovsyannikova tijdens een live nieuwsuitzending op een Russische staatszender geprotesteerd tegen de oorlog ...
Op de foto draagt Ovsyannikova dezelfde ketting, outfit en oorbellen als in de video waarin ze haar verklaring over het incident aflegt.Als we kijken naar de oudste versie van het profiel (gearchiveerd op 15 maart), zien we dat de eerste tweet van het profiel van 9 maart dateert. Op haar Facebookprofiel verwijst Ovsyannikova naar haar Instagramaccount (hier en hier gearchiveerd), maar een verwijzing naar haar Twitteraccount vinden we niet terug. Op 15 maart om drie uur postte Kevin Rothrock, journalist bij de Russischtalige onderzoekssite Medusa, een foto van Ovsyannikova met de Wit-Russische mensenrechtenadvocaat Anton Gashinsky. 'En hier is ze in de rechtszaal!' klinkt het in de tweet. In de tweets verklaart ze onder huisarrest te staan, roept ze de Russische bevolking op om op straat te komen en vraagt ze om steun. Ook op Facebook circuleren de tweets op profielen wereldwijd (hier, hier en hier gearchiveerd). Gaat het hier om haar echte Twitteraccount? Enkele elementen doen alarmbellen afgaan.De account werd pas in maart 2022 aangemaakt. Onder meer de Russische mensenrechtenorganisatie OVD-info, die steun verleent aan politieke arrestanten, deelde de video op haar Twitter- en Facebookaccount (hier gearchiveerd).Op 15 maart om 10:13, ruim twaalf uur na het incident, postte een profiel onder de naam van Ovsyannikova (@MarinaOvsy) verschillende tweets, gespreid over enkele uren. In de tweets verklaart ze onder huisarrest te staan, roept ze de Russische bevolking op om op straat te komen en vraagt ze om steun. Vooralsnog is er nog geen officiële bevestiging dat Ovsyannikova is vrijgelaten of zich onder huisarrest bevindt, zoals ze in een van de tweets beweert. We beoordelen de stelling dat de tweets van Ovsyannikova zouden zijn daarom als onwaar. Op de foto draagt Ovsyannikova dezelfde ketting, outfit en oorbellen als in de video waarin ze haar verklaring over het incident aflegt. De eerste tweets verwijzen onder meer naar het hackerscollectief Anonymous en zijn kritisch voor de Russische oorlog in Oekraïne. Voor het voorval nam Ovsyannikova een video op waarin ze verklaarde spijt te hebben meegewerkt aan de verspreiding van staatspropaganda.
Opeens was ze daar: Marina Ovsyannikova. Midden in het best bekeken journaal van Rusland, rende ze de studio binnen. Haar boodschap 'Stop de oorlog' en 'Ze ...
Ze zijn er niet om een kritische noot te plaatsen, maar moeten het verhaal wat er al is zo goed mogelijk neerzetten. Om die reden staat volgens Hartog de tv-activiste mogelijk een zware straf te wachten. Als je van het verhaal afwijkt, verlies je in principe je baan.'' Daarmee kan het Kremlin volgens Hartog veel Russen er nog van overtuigen dat dit 'fake news' is. Voor het verspreiden van 'fake news' hangt haar mogelijk een celstraf van vijftien jaar boven het hoofd.'' Een stunt als dit hebben we nog niet gezien, vertelt correspondent Eva Hartog. ''Vele miljoenen Russen zien nu voor het eerst iets van protest tegen de oorlog.''
De vrouw die deze week wereldnieuws werd na haar protestactie tegen de oorlog in Oekraïne op een Russische staatszender, vreest voor haar veiligheid, ...
Marina Ovsyannikova, een redactrice bij het Russische Channel 1, brak maandag in tijdens een live-uitzending van de staatstelevisiezender.
Marina Ovsyannikova a comparu devant un tribunal après avoir manifesté contre la guerre en direct à la télévision russe.
Mon avocat m'a dit que je risquais une peine d'emprisonnement de cinq à dix ans selon le code pénal. Je ne le regrette pas. C'était vraiment terrible", a-t-elle déclaré à la BBC alors qu'elle quittait le palais de justice. L'accès à la BBC a également été restreint en Russie, ce qui a conduit la société à publier des conseils sur la manière de continuer à utiliser ses services. Les images de la manifestation de Mme Ovsyannikova ont été rapidement partagées dans le monde entier après qu'elle a couru sur le plateau de l'un des programmes d'information les plus regardés de Russie, Vremya, en tenant une pancarte sur laquelle on pouvait lire "Pas de guerre, arrêtez la guerre, ne croyez pas la propagande, ils vous mentent ici". Mme Ovsyannikova, qui a déclaré que son père était ukrainien, a appelé le peuple russe à protester contre la guerre, affirmant que lui seul pouvait "arrêter cette folie". Marina Ovsyannikova, rédactrice à la chaîne 1, contrôlée par l'État, a été arrêtée après avoir couru sur le plateau lundi en tenant une pancarte disant "non à la guerre".
Cette Moscovite de 44 ans d'origine ukrainienne, employée de la chaîne d'État Channel One, a été arrêtée pour avoir brandi une pancarte « No War » en plein ...
Depuis qu’elle a brandi la pancarte « No War » au JT, Marina Ovsyannikova a reçu une vague de soutien. Elle se décrit comme « une mère heureuse » dans sa biographie. En plein journal télévisé russe, sur la chaîne la plus puissante du pays contrôlée par l’État, Marina Ovsyannikova a brandi une pancarte « No War » pour manifester son opposition à la guerre en Ukraine lundi soir. Le collier que je porte est le symbole de la nécessité pour la Russie d’arrêter immédiatement cette guerre fratricide. « Arrêtez la guerre. Les Russes contre la guerre », était-il écrit. Elle a ensuite été arrêtée et emmenée au commissariat, selon l’ONG de défense des droits des manifestants OVD-Info. Mais qui est cette femme ?
Après avoir dénoncé en direct à la télévision russe la guerre en Ukraine et la propagande de Vladimir Poutine, la journaliste russe Marina Ovsyannikova a ...
Devant le tribunal, la journaliste a réitéré ses positions en affirmant "Je reste convaincue que la Russie commet un crime [...] et qu'elle est l'agresseur de l'Ukraine". À sa sortie du tribunal hier après-midi, Marina Ovsyannikova a refusé de s'exprimer sur ces possibles poursuites supplémentaires, en expliquant qu'elle souhaitait d'abord se reposer. Sa condamnation ne concerne en effet pas son irruption dans le JT, mais uniquement la vidéo qu'elle avait postée sur les réseaux sociaux avant.
La guerre en Ukraine se déroule aussi sur le front de l'information. En Russie, une femme a fait irruption pendant le journal télévisé le...
"Les gens qui descendent dans la rue pour protester, ce ne sont pas des traîtres, ce sont des citoyens, répond la journaliste protestataire. "J'ai peur, bien sûr, mais je ne pense pas que je fais partie de la racaille", se défend-elle, interrogée sur le discours officiel contre les militants antiguerre en Russie. C'est une purification", selon le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. La journaliste risque néanmoins d'autres poursuites pénales passibles de lourdes peines de prison, puisque l'audience du 15 mars 2022 n'était pas directement consacrée à l'action à l'antenne de Perviy Kanal, mais à la vidéo diffusée parallèlement sur internet dans laquelle elle dénonce l'entrée des troupes russes en Ukraine et appelle à des manifestations interdites. Celle qui se présente sur son profil comme journaliste, grande sportive et nageuse intrépide en eaux libres – la Volga et le Bosphore figurent sur son tableau de chasse – suscite une vague de soutien et d'encouragement dans toutes les langues sur les réseaux sociaux. Devant les juges, elle a plaidé "non coupable". #VladimirPoutinea-t-il reculé devant la réprobation internationale? Le collier que je porte est le symbole de la nécessité pour la Russie d’arrêter immédiatement cette guerre fratricide. Depuis le début de l'intervention en Ukraine, le 24 février, plusieurs milliers de manifestants ont été arrêtés en Russie, dont plus de 5 000 dans la seule journée du 6 mars. En visite dans une école d’Épinay-sur-seine, Brigitte Macron confie qu’elle a pour la journaliste russe Marina Ovsiannikova une « admiration totale devant son courage. Cette productrice de 44 ans, inconnue de la sphère militante jusqu'à ce 14 mars 2022, regrette d'avoir contribué pendant des années à la "propagande du Kremlin" en travaillant pour Perviy Kanal, média lié à l’État russe : "J'en ai très honte aujourd'hui, dit-elle. Les Russes sont contre la guerre". Marina Ovsyannikova est productrice sur cette même chaîne, Perviy Kanal, la chaîne nationale russe.
Marina Ovsyannikova : que risque l'héroïne du JT russe, mère de 2 enfants ? · Une guerre fratricide · Jusqu'à 15 ans de prison · Une mère de famille heureuse.
Avant d'être devenue le symbole d'une résistance russe qui s'oppose à la guerre, Marina Ovsyannikova était une Russe particulièrement active sur les réseaux sociaux (aujourd'hui en grande partie bloqués par le gouvernement). Sur sa page Facebook, elle dit avoir fait ses études à l'université d'État du Kouban en Russie, une faculté publique située dans la ville de Krasnodar, avant de rejoindre l'Académie russe de la fonction publique et de l’économie nationale (RANEPA), une université de Sciences économiques et humaines relevant du gouvernement russe, dont elle est sortie diplômée en 2005. Cette femme, cette "héroïne", c'est Marina Ovsyannikova. Elle est productrice au sein de la chaîne Pervi Kanal. Sur une vidéo publiée sur ces réseaux sociaux avant son intervention, elle explique son geste : "Mon père est ukrainien, ma mère est russe. On vous ment, ici" et "les Russes contre la guerre", tandis qu'elle scande "Arrêtez la guerre ! Non à la guerre !". L'image a fait le tour du monde, et sur les réseaux sociaux, l'intervenante est qualifiée d'héroïne quand on sait combien les citoyens russes sont muselés. Toute contestation des décisions du gouvernement sont passibles de prison et le terme "guerre" est même interdit.
Marina Ovsyannikova a fait irruption pendant un journal télévisé avec une pancarte critiquant l'offensive militaire en Ukraine. Elle va être jugée ce mardi ...